Islam Info #234

Titre: Islam Info #234
Editeur: Islam Info
Date: 28 avril 2010
numéro: 234
nombre de pages: 12
Sujet: Idriss Koudouss Koné; Bureau Ivoirien du Hadj et de la Oumra; Fédération Ivoirienne Pour l'Organisation du Pèlerinage à la Mecque; Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire; Nuit du Destin
Droits
Détenteur des droits: Éditions ALIF Islam Info
Langue: Français
Source: Frédérick Madore
Contributeur: Frédérick Madore
contenu: C.I.FO.D (Centre Islamique de Formation et de Documentation)
RAN EN
8ème SESSION DE FORMATION “APPRENDRE À LIRE LE CORAN EN 3 MOIS”. DES TECHNIQUES TRÈS SIMPLES ET APPROPRIÉES POUR VOUS APPRENDRE À LIRE LE CORAN EN TROIS MOIS.
Chaque dimanche de 15h00 à 18h30 à 50 m de la mosquée An Nour sise à la Riviéra II
Date de démarrage : Dimanche 09 Mai — Autres formations disponibles : Initiation à la prière musulmane, au tadjwid et à l'Arabe
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Le C.I.FO.D, c’est 7 sessions d'expérience avec plus de 1OO AUDITEURS INITIÉS À LA LECTURE DU CORAN
Vhronïaue du Vendredi
LA FONDATION NOUR AL HAYAT
La fondation de l'Espoir et de l'Espérance
Loin des bruits des caméras, dans la discrétion la plus parfaite, il y a à peu près un an, qu'au cœur de la capitale ivoirienne naissait une fondation, la Fondation Nour Al Hayat (Lumière des versets). Tout un nom symbolique, plein de significations et de sens.
( Suite P.2 )
ARABA 14AUTARATA 20DJOUMADALOULA 1431H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
S P I R
Tout sur rintentrétatum des rêves en Islam
INTERVIEW AVEC...
M. KONÉ TIÉMOKO
(Ministre de la Construction, de l'Urbanisme et de l'Habitat) “La dimension spirituelle dans roeuvre humaine n’est pas mesurable”
COSIM : Institut International de l’Imamat “31”
Un espoir pour la formation des Imams
NOURAL HAYAT-PLATEAU:
La Rotonde des Arts Contemporains, Un espace de rencontres et de développement culturel
PORTRAIT
Qui est Imam At-tirmidhi
LE ROI TCHIFFIZIÉ:
“Lislam est une perte dont les musulmans ignorent la valeur
HOMMAGEA
HADJA NAKOLONGA SANOGO
Une femme de foi et de conviction
L’ASSOCIATION DES ELEVES ET ETUDIANTS MUSULMANS DE COTE D’IVOIRE l’AEEMGlafmtsa rentrée solennelle
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Islam Info N° 234 du Mercredi 28 Avril au Mardi 04 Mai 2010. Du Araba 14 au Tarata 20 Djoumadal Oula 1431
rOTRE PLANETE TOURNE
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PAR ABOU KHALFATH-TM
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Un homme cache le cadavre d'un ami sous son canapé durant dix ans

LA FONDATION NOUR AL HAYAT
La fondation de l'Espoir et de l'Espérance
Loin des bruits des caméras, dans la discrétion la plus parfaite, il y a à peu près un an, qu'au cœur de ia capitale ivoirienne naissait une fondation, la Fondation Nour Al Hayat (Lumière des versets). Tout un nom symbolique, plein de significations et de sens. A la Fondation Nour Al Hayat, des personnes, des hommes et des femmes croyants (des trois grandes religions monothéistes) et des Agnostiques se rencontrent régulièrement, sans protocole, sans condition préalable. Elles y viennent avec leur ferme conviction religieuse ou philosophique, et retournent chez elles sans avoir rien perdu, certes, de leur patrimoine culturel, religieux ou idéologique, en apparence. Mais, réellement et fondamentalement il s'y opère une métamorphose intellectuelle à dose homéopathique. Car sur nos préjugés acquis sur les uns et les autres, se superposent désormais, des paroles bien dites dans un format poli, acceptable, et des images de femmes et d'hommes qui se respectent dans leurs diversités toutes voulues par le Créateur lui-même. Ici on n'a aucune prétention d'enseigner une quelconque obédience. On vient plutôt pour apprendre ce qu'on ne sait pas, ou corriger œ qu'on croyait savoir sur l'autre. Le débat est tellement convivial, qu'il n'est pas rare de voir un chrétien apporter un complément d'information positif sur l'islam à un musulman, ou d'un musulman préciser à un chrétien, que Jésus et Marie sont cités dans tel ou tel verset du Coran. Ici tout
le monde est à l'école de l'humilité. La Fondation Nour Al Hayat peut être fière de sa première promotion d'auditeurs. Bien entendu, il reste beaucoup encore à faire surtout avec ceux-ci. Car le défi à relever c'est de transposer un esprit acquis dans une rotonde transparente à travers des "citadelles en béton armé" de nos différentes cultures. Et c'est possible, urgent, et nécessaire si l'on veut participer activement à la construction mentale du dialogue des cultures, des religions, des exigences de la paix nationale et mondiale. Le chemin pour y parvenir à notre humble niveau c'est déjà de s'inspirer de l'esprit, et de la méthodologie du Fondateur de la Fondation Nour Al Hayat : Rigueur, Toléranœ, Vision, Générosité, et un Amour fou à la fois de la spiritualité, de la culture et de l'humanisme. En un mot comme en cent, la Fondation Nour Al Hayat nous démontre que religion et culture, ne peuvent et ne doivent jamais être des prétextes, quels que soient les contextes pour empêcher que des hommes et des femmes, de quelques obédiences qu'ils soient se rencontrent, se parient afin de construire ensemble la paix et la coexistence religieuse afin que l’espoir et l’es-perance partagés et semés par le fondateur de la fondation NOUR Al HAYAT, depuis une rotonde transparente située au cœur de la capitale ivoirienne, trouvent un écho ici même mais aussi ailleurs.
Amine ! !
A LA SEMAINE PROCHAINE INCHAALAHOU
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Bristol, Grande Bretagne - Le corps d'un homme a été découvert caché sous un canapé alors qu'il était mort depuis près de 10 ans. Il aurait été caché par un ami ayant eu peur d'être expulsé de son logement après avoir logé frauduleusement l'homme décédé.
En 1998, Dennis Pring, 73 ans, vivait avec son ami Alan Derrick dans un immeuble appartenant à la ville. Ce dernier, qui souffre de difficultés d'apprentissage, a pris peur lorsqu'un soir il s'est aperçu que son ami était mort. Craignant d'être expulsé de son appartement pour avoir hébergé un
ami de manière non officielle, M. Derrick n'a trouvé comme solution que de cacher le corps de son ami sous le canapé. Un an après la mort de Dennis Pring, et suite à une plainte des voisins faœ à l'odeur qui se dégageait de l'appartement, une
employée municipale est venue inspecter le logement. Toutefois œtte dernière, qui avait remarqué le canapé retourné, n'a pas aperçu le cadavre et a expliqué l'odeur par des problèmes de canalisations. Ce n'est qu'en 2008, lorsque M. Derrick a déménagé, que le squelette de Dennis Pring a été découvert par une société de nettoyage.
