L’ancienne Directrice générale du Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb) Alimatou Badarou a rendu visite le dimanche 26 avril, à la communauté musulmane des mosquées du 6ème arrondissement de…
L’image est devenue virale sur la toile. On y voit Alèkpéhanhou assit sur un tapis dans une mosquée aux peintures neuves, chapeau sur la tête et un long chapelet blanc enroulé autour du bras droit. S’est-il converti à la religion musulmane ? Nous l’avons eu au téléphone ce mercredi 5 mai.
La communauté musulmane célèbre ce mardi la Tabaski dans une atmosphère économique marquée par une flambée drastique des denrées alimentaires et autres produits de première nécessité. Le mouton, intrant incontournable de cette fête n’échappe pas à la conjoncture. Nous avons posé trois questions à l’imam de la mosquée centrale de Ouidah.
Le commissariat de Dassari dans la commune de Materi, a été attaqué dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 juin. Bilan, deux policiers tués, un blessé. Du côté des assaillants, deux individus ont été également neutralisés selon un communiqué de presse de l’État-Major-Général publié le lundi 27 juin.
Mardi 30 novembre puis mercredi 1er au jeudi 2 décembre. En l’espace de 24h le Bénin a essuyé deux attaques dans sa partie septentrionale. Non sans y perdre deux vaillants militaires. Un front djihadiste incertain s’ouvre-t-il ainsi à l’armée béninoise ? Les groupes terroristes peuvent-ils recruter des relais locaux ? y a-t-il des facteurs favorables ? Décryptage de cette actualité sécuritaire avec Emmanuel Odilon Koukoubou, Spécialiste des politiques de sécurité et Assistant de recherche au Civic Academy for Africa’s Future (Ciaaf), un centre de recherche sur la gouvernance en Afrique. Interview exclusive !
Réunis à la place Idi d’akpakpa ce mardi 04 juin 2019 pour la prière musulmane marquant la rupture du jeûne du ramadan, la communauté musulmane de Cotonou, a été honorée par la présence du maire Isidore Gnonlonfoun, du préfet Jean-Claude Codjia et du chef du 1er arrondissement de la municipalité.
La décision de l’Ohada (Sycebnl du 15-03-2023) de faire tenir une comptabilité dans les églises et mosquées dès janvier 2024 constitue-t-elle un premier pas vers la taxation des lieux de culte ? Le directeur général des impôts a répondu par la négative. Pourtant, la polémique n’est pas complètement retombée. Le sénégalais Jean Gabriel M. Senghor* contacté par Bénin Intelligent livre un décryptage complet de la décision de l’Ohada. Il est enseignant en Droit des affaires.
Le débat sur la démographie en cours au Bénin depuis quelques moments a occupé une bonne partie du discours du président de l’Assemblée nationale, lors de la cérémonie d’ouverture de la 2e session ordinaire de l’année 2023 de l’institution. Louis Vlavonou dans son analyse a insisté sur la paternité responsable.
Le gouvernement est dans la prévention du Covid-19 au Bénin. Dans ce sens, « Après concertation avec un grand nombre de confessions religieuses et dans le souci de renforcer les mesures…
En Afrique la commémoration des indépendances est beaucoup plus désormais des occasions de bilan des processus de développement. En la matière quel est le chemin parcouru par le Bénin qui s’apprête à fêter ses 60 ans ? Quelle est notamment la contribution des religions ? Krako Achille Sodégla livre une analyse sincère sur la base de ces questions. L’auteur de l’« Étude socioanthropologique du renoncement religieux au sein du catholicisme à Abomey-Calavi, Banamè et Cotonou », thèse de doctorat soutenue au Larred (Laboratoire d’Analyse et de Recherche Religions, Espaces et Développement) de l’Université d’Abomey-Calavi, note et salue la contribution remarquable de la religion à la démocratisation, au dégel des crises et la prospérité par des œuvres sociales. Toutefois, il observe que « Les Églises sont devenues aujourd’hui des entreprises professionnelles et il faut les prendre comme telle et demander fortement leurs contributions (impôt) à la construction de la nation au regard du business et du marché de l’argent en leur sein ». Il stigmatise enfin la pérennisation par les Églises, du programme colonial de diabolisation des cultures africaines, le travestissement du sens de l’évangile par une minorité de leaders pour intoxiquer mentalement et spirituellement les fidèles. Le sociologue conclut que si on ne peut se développer sans sa culture, alors il reste du chemin pour les Béninois trop formatés.
À l’initiative de l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours, des fidèles de plusieurs obédiences religieuses (Islam, Christianisme et Vodun) se sont retrouvés à son siège à Godomey le lundi 18 avril, lundi de Pâques. Discussions, réjouissances et partage de repas ont été au menu de cette rencontre qui vise à promouvoir l’acceptation mutuelle et la tolérance en matière de religion.
Comme annoncé dans notre livraison du mercredi 18 septembre (BI 301) nous poursuivons notre dossier sur la sécurité avec les facteurs susceptibles d’engendrer au Bénin un extrémisme violent endogène (II). C’est une présentation de l’« Étude sur les risques et les facteurs potentiels de radicalisation et d’extrémisme violent en république du Bénin » menée dans le cadre du « Programme de prévention de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et dans le bassin du lac Tchad –(Pprev-Ue II) ».
