La liberté d'expression est aujourd'hui au centre d'intenses controverses. Parmi ceux qui la revendiquent, il s'en trouve qui se croient tout permis. Tant et si bien que la France, pays de la Déclaration universelle droits de l'Homme, a dû prendre des mesures préventives, pour assurer la protection des biens et des personnes.
L'extrémisme violent ; voici un phénomène qui constitue de nos jours une préoccupation majeure pour la plupart des nations ; un phénomène que l'Organisation de la jeunesse musulmane en Afrique de l'Ouest (OJEMAO) entend combattre. C'est pourquoi, en marge de son 13e congrès ordinaire, elle a choisi de se pencher sur la question lors d'un colloque qui s'est tenu à Ouagadougou. Placée sous le thème : « La contribution de la jeunesse musulmane de l'Afrique de l'Ouest à la prévention de l'extrémisme violent », la cérémonie d'ouverture dudit colloque est intervenue le 16 août 2016.
Aujourd'hui 09 mai 1995, correspond au 9ème jour du 12ème mois lunaire Zoul-Hiddja, qui est le jour où tous les pèlerins se retrouvent sur le Mont Arafat pour implorer le pardon et la miséricorde divine. Signalons, pour mémoire, qu'il est recommandé d'observer le jeûne du jour d'Arafat.
La prière d'Ide al- Fitr marquant la fin du mois de pénitence musulman a été officiée par El Hadj Aboubacar Sana, imam de la grande mosquée de Ouagadougou et imam des deux fêtes. Placée sous le signe de la paix, elle s'est déroulée comme à l'accoutumée à la Place de la nation de la capitale burkinabè le dimanche 19 août 2012.
Les musulmans du Burkina ont célébré la fête de l'Aïd el Kebir le 15 octobre 2013. A Ouagadougou, la grande prière a été dirigée par El Hadj Aboubacar Sana à la Place de la nation. Tout comme à la fête du Ramadan, l'imam a prôné la consolidation de la paix au Burkina, tout en s'attaquant à l'homosexualité. Comme quoi, mieux vaut prévenir que guérir.
Les musulmans du Burkina, à l'instar de ceux des autres pays du monde entier ont célébré l'Aïd-el-Fitr ou Ramadan, le 6 juillet 2016. A Ouagadougou, les membres du Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) et de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) ont prié au pavillon jaune du Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO).
Les déplacés maliens du site d'accueil de Mentao ainsi que des villages environnants ont bénéficié du soutien du royaume d'Arabie Saoudite. Des vivres d'une valeur de 100 millions de F CFA leur ont été remis le vendredi 21 juin 2013.
Du 30 mars au 1er avril 2002 s'est tenu au siège du l'Association pour l'établissement de l'unité islamique, une semaine culturelle islamique. Placée sous le thème «Nos associations et la promotion de la culture islamique», elle s'inscrit dans le cadre des activités de l'Association islamique d'Al Mawadda (AIMB). Amener la jeunesse musulmane à s'intéresser à la Culture et à l'Art, tel est l'objectif de cette semaine culturelle islamique.
Le Burkina Faso a commémoré sobrement hier, 15 janvier 2017, le premier anniversaire de l'attaque terroriste perpétrée en plein cœur de Ouagadougou par trois individus, tuant 30 personnes au café-restaurant Cappuccino et à Splendid Hôtel, avant d'être massacrés à leur tour au petit matin du 16 janvier 2016 au maquis « Taxi-brousse » par les forces de sécurité burkinabè, appuyées par des unités spéciales françaises et américaines. Cette attaque terroriste d'une ampleur sans précédent dans l'histoire de notre pays, avait été revendiquée par Al Mourrabitoune, l'une des filiales les plus actives de Al-Qaeda au Maghreb islamique (AQMI) dans la bande sahélo-saharienne. Depuis cette date tristement mémorable, plusieurs actes terroristes ont été enregistrés au Burkina, principalement dans la partie sahélienne du pays, sans qu'on en sache davantage sur l'identité véritable des auteurs et de leurs commanditaires.
Dans le cadre de la vingt sixième Conférence islamique des ministres des Affaires étrangères (CIMAE), une délégation saoudienne conduite par le Secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères de l'Arabie Saoudite séjourne dans notre capitale. Hier, en fin de matinée, le chef de cette délégation a été reçu en audience par le ministre Youssouf Ouédraogo des Affaires étrangères du Burkina.
La direction générale des archives nationales placée sous la présidence du Faso a organisé une conférence publique sur l'« Islam dans la Haute Volta coloniale » à Ouagadougou, le 20 juin 2013.
Pour lever toute équivoque sur l'interpellation de l'opérateur économique Inoussa Kanazoé et ses proches collaborateurs dont l'administrateur et Directeur général de CIMFASO, Inoussa Kaboré, le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, Maïza Sérémé, a animé un point de presse, le 24 avril 2017 à Ouagadougou. Et contrairement à ce qui a été dit par certaines organisations de la société civile, les mobiles de l'interpellation des opérateurs économiques locaux leur ont bel et bien été signifiés, selon le procureur du Faso près le TGI qui a profité de l'occasion pour donner plus de détails sur ce dossier.