L'état du corps ne permettant pas de connaître les causes de la mort, les médecins pensent toutefois que Dennis Pring est décédé d'hypertension, due à un accident de la route ou à sa forte consommation d'alcool.
Source : zigonet
Un conducteur est licencié car il lisait au volant d'un autobus
West Midlands, Royaume-Uni - Un chauffeur de bus a été filmé lisant un livre, tout en conduisant le véhicule.
Le chauffeur, qui a été filmé par un passager horrifié, tenait un livre entre les mains et le volant à l'aide de ses coudes. "Le type avait l'air dans son monde, complètement absorbé par son livre. Il y avait beaucoup de passagers dans le bus mais il s'en
fichait", raconte l'un des passagers du bus 61. Le chauffeur effectuait un trajet sur l'une des rues les plus traversées de Birmingham.
Après la diffusion de la vidéo sur le site YouTube, le chauffeur, dont l'identité n'a pas été révélée, a été démis de ses fonctions. Des actions disciplinaires pourraient être prises pour mise en danger des passagers du véhicule. "Il est inacceptable pour un chauffeur de se conduire de la
sorte", a déclaré un porte-parole de la compagnie de transports.
Zigonet
PLJ
Deux fous veulent s'évader d'un asile. Ils se disent :
■ - Si le portail est haut, on passe en-dessous. S'il est bas, on passe au-
lira !!!!!::!!!! 111-■ ; ; ; TT*
lagueAp’Art wfi“somB
dessus.
L'un d'eux va voir et revient : - Désolé, on ne peut pas s'évader, il n'y a pas de portail !
Dans le souci de redynamiser l'organisation du hadj . en Côte d'Ivoire dans les années à venir, deux struc- । tures ont vu le jour : la Fédération Ivoirienne pour I l'organisation du Pèlerinage à la Mecque (FIPEM) et 1 le Bureau Ivoirien du Hadj et de la Oumra (BIHO). Suite à la présentation des différents projets, Islam । Info vous invite à découvrir dans la |
prochaine édition leurs particularités : I
* Comment envisagent-ils leur collaboration i avec l'Etat ? I
* Les différents organes exécutifs
☆ Comment fonctionnent ces différents organes . dirigeants ।
* Qu'est-ce qu'ils proposent comme innovation I * Est-ce que leurs actions seront conformes aux 1 aspirations des futurs pèlerins.
* Les points de vue des participants sur les dif- . férents projets ।
* Les perspectives d'une volonté manifeste I d'une éventuelle cohésion entre les acteurs dans 1 l'accomplissement des tâches.
INTERVIEW EXCLUSIVE AVEC
KONEZAKARIA
(Président du Réseau des Ecoles Medersas en Côte
d'Ivoire -REMCI)
❖ « Notre objectif était en tant que pédagogue, de travailler au rayonnement de ces établissements et du système éducatif »
❖ Nous devons avoir beaucoup de structures pour travailler dans le sens du développement, de l'humanitaire"
ensée de la semaine
La perfection est dans trois choses : la patience dans les malheurs, la retenue dans les désirs, la sollicitude envers les
nécessiteux.
La Voix de l'Eloquence, Imam
Ali
LES EDITIONS ALIF - collection mémoire de la Umma
PORTRAITS AUTHENTIQUES DES CHEICKS, GRANDS IMAMS, ERUDITS ET SAINTS MUSULMANS DE CÔTE D’IVOIRE.
Ils ont contribué à l’avancée de l’Islam à travers le pays.
> Qui sont-ils?
> Comment sont-ils devenus imams?
> Pourquoi certains sont-ils considérés comme saints?
A lire prochainement dans Islam Info
'Islam
Cahier de la Religion
Islam
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N° 234 du Mercredi 28 Avril au Mardi 04 Mai 2010
Du Araba 14 au Tarata 20 Djoumadal Oula 1431
Grégorien
Hégirien
Mercredi Jeudi Vendredi i i 28 Avril
29 Avril Lamissa
30 Avril Djouma
Samedi 01 Mai 02 Mai
Dimanch Lundi Mardi e
Ténln
03 Mai
04 Mai Tarata
14 Djoumadal (Ma
15 Djoumadal Ocla
16 Djoumadal (Ma
17 Djoumadal (Ma
18 Djoumadal (Ma
19 Djoumadal (Ma
S HEURES DE PRIÈRE \
SOUBH 05h 15
ZOUHR 13h 00
ASR 16h 00
MAGHRIB 18h 25
ICHA 19h 15 y
DATES IMPORTANTES 2010
Jeudi 16 décembre 2010: Jour d’Achour< HADJ 2010
Départs probables : 24 au 31 octobre 2010
RAMADAN 2010 1er jour du Ramadan 1431:11 août 2010 Séjour de Médine : Tr au 7 novembre 2010
Séiour de la Mecaue : 9 au 14 novembre 2010
10 derniers : 30 août - 09 septembre 1010 Séjour de Mina :14 au 19 novembre 2010
jours du ramadan (Période de la Oumra) Jour d’Arafat : 15 novembre 2010
Nuit du destin: 5 septembre 2010 : fête de la tabaski : 16 novembre 2010
Fête de Radaman: 10 septembre 2010 Retours probables : 22 au 30 novembre 2010
brtrait
L'IMAM AT-TIRMIDHI (F PARTIE)
Un des pôles de compilation d’hadiths
NOM ET GÉNÉALOGIE
Il est l'Imam du Hadith, le Hafiz, Abou Issa Muhammad Ibn Issa Ibn Sawrah Ibn Moussa Ibn Ad-Dahhâk As-SoulamîAt-Tirmidhi. Il est l’un des illustres savants qui occupent une place tout à fait distinguée dans la science du Hadith.
NAISSANCE
At-Tirmidhi est né en l'an 209 de l'hégire, correspondant à l'année 824 du calendrier grégorien. Il est natif d'un village appelé Bough, dans la région de Tirmiz, ville historique située au Sud-est de l'Ouzbékistan.
ENFANCE
At-Tirmidhi a grandit dans un environnement marqué par la science. Ainsi, il a éprouvé très vite un fort désir d'apprendre les sciences islamiques. Il a commencé par s'instruire auprès des savants de sa contrée.
LA QUÊTE DU SAVOIR:
Puis à l'âge de vingt ans, l'Imam a décidé de sortir pour la quête du savoir afin d'étendre ses horizons et enrichir sa connaissance. Ce qui l'a amené à séjourner dans divers pays, à l'image de nombreux Imams et savants.