Bienvenus dans cette troisième partie de notre dossier consacré à la sécurité au Bénin. L’angle reste les facteurs susceptibles d’engendrer un extrémisme violent endogène. C’est une présentation de l’« Etude sur les risques et les facteurs potentiels de radicalisation et d’extrémisme violent en république du Bénin » menée dans le cadre du « Programme de prévention de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et dans le bassin du lac Tchad –(Pprev-Ue II) ».
Cinquième partie du dossier consacré à la radicalisation et l’extrémisme violent au Bénin. Il est question cette fois-ci des conséquences de la longue absence de l’Etat dans les espaces frontaliers à la lumière de l’« Étude sur les risques et les facteurs potentiels de radicalisation et d’extrémisme violent en république du Bénin » menée dans le cadre du « Programme de prévention de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et dans le bassin du lac Tchad –(Pprev-Ue II) ».
Le Bénin n’a pas connu jusque-là les affres d’un extrémisme violent endogène. Mais les facteurs pouvant y conduire dans les prochaines années ne manquent pas. Ce que révèle un rapport financé par l’Union européenne. Il s’agit de l’« Étude sur les risques et les facteurs potentiels de radicalisation et d’extrémisme violent en république du Bénin » menée dans le cadre du « Programme de prévention de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et dans le bassin du lac Tchad –(Pprev-Ue II) ».
Jusque-là, l’État béninois, qui est laïc, ne reconnaît pas les diplômes obtenus dans les écoles islamiques qui « fonctionnent pour l’essentiel, de façon autonome tant du point de vue de leur organisation calendaire que du point de vue du contenu des curricula ».
Jusque-là, l’État béninois, qui est laïc, ne reconnaît pas les diplômes obtenus dans les écoles islamiques qui « fonctionnent pour l’essentiel, de façon autonome tant du point de vue de leur organisation calendaire que du point de vue du contenu des curricula ».
L’extrémisme violent constitue l’une des préoccupations sécuritaires et sociales majeures de notre temps. Toutes les parties du monde en font, à des intensités et fréquences variables, la douloureuse expérience. Au Sahel, cette réalité ne cesse de se perpétuer, de s’ossifier. Pour tenter de le résorber, l’option répressive, militaro-sécuritaire a été longtemps privilégiée. Mais, elle s’avère aujourd’hui inefficace, voire contre-productive. D’où l’intérêt de plus en plus manifesté pour des réponses préventives, notamment l’importance des leaders religieux dans la prévention de l’extrémisme violent et les autres menaces à la paix et à la sécurité.
La crise qui secoue l’Union islamique du Bénin sera bientôt du passé. C’est ce qui ressort de la rencontre qui a eu lieu le lundi 15 avril à la Présidence…
La paix est menacée dans le monde. Depuis Cotonou, la communauté Saint’Egidio prie et lance un appel pour la paix au Bénin, en Afrique et dans le monde entier.
3 millions 500 mille francs Cfa. C’est environ ce que va débourser chaque candidat béninois au Hadj 2024. Le ministre des Affaires étrangères Olushegun Adjadi Bakari a lancé mardi 12 décembre à Cotonou, le processus.
C’est une joie de voir deux frères se réconcilier. Un geste qui, aux dires de l’imam Ousmane Ibourahima, « occupe une place prépondérante dans la paix sociale au point où Dieu exalté soit-il l’a qualifiée de meilleur ». A cet effet, l’autorité islamique salue la rencontre historique entre le président Patrice Talon et son prédécesseur Boni Yayi. « Cette rencontre qui a permis aux deux amis d’antan de fumer le calumet de la paix témoigne de l’humilité et de la profonde sagesse de l’ancien président et de la grandeur d’esprit de l’actuel Président qui a eu l’honneur et le mérite de sa bonne gouvernance témoignée par son prédécesseur », a-t-il apprécié dans son sermon du vendredi 1er octobre. L’imam de la mosquée centrale de Jonquet ne souhaite alors que « cette réconciliation porte bonheur pour tout le peuple béninois dans le concert des nations ».
Face à l’allure expansionniste du terrorisme au sahel et en Afrique de l’Ouest, la solution militaire a exposé ses limites. La considération des groupes de la société civile par les gouvernants dans la lutte contre le terrorisme est nécessaire vu leur « proximité » avec la crise.
Terrorisme au Bénin. Pour lutter efficacement contre les attaques, l’Ong Bénin diaspora Assistance présidée par Médard Koudébi fait huit propositions au gouvernement. Il s’agit entre autres, de la mise à niveau des informations sécuritaires et la sécurisation des commissariats, la mise à disposition des équipements sécuritaires adéquats, la motivation du personnel, la gestion des cas d’attaque, le volet social, la sensibilisation de la population, le renforcement des services de renseignements et l’occupation des jeunes. Voici l’intégralité.
Ahmed Roufai Mani est imam de la mosquée centrale As’salam d’Atrokpocodji (Abomey-Calavi). Il dénonce « une innovation sans fondement » en ce qui concerne le Ramadan, à savoir sa division en trois décades spécifiques. L’imam estime que ce temps de jeûne doit être considéré comme un moment unique au cours duquel l’observance de pratiques vertueuses garantit l’affranchissement de l’enfer. Voici son décryptage.