Souaïbou Cissé, important imam du Sahel du Burkina Faso, a été retrouvé mort le samedi 15 août 2020 alors qu’il avait été enlevé le 11 août dernier par des groupes armés. Le corps de l’imam a été retrouvé près du lieu de son rapt. Nous publions pour vous, les différentes réactions suite à ce drame.
Depuis la mise en place de la Transition suite aux événements des 30 et 31 octobre derniers, des attaques (certaines ont été meurtrières) contre le Burkina ont été enregistrées. En effet, il y a eu d'abord l'attaque de la mine de manganèse de Tambao dans le Nord du pays, qui s'était soldée, on se rappelle, par l'enlèvement d'un Roumain chargé de la sécurité des lieux. Dans la même zone, il y a eu ensuite des assauts à la Kalachnikov contre le poste de douanes de Déou et la brigade de gendarmerie d'Oursy. Le dernier acte du genre vient de se produire dans l'Ouest du Burkina par des individus non identifiés, pendant que le pays était en train de pleurer les victimes du putsch manqué du général Diendéré.
Les attaques simultanées contre les postes de police de Baraboulé à 30km à l'ouest de Djibo et Tongomael à 18km à l'est n'ont pas fait de pertes en vie humaine selon le correspondant de radio oméga à Djibo.
Dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2017 aux environs de 21h, des individus lourdement armés non encore identifiés, au nombre de 6, tous habillés en noir et cagoulés, ont attaqué la brigade de gendarmerie de Djibasso et le maquis Centre populaire de loisirs (CPL). Ils ont abattu froidement un douanier et ont causé d'énormes dégâts matériels (privés et publics), avant de confisquer 3 motos dont celle d'un policier. Ces malfrats se sont par la suite volatilisés dans la nature en direction de la frontière du Mali.
Dimanche noir pour la communauté catholique de Dablo au Burkina, qui a été la cible d'une attaque terroriste le 12 mai dernier, laissant sur le carreau une demi-douzaine de fidèles, dont le prêtre célébrant. Quelque deux semaines plus tôt, c'était un pasteur et cinq de ses fidèles qui étaient froidement abattus en plein office à Silgadji, dans le nord du pays. Des tueries qui interviennent quelques mois après les assassinats de prédicateurs et d'imams dans la partie septentrionale du pays.Ainsi donc, après les Forces de défense et de sécurité, les symboles de l'Etat que sont les préfectures, commissariats de police et autres mairies, les écoles, les attaques contre les lieux de culte et autres leaders religieux semblent devenues le nouveau mode opératoire des terroristes, après les affrontements intercommunautaires et le pogrom de Yirgou en début d'année. L'objectif étant visiblement de mettre à mal la cohésion sociale, en dressant les communautés ethniques et confessions religieuses les unes contre les autres.
Le centre-ville de Ouagadougou a, une fois de plus été la cible d'une attaque terroriste, le dimanche 13 août 2017, aux environs de 21h. Un point de presse a donc été animé par le procureur de Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou Maïza Sérémé, le lundi 14 août dernier, à la Cour d'appel de Ouagadougou, pour rendre compte aux Hommes de médias de l'évolution de l'enquête diligentée. Le café Aziz Istambul Restaurant, situé sur l'avenue Kwamé N'Krumah, a été pris d'assaut par deux jeunes individus de sexe masculin, armés de fusil de type AK 47. Ils ont ouvert le feu sur les clients du restaurant, causant la mort de 18 personnes et blessant plusieurs autres, de plusieurs nationalités.
Une semaine après l'attaque terroriste du 13 août 2017 de Aziz Istanbul pâtisserie-Café, les Ouagalais ont initié une marche silencieuse, le 19 août dernier, pour rendre hommage aux victimes de cette attaque. Partis du rond- point des Nations unies, ils ont marqué un arrêt au Café Cappuccino, avant de rejoindre le Café Aziz Istanbul où prières et bénédictions ont été dites à l'endroit des victimes tombées lors de l'attaque.
Les responsables du Mouvement Plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA) ont animé une conférence de presse le 7 mars 2018 pour, entre autres, condamner les attaques terroristes du 2 mars dernier à Ouagadougou et exiger que des poursuites judiciaires soient engagées contre l'ex-président Blaise Compaoré, les Généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé pour «haute trahison, collusion avec des groupes terroristes, déstabilisation du Burkina et de la sous-région ».
Alors que le Burkina Faso n'a pas encore fini de pleurer ses morts suite à l'attaque du 13 août dernier, qui a laissé 18 morts sur le carreau, un véhicule de l'armée a sauté sur une mine à Tongamayel, dans la province du Soum, faisant trois morts et deux blessés graves. Et ce n'est pas tout. Car, dans la même semaine, on a enregistré neuf morts à Douenza et Tombouctou au Mali, et vingt-huit morts à Maïduguri au Nigeria. En tout cas, c'est la violence cyclique aveugle à laquelle l'on a assisté en trois jours (13, 14 et 15 août derniers) et cela, du fait d'individus sans foi ni loi, qui se prennent pour l'alpha et l'oméga ici-bas, et qu'une certaine opinion appelle abusivement des djihadistes. Non, ce ne sont pas des djihadistes, mais plutôt des terroristes.