At-Tirmidhi est parti au Khorasân où il fut l'élève de Cheick Ishâq Ibn Râha-wayh et Muhammad Ibn Amr As-Sawwâq Al-Balkhi. Il n'a pas tardé à se diriger vers Bassora et Koufa en Irak où il s'instruit auprès des savants et mémorisateurs du Hadith, avant d'aller au Hijâz ( en Arabie), puis vers d'autres contrées islamiques.
Pendant ses voyages d'initiation, l'Imam At-Tirmidhi a manifesté beaucoup d'énergie dans l'apprentissage. Il saisissait chaque opportunité pour entendre le Hadith de la bouche de ceux qui en sont experts. Il veillait à
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C’est tous
LES MERCREDIS
DE 8h à 9h
Sanogo Abou Amirat sanoma74@yahoo.fr
consigner la matière scientifique qui lui était enseignée. C'est en Iraq qu'il a connu des grands savants et Imams du hadith qui l'ont initié aux débats juridiques, notamment l'illustre imam Al-Boukhâri. Celui-ci a eu un rôle très important dans le cursus d’At-Tirmidhi. Il est resté en compagnie d'AI-Boukhari des années durant. Leurs innombrables discussions ont permis à At-Tirmidhi d'acquérir une bonne compréhension des opinions juridiques et les sciences du hadith.
SES QUALPTÉS ET SES MÉRITES
L'Imam At-Tirmidhi était connu pour sa droiture, sa piété, son renoncement aux artifices du bas-monde, et son grand dévouement dans la quête du savoir. Il diffusait parmi les gens ce qu'il avait appris.
Il aspirait à l'Agrément de Son Seigneur Allah, pensait à l'Au-delà, et pleurait abondamment par crainte de son Seigneur, au point qu'il perdit la vue.
SES MAÎTRES
At-Tirmidhi est l'élève d'Abou Abdoul-lah Muhammad Al-Boukhâri. Il aurait eu certains Cheicks en commun avec ce dernier, comme Qoutaybat Ibn Saïd. Il a étudié auprès des professeurs de ses propres maîtres tels Muhammad Ibn Amr As-Sawwâq (cité plutôt), Ismaïl Ibn Moussa Al-Fazzâri, Saïd Ibn Abdou-Rahmân, Muhammad Ibn Bachâr, Ali Ibn Hajar, Ahmad Ibn Maniï, Abdoul-Jabbâr Ibn Al-Alâ, Abou Kourayb, Muhammad Ibn Al-Moussannâ et bien d'autres. Il figure également sur la liste des disciples des Imams Mouslim et Abou Daoûd As-Sajastâni.
Sanogo Abou Amirat Sanoma74@yahoo.fr
EN EXCLUSIVITÉ
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L’Imam qui prie derrière ses fidèles
CARAVANE ISLAM INFO À KOUMASSI AÇ HABUL KAHAF - Le journal des musulmans va à la rencontre de ses lecteurs
Dans Islam Info
burate : N°34
Sourate Saba'(SOURATE 34)
La traduction du titre de la Sourate:
Sabâ
Lieu de révélation:
La Mecque, sauf le Verset 6, lequel fut révélé à Médine.
^papelet
L'UNITE DES MUSULMANS (suite et fin)
Dans son dernier sermon à Arafat, le Prophète (saw) disait aux Musulmans assemblés : "... Sachez que vous êtes tous frères, aucun Musulman n'est supérieur à un autre sauf en piété et en bonnes actions... "
3 LA GÉNÉROSITÉ COLLECTIVE :
(S3 V9) :" Vous n'aurez jamais la charité à moins de faire largesse sur ce que vous chérissez. Tout ce que vous faites comme largesses, oui, Allah le sait ".
Le Prophète (saw) a dit : « La meilleure charité est celle accomplie pendant le mois de Ramadan » (Tirmidhy). Abû Hurayra (R.A) tient du prophète (saw) cette parole d'ALLAH :" Montre-toi généreux, ô fils de Adam, et on sera généreux envers toi" (Muslim).
La prière de l'Aïd El Fitr : Elle est recommandée et elle a la valeur d'une prière obligatoire.
La Zakat El-Fitr : Le Prophète (saw) a institué la Zakat El-fïtr pour purifier l'âme du bavardage et paroles licencieuses et pour donner à manger aux pauvres (Abû Daoud).
LA PRIÈRE DE L'AÏD EL HADA :
Enfin n'oublions pas non plus de faire largesse le jour de l'Aïd et de répandre la joie parmi les pauvres : (S22, V3) : " Mangez-en et faites-en un repas à celui qui se contente et distribuez-en aussi à ceux qui
JOURNEE DE LA FEMME MUSULMANE 2010 COMUDA-COMMISSION FEMMES
La commission femme de la communauté musulmane d'Aghien aux deux Plateaux organise la Journée de la Femme Musulmane 2010.
Date : samedi 08 mai, 2010
Lieu : Mosquée
Thème : FEMME ET CONSOLIDATION DE LA CELLULE FAMILIALE
Sous-thème : de la Conférence : Fondements du mariage par l'Imam Moda Kassé
Sous-thème des ateliers : Education des enfants
Objectif principal de la Journée
Contribution de la femme au rayonnement de l'Islam dans notre pays et dans le monde à travers ses rôles d'épouse et de mère
NB : Tenu des stands
Infoline : 22 42 18 43 ou 03 15 21 59 / 07 08 95 35
Ordre chronologique de sa révélation:
Elle fut révélée après la Sourate Luq-mân (sourate 31 )
Nombre de versets : 54 versets
Les mérite de sa lecture:
mendient". Toute personne qui a attesté de l'unicité d'ALLAH et qui croit en lui, appartient à la communauté du Prophète Mohammed (saw) c'est à dire à la maison d'ALLAH. Nous devons donc aimer tous les serviteurs de sa maison, quelque soit leur fonction, leur rang dans la société, leur couleur, leur pays, leur langue: (S30, V22) " Et parmi Ses signes : la création des cieux et de la terre, et la variété de vos langues et de vos teints". Abû Mûsa rapporte ces propos du Prophète (saw) : " Que le croyant soit pour le croyant comme les pierres d'une bâtisse, qui se renforcent les unes aux autres" et, il entrecroisa ses doigts. (Muslim). Al-Nu'mân Ben Bachir rapporte ces propos de l'Envoyé d'ALLAH (saw) :" Tu verras les croyants dans leurs manifestations de compassion, d'affection, et de sympathie, êtres semblables à un seul corps, qui lorsqu'un de ses membres est malade, tout le reste du corps réclame le droit de ne pas dormir et d'être fiévreux. (Muslim)”
4- L'UNITÉ DES MUSULMANS EST SACRÉE:
L'envoyé d'ALLAH (saw) a prévenu les Musulmans du futur: " Après moi, ne venez pas à l'infidélité en vous guettant les uns les autres pour vous frapper". Il a dit aussi :" Celui qui porte les armes contre nous, n'est pas des nôtres" Et il a dit aussi :" Certes, après moi,
Quiconque lit cette Sourate le soir passera la nuit sous la protection d'Allah et de Ses Anges. Il en va de même si on la lit le jour.
Recommandations pour sa lecture:
Il est recommandé de la lire indifféremment tous les jours.
La signification de sa lecture pendant le rêve:
Quiconque se voit en train de la lire en rêve, empruntera la voie des gens pieux et suivra la Religion à la trace.
El Hadj Imam Méité
meiimam@yahoo.fr
il y aura des troubles. Qui alors, restera assis, vaudra mieux que celui qui se lèvera, qui alors qui se lèvera vaudra mieux que celui qui marchera; qui alors marchera vaudra mieux que celui qui court pour y participer. Celui qui pourra alors trouver un asile ou un abri, qu'il y cherche refuge"." Peu s'en faut que la meilleure richesse du Musulman ne soit un troupeau de mouton qu'il mènera au sommet des montagnes et aux endroits arrosés par la pluie et en se réfugiant dans sa foi pour fuir les troubles. (AL BOKARI). Tawban rapporte ces propos de l'Envoyé d'ALLAH (saw) :" Peu s'en faut que les nations du monde ne se liguent un jour contre vous, à la manière d'affamés se conviant à manger du même plat" L'un des compagnons demanda :" Serons-nous en minorité ce jour là, O Envoyé d'ALLAH ? " Il répondit :" Non, vous serez très nombreux, mais sans plus de valeur que l'écume charriée par un torrent et ALLAH enlèvera du coeur de vos ennemis la crainte que vous leur inspiriez et il mettra de la faiblesse dans les vôtres" Un autre demanda :" De quelle nature sera cette faiblesse ? " Il répondit :" L'amour de ce bas-monde et la peur de la mort"
Chers frères la réussite dans ce monde et dans l'autre, est dans l'obéissance totale à ALLAH et en suivant le chemin du Prophète (saw).
AMINE

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bu rate de la semaine
Abou Ismaël
Soûratou-Nouh-N°71- Noé (suite]
C’est la 71ème sourate du Coran. Et elle est la 71ème , dans l'ordre chronologique. Elle comprend 28 versets révélés à la Mecque. Son titre Noûh est tiré du premier verset.
TRANSCRIPTION
TRADUCTION
V .5: Qâla Rabbi Innî Da'awtou Qawmî Laylane Wa Nahâ-rane
V .6: Falam Yazid-houm Douâ-î illâ Firârane
V .7: Wa Innî Koullamâ Daawtouhoum Litaghfira Lahoum Jaaloû Açâbi-ahoum Fî âdhânihim Wa Astaghchaw Thiyâ-bahoum Wa Açarroû Wastakbaroû-stikbârane
V.8: Thoumma Innî Daawtouhoum Jihârane
estions - Réponses
V.5: Il dit: "Seigneur! J'ai appelé mon peuple, nuit et jour.
V .6: Mais mon appel n'a fait qu'accroître leur fuite.
V .7: Et chaque fois que je les ai appelés pour que Tu leur pardonnes, ils ont mis leurs doigts dans leurs oreilles, se sont enveloppés de leurs vêtements, se sont entêtés et se sont montrés extrêmement orgueilleux.
V .8: Ensuite, je les ai appelés ouvertement.
(à suivre )
Abou Ismaël
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C’est tous les mercredis de 8h à 9h
AL BAYANE Rendez-vous Radio Al Bayane 95.7 FM
Abidjan: 95.7 fm Yamoussoukro: 91.7fm
Lundi11h 00 Samedi 11h 00 Mercredi 16h15 : Santé Magazine : Sport actualité : jardin des enfants
Mardi Samedi 09h30 : Hadith de la semaine : Santé Maternelle infantile
Jeudi 21h00 : Femme et Société.
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Abou Ismaël
La direction de rotation de la terre
Et tu verras les montagnes, que tu croyais figées, passer comme des nuages. Telle est l'oeuvre de Dieu qui a tout façonné à la perfection. Il est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites ! (Coran, S.27 : V.88)
Le verset ci-dessus insiste sur le fait que la Terre non seulement tourne autour d'elle-même mais que sa rotation a un sens. La direction du mouvement des principales masses nuageuses situées à 3.500-4.000 m d'altitude va toujours d'Ouest en Est. C'est généralement l'état du temps à l'Ouest que
l'on observe pour établir les bulletins météorologiques.
La principale raison pour laquelle les masses nuageuses vont d'Ouest en Est est la direction dans laquelle la Terre effectue sa rotation. Comme nous le savons maintenant, notre Terre tourne d'Ouest en Est. Ce fait scientifique, récemment établi par la science, a été révélé par le Coran il y a 1.400 ans de cela, à une époque où l'on pensait que la Terre était plate, et qu'elle se reposait sur le dos d'un éléphant.
Source : miracleducoran.com
Q1 : Est-il permis de se mettre à la droite de l'imam dans le cadre de la prière faite pour un mort ?
R1 : En cas de nécessité, on peut se mettre à la droite ou à la gauche de l'imam, si l'endroit est étroit. Mais on doit en principe se mettre derrière lui.
Q2: Y a t il une prière suréroga-toire à faire avant et après la prière du vendredi ?
R2: Il n'y a pas de prière suréroga-toire à faire avant la prière du vendredi selon le plus juste des deux avis émis par les ulémas (à ce sujet). Mais il est recommandé au musulman, une fois à la mosquée, d'effectuer autant de rak'a que possible en marquant une pause après chaque deux rak'a, compte tenu de la parole du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « Les prières du jour et celles de la nuit se font par groupe de deux rak'a » (rapporté par l'imam Ahmad).
Il a également été rapporté de façon sûre que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a donné en de nombreux hadith des indications qui montrent que ce qui est recommandé au musulman arrivant à la mosquée le vendredi c'est d'effectuer autant de prières que possible avant l'arrivée de l'imam. Cependant le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) n'a pas précisé deux ou quatre rak'a ou plus car tout cela est bon. Mais le minimum de rak'a à effectuer est de deux en guise de salut à la mosquée. Quant à la prière facultative à faire après celle du vendredi, elle consiste au minimum en deux rak'a en vertu de cette parole du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « Que celui d'entre vous qui veut prier après la prière du vendredi fasse quatre rak'a » (rapporté par Mouslim, djouma,
s Hadiths de la semaine
Abou Ismaël
le Prophète [&awJ dit:
Abou Said El Khodri , a dit qu'il a entendu l'Envoyé de Dieu dire :
881).
Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) effectuait chez lui deux rak'a après la prière du vendredi. Puisse Allah assister tous à faire ce qu'il agrée.
Q3: Notre employeur nous a aménagé un petit espace réservé à la prière au lieu de travail. Nous sommes quatre et accomplissons régulièrement les prières de zouhr et d'asr sur place. Nous est-il permis religieusement d'accomplir la prière du vendredi sur place, étant donné que nous n'avons pas d'autre alternative et que personne n'avait accompli ladite prière sur cet espace?
R3: Si une grande mosquée existe dans votre ville, vous devriez vous y rassembler pour accomplir la prière du vendredi car il ne vous est pas permis de répéter cette prière ailleurs. Si, en revanche, la prière du vendredi n'est pas célébrée dans la ville, vous avez l'obligation de l'organiser car il ne vous est pas permis d'y substituer la prière du zouhr. En effet, la célébration de la prière du vendredi est une obligation pour les musulmans dans leurs villages, à condition de la présence d'un groupe assez nombreux. Aucun argument valable ne permet d'en préciser le nombre. Par conséquent, la présence de trois personnes ou plus suffit pour valider la prière effectuée à ce titre.
Il n'est pas permis à celui qui a l'obligation d'y participer de la remplacer par la prière du zouhr sous prétexte que le nombre de personnes voulant l'organiser est inférieur à 40, selon le plus juste des avis émis par les ulémas à ce sujet.
Q4: combien de personnes faut-il pour pouvoir célébrer la prière de
« Si l'un d'entre vous voit ce qui déplait à Dieu, qu'il le combatte de ses mains; si cela ne lui est pas possible, que ce soit par la langue, et si
vendredi ?
R4: « S'agissant de l'établissement d'un nombre (de personnes) pour l'organisation de la prière du vendredi, nous ne connaissons aucun texte qui fixe un nombre précis. L'absence d'un tel texte a occasionné une divergence de vues au sein des ulémas à propos du nombre (de personnes) dont la présence conditionne la validité de cette prière. Selon un des avis émis à ce sujet, elle peut être célébrée avec la présence de trois résidents. Cet avis est attribué à l'imam Ahmad et choisi par al-Awzai et Cheikh al-islam Taquiddine Ibn Taymiyya en raison de la parole du Très Haut : « Allez (vous livrer au rappel d'Allah ». L'impératif est ici exprimé au pluriel et la pluralité se réalise avec une présence minimale de trois personnes»
Q5 : « Si j'ai effectué le witr au début de la nuit puis désirais reprendre les prières par la suite, que faudrait-il faire ? ».
R5: selon le Cheikh ibn Baz : « Si vous avez effectué le witr au début de la nuit et si Allah vous a facilité la reprise des prières à la fin de la nuit, effectuez autant de chafa qu'Allah vous en aura donné la possibilité, mais n'y ajoutez pas de witr compte tenu de la parole du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « Il ne peut pas y avoir deux witr au cours de la même nuit » et compte tenu encore de ce hadith rapporté par Aïcha (PA.a) selon lequel le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) accomplissait deux raka'a après le witr en restant assis. Ceci visait( mais Allah le sait mieux ) à montrer aux gens la permission de prier après avoir effectué le witr. » Allah le sait mieux.
(Source: Madjmou' fafawa de Cheikh Ibn Baz, 11/311).
cela encore ne lui est pas possible, que ce soit avec son cœur, c'est là le minimum imposé par la foi ». ( 40 hadith de Nawawi)
bua de la semaine
Abou Ismaël
Lorsque le tonnerre gronde, le musulman peut réciter la doua suivante :
« Soubhâna l-ladhî yousabbi-hou r-raadou bi-hamdihi wa-l-
malâ'ikatou min khîfatihi ». »)"
bssaire
le terme «Fitrah »
Ce terme désigne la nature primordiale, c'est-à-dire la Nature profonde de l'homme, tel qu'il fût créé par Dieu en Adam. Cest l'Etat d'harmonie entre l'homme, la création et Dieu. L'Islam se défini comme la religion de cette norme primor-
estez vos connaissances Abou Amirat
1/ Dans le Coran combien de types de personnes ont droit à la Zakât ?
21 le fait de courir pour ne rater la prière à la mosquée est-il permis ?
3/ Quel compagnon du Prophète a transmis le plus de hadiths ?
P^onses aux questions du numéro précédent
R1: Quand on va trouver que l'Imam, dans la prière de vendredi (Djoumat), a déjà quitté la génuflexion de la dernière rakat, on fait une prière de Zouhr (4 rakats). Selon l'opinion de l'Imam Malick.
R2 : Ce sont les prières à 4 rakats, Zouhr, Asr et Ichâ qu'on a le droit de raccourcir à 2 rakats au cours des voyages.
R3 : Le mariage de la femme sans un tuteur ou quelqu'un le représentant n'est pas légal en Islam. Car œ sera le manque d'un des éléments
Traduction:"« Gloire et pureté à Celui Que le tonnerre glorifie par sa louange, et aussi les Anges sous l'effet de sa crainte. » (partie du verset 13 de la sourate « Le Tonnerre » « Ar-Ra'd
Abou Ismaël
diale. Selon la tradition musulmane, les enfants naissent en harmonie avec la nature profonde et c'est l'éducation qui fait d'eux des juifs, des chrétiens, etc.
Les concepts du Dharma universel des hindous ou du Tao chinois correspondent à cette notion.
4/ Selon le Prophète, un carac-tère bouffe les bonnes œuvres comme du feu dans le fagot. Le quel?
5/ A quelles conditions n'a-t-on pas l'obligation de se rendre à la prière de vendredi ?
La réponse dans le N° 235
fondamentaux pour la validité de œtte union.
R4 : Le Calife Oumar Ibn Al-Khat-tab était en prière de Soubh (5h du matin), au moment où il a été assassiné.
R5 : Hanzalat, c'est le nom du compagnon dont les anges ont fait le bain rituel parmi les 70 martyrs après la bataille de Ouhod.
Sanogo Abou-amirat Sanoma74@yahoo.fr
Islam Info N° 234 du Mercredi 28 Avril au Mardi 04 Mai 2010. Du Araba 14 au Tarata 20 Djoumadal Oula 1431
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DE LA COMMUNAUTE
CÉRÉMONIE DE LANCEMENT OFFICIEL DES ACTIVITÉS.
L’AEEMCI a fait sa rentrée solennelle
PLATEAU
Le dimanche 28 Mars 2010, s'est tenue une importante cérémonie de lancement officiel des activités de l'Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI) au Centre de Conférence du Ministère des Affaires Etrangères à Abidjan(plateau). A cette occasion, le nouvel Amir, El Hadj Kamagaté Vahama a présenté la nouvelle vision de l'AEEMCI, des membres du comité exécutif et du conseil consultatif ainsi que le programme annuel d'activités et les projets qu’elle aspire réaliser.
Le pari de toute jeunesse consiste à relever le défi auquel elle se trouve confrontée. C'est pour se conformer à cette tradition que l'Association des
Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI), a procédé au renouvellement de ses instances dirigeantes et à la passation de charge entre le nouvel et l'ancien Amir. Le nouveau bureau a organisé sous l'œil vigilant de ses aînés sa rentrée solennelle pour l'année 2010. A cette occasion, les différentes allocutions des intervenants à savoir le Président du Comité d'Organisation, le Président de l'Amicale des Anciens Aeemcistes, le Président du Conseil d'Administration et des Commissaires œntraux aux comptes se sont résumées à des messages de soutien et d'encouragement aux actions futures de l'association. En outre, l'assistance a suivi avec intérêt le palmarès du nouvel Amir avant de comprendre la nouvelle
Photo de famille du nouvel Amir El Hadj Kamagaté Vahama et son bureau lors de la rentrée solennelle
vision de l'AEEMCI. Ace sujet,Kamagaté Varna a indiqué que l'AEEMCI se positionnera désormais comme une association d'esprit des leaders. Aussi, il a procédé à la présentation
des membres du Comité Exécutif et du Conseil Consultatif avant d'étaler le contenu du programme annuel d'Activités. Par ailleurs, il a lu les différents projets de l'AEEMCI. Dans cette
logique, il a cité l'organisation des séminaires, des activités quotidiennes. Le projet Al hadid consiste à créer une base de données des anciens et des nouveaux Amirs Aeemcistes. Le projet (Nahl) dont l'objectif principal est l'optimisation des ressourœs à l'Aeemci et le projet (Zamzam) qui permettra d'établir un pont entre les anciens et les nouveaux Aeemcistes. Le dernier projet est appelé Al Zaharar dont l'objectif est de satisfaire les besoins en équipement matériel et surtout de créer un cadre agréable de travail. A côté de ces projets ont été cités le projet Al llim qui consiste à exhorter tous les militants et militantes à lire le Coran en arabe et le projet Al Fadl qui vise à promouvoir des emplois pour les jeunes. Les photos de famille et la séance de restauration ont mis fin à cette cérémonie.
Koulibaly Y Khayder
ABOBO
PRÉSENTATION DES ACTIVITÉS ANNUELLES
La section AJMCI-Abobo a présenté son programme d'activités 2010
Le samedi 27 mars 2010, la section de l’AJMCI de la commune d'Abobo a organisé une cérémonie de lancement officiel de ses activités annuelles. C'était en présence de nombreux fidèles musulmans à la mosquée FITYA d'Abobo près de la station service Pétro Ivoire.
La tradition a été à nouveau respectée. Avant d'engager des initiatives récréatives et éducatives, il apparaît idoine de les signaler préalablement aux coreligionnaires afin que ceux-ci
puissent les accompagner des bénédictions. C'est œ qu'ont su faire le président Cissé Daouda de la section Ajmci-Abobo et ses collaborateurs. Pour la circonstance, une conférence a été organisée. A œt effet, le conférencier a décortiqué avec plus de rigueur la quasi-totalité du contenu des activités de l'AJMCI pour l'année 2010. Pour ce faire, il a procédé d'abord à l’annonce du programme des séminaires de formation par zones spécifiques. D'abord, œs séminaires se tiendront consécutivement
dans l'intervalle de quatre mois à savoir les 25 avril, 30 mai, 27 juillet et 25 Août en fonction des zones 1, 2, 3 et 4. En outre, la seconde vague des séminaires débutera le 31 octobre et s'achèvera le 28 novembre pour les zones 5 et 6. Par ailleurs, viendra la tenue des conférenœs des sous-comités dans des cibles bien définies. Une sortie de daawa est prévue du 04 au 08 Août. Celle-ci sera suivie d'une opération de don de sang, des séances de vaccination ainsi que des consultations médicales gratuites.
La section AJMCI d’Abobo plus mobilisé que jamais
Selon le Président de la section AJMCI-Abobo, cela émane d'une nécessité de faire des dons, de combattre les fléaux sociaux et de sensibiliser la jeunesse. Poursuivant, il a situé le rôle et le mode de fonctionnement des différents départements de leur association. A cette occasion, le Professeur Watta (Président de la coordination CNI-Abobo) a non seulement rassuré les jeunes du soutien infini des aînés et sages mais a aussi prôné l'union et le courage pour un avenir meilleur. C'est sur la lecture d'une motion de soutien aux dignitaires musulmans qu'a pris fin l'assise.
Koulibaly Y Khayder
LIPCI -YOPOUGON
JOURNÉE SPORTIVE
La prédication à travers le football
La section locale de la Ligue Islamique des Prédicateurs en Côte d'Ivoire (LIPCI) de Yopougon ne cesse de montrer l'universalité de l'Islam à ses adeptes. En plus de ses activités purement religieuses, elle vient d'organiser une journée sportive. Cette initiative a été beaucoup appréciée par les différentes sections d'associations islamiques de la ville d'Abidjan et banlieues ayant pris part à cette journée de sport.
La prédication est la tâche qu'ils se sont assignés. Ils empruntent donc tous les voies et moyens, dont le
sport, pour réussir œ pari. C'est dans œtte optique que la coordination de la Ligue Islamique des Prédicateurs en Côte d'Ivoire (LIPCI) à Yopougon, a organisé une journée sportive le Samedi 20 Mars 2010. Les festivités de cette journée entièrement consacrée au Football, se sont déroulées au stadium de l'institut islamique Hidaya-toun-Nach-ine, à Yopougon Attié. Selon le président de la LIPCI-Yopou-gon, Imam Diarrasouba Yacoub, leur initiative intervient dans le but d'échanger avec les frères appartenant à une même communauté. « Lequel échange est indispensable pour notre communauté », a-t-il souligné. Sur
Le président Diarrassouba Yacoub a soutenu les joueurs
huit (8) équipes invitées à œ tournoi, six ont répondu favorablement, à savoir l'AJMCI section Yopougon, le CNI-COCY, les sections LIPCI d'Ad-jamé, de Bingerville, d'Anyama et de
Yopougon (l'organisatrice). Celles d'Abobo et de Marcory n'ont pu répondre à l'invitation. Le trophée couronné d'une enveloppe a été remporté par la LIPCI d'Adjamé qui a
battu celle de Yopougon par le score de 2 à 1. La LIPCI Anyama a été désignée équipe Fair-play. Le joueur Dir-rassouba Abdoul Hamid de la LIPCI Yopougon, avec 2 buts à son compteur, a reçu le trophée du meilleur buteur.
Imam Grambouté Sanoussy, président du comité d'organisation s'est dit satisfait de l'esprit de conciliation et de fraternité qui a dominé la manifestation. L'organisation des lipcistes de Yopougon a été saluée et encouragée par les participants. Les différentes prestations des joueurs ont donné, a cette journée récréative et sportive, tous ses caractères de noblesse.
Sanogo Abou Amirat Sanoma26@hotmail.com
PLATEAU NOUR AL HAYAT
EXPOSITION D'ART CONTEMPORAIN DE L'INDE
La Rotonde des Arts Contemporains”, un espace de rencontres et de développement culturel
Depuis le 22 Avril jusqu'au 30 juin, sur le thème de « la Danse des Couleurs», la Rotonde des Arts Contemporains offre aux amateurs d'art et au grand public, une série d'œuvre dont la plupart vient de l'Inde.
L'ouverture de cette importante cérémonie a été placée sous la présidenœ du Premier Ministre Seydou Elimane Diana, grand connaisseur d'art. Dans l'allocution d'ouverture, il a démontré son admiration pour l'Inde, son potentiel économique, technologique, culturel et artistique. Ensuite il a particulièrement remercié les organisateurs de cette exposition. Selon l'organisateur, le Pr. Yacouba Konaté, le volontarisme qui motive l'organisation de la présente exposition d'artistes contem-
Bhupesh Kavadia
porains de l'Inde à Abidjan participe à l'animation du débat nord-sud d'une part, du débat sud-sud d'autre part. Il
précise que la Rotonde des arts contemporains propose une série d'œuvres qui renvoient à plusieurs registres de l'art contemporain en Inde, tandis que les miniatures d'inspiration traditionnelle font système avec les paysages mythiques d'un réalisme merveilleux. Le public venu nombreux assister à ce vernissage, et composé d'amateurs et de professionnels de l'art était visiblement émerveillé devant la maîtrise dans l'utilisation des couleurs et de la sculpture. On peut citer entre autres les œuvres de Bhupesh Kavadia avec son «Story Teller Série II» qui symbolise la partition entre l'Inde hindou et le Pakistan musulman. Justement à propos de ce grand sculpteur Anne Vilsball écrit : “C'est un visionnaire, un pionnier dont le travail artistique porte les noms tel que :
Hommage aux sensibilités déclinantes, Avec les murmures et les promesses de la vie et de la mort, Maman où est la sortie du labyrinthe? “C'est une quête philosophique sur la nature de la fragilité humaine, du désir et des aspirations”. Il faut signaler enfin que la Rotonde des arts contemporains est un espace de rencontre et de développement culturel aménagé par la fondation NOUR AL HAYAT. C'est aussi et surtout le seul point de rencontres artistiques et culturelles pour le dialogue des cultures, probablement en Côte d'Ivoire et en Afrique de l'Ouest. Ce n'est donc pas par hasard qu’il compte parmi ses partenaires permanents, la fondation Nour Al Hayat, IPS (Industrial Promotion Service) PROSUMA, et la BIAO. Mais pour œtte exposition
Le «Story Teller Série II» qui symbolise la partition entre l'Inde hindou et le Pakistan musulman.
de la “danse des couleurs”, l’espaœ a bénéficié de l'appui de nouveaux partenaires : OLEAN OGILVY, EVEREST, DELHI DARRAR, etOLAM, en plus de ses partenaires permanents.
Konaté Mahamadou
LA REMISE OFFICIELLE DE LA MOSQUÉE
Koné Tiémoko remet la mosquée Fatima à la communauté de Taliré
KONE TIEMOKO
“Dieu est l'Alpha et l’Oméga”
La remise officielle de la mosquée Fatima à la communauté musulmane de Tafiré à eu lieu le vendredi 2 Avril 2010 à l’esplanade de ladite mosquée, cette remise s’est déroulée dans une ambiance conviviale et fraternelle en présence de nombreuse personnalité.
“Oui, nous acceptons avec joie cette mosquée que le frère Koné Tiemoko nous offre et nous saurons en faire bon usage. Nous prions Allah afin qu'il donne longue vie et promotion au Ministre Koné” C'est en ces termes que s'est exprimé l'imam principal de la ville de Tafiré, El Hadj Oumarou Bengali. C'était à l'occasion de la remise officielle des clés de la mosquée Fatima à cette communauté par le ministre koné Tiemoko. Ce lieu de culte en l'honneur d'Allah, est une belle œuvre architecturale avec de belles couleurs, des toilettes confortables, un dôme très esthétique, le tout sur une surface totale d'environ 300 mètres carrés. Elle peut accueillir au moins cinq œnts personnes le jour de vendredi. Cette mosquée, le ministre l'a offert en l'honneur de Fati-mata zahara, la fille du prophète Muhammad (saw) qui est en même temps l'homonyme de sa défunte mère. Il est à noter, selon différentes interventions, que le ministre Koné n'a pas attendu d'entrer au gouvernement, avant d'entamer la construction
Par kemebrama@hotmail.com
KONÉ SEYDOU, chef de Canton de Tafiré “Notre fils est resté humble toute sa vie”
L'orgueil est le manteau de Dieu et la grandeur est son toit, et tout homme qui essaie de se couvrir de grandeur et d'orgueil, Dieu le casse. Notre fils l'a si bien compris qu'il est resté humble toute sa vie. Il se comporte comme Allah l'a recommandé. Tant qu'il continuera à agir ainsi, il sera toujours parmi les premiers et inch-Allah il continuera de progresser dans la vie.
IMAM TRAORE, imam adjoint au Plateau
“Le Ministre Koné Tiémoko n'est pas à son 1er geste” I____________________ Pour ceux qui ne le savent pas, le Ministre koné Tiemoko n'est pas à son premier geste. Et, en tant que membre de la communauté du Plateau, nous ne pouvons pas nous taire sur tout ce qu'il a fait pour nous, tant pendant les mois de Ramadan que pendant les fêtes de Tabaski. Sachez qu'en ces occasions, il offre chaque fois des moutons à de nombreuses personnes, le tout dans l'anonymat et c'est en cela qu'au nom de lïmam Cissé Djiguiba, nous sollicitons son entrée dans le Conseil d'Administration de la communauté musulmane du Plateau.
La belle mosquée Fatima offerte par le Ministre Koné Tiémoko à la communauté musulmane de Tafiré.
de cette demeure d'Allah. Celle-ci était achevée avant sa nomination dans le tout dernier gouvernement, il y a à peine deux mois.
La cérémonie elle-même s'est déroulée devant une forte délégation de tous les quatre coins du pays et notamment des villes voisines de Fer-késsédougou, Korhogo, Kong, Nia-kara, etc. Abidjan était représentée par une forte délégation dans laquelle on distinguait les membres de la communauté musulmane du Plateau, conduite par l'imam Traoré, adjoint à El Hadj Cissé Djiguiba, l'imam du Plateau. Celle-ci était accompagnée pour la circonstance par El Hadj Kader
Lors de la cérémonie de remise de la mosquée Fatima à la communauté musulmane de Tafiré, nous avons recueilli des propos de certains participants à la manifestation
KONE LAMISSA, frère aîné du donateur: «Nous sommes honorés »
Je suis heureux de
tout ce qui se dit sur mon frère. Le geste qu'il vient de poser est en l'honneur de toute la famille et au-delà, de tout Tafiré. Ce geste ne nous étonne guère pour nous qui le côtoyons depuis toujours. Nous sommes donc honorés et prions Allah afin qu'il continue dans cette voie.
KONÉ CARDOSI,
Maire de Ferké:
«Il a construit . - |
cette mosquée avant
qu'il ne soit H
ministre »
J'éprouve ce soir une profonde satisfaction dans la mesure où islamique-ment ce n'est pas toujours donné de voir nos cadres, nos fils, nos aînés faire des dons de mosquée. C'est donc une excellente chose et cela nous interpelle tous pour que chacun à son niveau puisse apporter beaucoup plus pour la foi et pour Dieu. Il faut le savoir le grand frère Tiemoko a construit cette mosquée avant qu'il ne soit ministre. C'est une coïncidence si nous inaugurons cette mosquée pendant qu'il est entré au gouvernement. Son geste nous donne beaucoup de force et de courage. Et surtout permet beaucoup d'initiatives , pour que nous aussi à notre niveau, avec nos modestes moyens, nous puissions construire de tels lieux de cultes.
Doumbia, imam de la gendarmerie d'Agban. Ce dernier, après les différentes étapes de la remise de la mosquée, notamment les quatre lectures complètes du saint coran, a prononcé une conférence sur le rôle de la mosquée dans la société. Les fidèles ont appris entre autres choses, qu'une mosquée est un lieu de socialisation et d'unité des membres de la communauté.
De nombreux témoignages ont été faits pour rendre hommage au donateur qui s'est toujours caractérisé par sa discrétion.
kemebrama@hotmail.com.
SYLLA
\ MOUSTAPHA
( j (Sous préfet de
Tafiré):
C'est un
• j bâtisseur discret
।Si je veux tout dire de monsieur Koné Tiemoko, je crains de dire plus qu'il n'en faut pour un administrateur. Je suis arrivé ici à Tafiré le 27 novembre 2007 alors que ma résidence était désaffectée. C'est le ministre Koné qui a mis sa première résidence à ma disposition avec tous les meubles et toutes les commodités. En plus, il m'est venu plusieurs fois en aide surtout au niveau de l'école. Je pense que c'est un exemple à suivre. Au plan religieux son exemple doit faire tache d'huile dans la mesure où tout homme à une foi. Je pense qu'il lance un appel aux autres cadres. Si d'aventure Dieu me donnait les moyens, je ferrai en sorte de faire comme lui. Je pense que le qualificatif que les jeunes lui ont donné à savoir «le bâtisseur discret» est le meilleur qui lui convienne.
ABONNEMENT DIRECT
CONTACTS 60-14-89-22
A l'occasion de la remise de la mosquée qu'il a offerte à la communauté musulmane de Tafiré, le ministre KONE Tiémoko a bien voulu se prêter à nos questions
Monsieur le ministre, peut on savoir pourquoi vous avez offert cette belle mosquée à la ville de Tafiré?
J'avais constaté que dans cette zone (NDLR Soba), il n'y avait pas de mosquée. Et comme vous le constatez, il y a un hôpital à côté. Et j'ai également constaté que tous ceux qui venaient à l'hôpital étaient obligés de prier dans la cour. Alors, j'ai pensé que si un jour j'avais les moyens, je construirais une mosquée qui permettrait à tous ceux qui habitent la zone de prier dans des conditions acceptables, y compris les malades qui viennent à l'hôpital. Par ailleurs, cette mosquée permettra à ceux qui vivent également chez moi, de prier et de se recueillir dans un lieu approprié.
La construction de cette mosquée ne constitue-t-elle pas un appel aux autres cadres?
A un œrtain moment de la vie, on a envie de faire quelque chose. Dans mon cas, j'ai voulu construire une mosquée et par la grâœ de Dieu j'ai réalisé œ rêve. Je considère que c'est quelque chose qui intervient à un moment ou un autre dans la vie de quelqu'un comme une donnée. Cependant, je ne pense pas que ce soit une invitation particulière aux cadres parce qu'on peut poser d'autres actes qui renforcent la religion sans que ce soit obligatoirement la construction d'une mosquée.
Monsieur le Ministre, vous êtes banquier de profession, ce qui signifie que vous avez suivi des études en finances qui sont des sciences exactes. Vous êtes donc issu de la culture du rationalisme, du pragmatisme. Alors, comment peut-on expliquer votre croyance en Dieu qui est immatériel?
Je crois que la dimension spirituelle dans l'œuvre humaine n'est pas mesurable. Tout bon scientifique que peut être quelqu'un ou tout bon cartésien qu'il peut être, doit savoir que la dimension spirituelle, l'existence de Dieu et la foi, sont des parties indissociables de la vie d'un homme. Je suis croyant et j'ai toujours cru que tout œ que nous faisons sur terre, tout œ que nous avons, que ce soit ici ou dans l'au-delà, est une œuvre de Dieu. Et si l'on ne prend pas en compte œtte dimension, la vie pour moi n'a plus beaucoup de sens. Donc, je crois que c'est important, cette dimension. Par conséquent, Quel que soit ce que je fais, j'y introduis la dimension de Dieu. C'est Dieu qui donne; c'est Dieu qui inspire. Dieu est au départ et à l'arrivée. Il est comme on le dit l'Alpha et l'Oméga.
Ce qui voudrait dire que vous faites appel à Dieu dans la gestion de vos affaires quotidiennes?
Absolument! Je crois que chacun d'entre nous, dans son fort intérieur, lorsqu'il est en face d'un bonheur, d'une difficulté, d'un malheur, ne peut pas ne pas implorer Dieu. Parce que Dieu est le seul qui peut nous permettre d'atteindre nos objectifs.
Vos charges vous permettent-elles de pratiquer les obligations liées à l'Islam telles que les cinq prières quotidiennes et le jeûne du mois de Ramadan?
Je crois en mon humble niveau que
Le Ministre Koné Tiémoko “à un certain moment de la vie, on a envie de faire quelque chose”.
œla ne devrait pas poser de problème. C'est vrai qu'avec œrtaines fonctions, il est difficile aux heures de prière de se lever et d'aller immédiatement faire les prières. Mais je crois que œ qui est important, c'est de pouvoir se recueillir à un œrtain moment et de faire les prières. De mon côté, j'essaie de respecter les heures de prières. Mais si œ n'est pas possible de le faire en temps exact, conformément à œ qu'on nous enseigne, il faut toujours trouver un moyen de le faire après, œtte fois-ci dans un écart acœptable et se œnfes-serà Dieu.
Monsieur le ministre, il y a une constante qui fait l'unanimité autour de votre personne. C'est votre humilité. Comment justifiez-vous cette attitude?
Je remercie toutes les personnes qui pensent que je suis humble. J'estime que œla relève de la misériœrde de Dieu qui nous guide dans notre vie. C'est une grâœ de Dieu et je pense que le plus difficile est de rester dans œtte voie à partir de maintenant et je prie Dieu afin qu'il me guide toujours sur œ chemin. Pour œ faire, j'aimerais faire mienne œtte vérité d'un de nos sages qui affirme que « Dieu crée chacun de nous avec une corde à ses deux extrémités. L'une au niveau de la tête, et l'autre à ses pieds. » Quand on se fait grand, Dieu vous tire vers le bas par les pieds et quand on se fait petit, Dieu vous tire vers le haut par la tête. C'est une leçon que nous devons tous méditer.
Quel sens accordez-vous à la famille dans votre vie?
Je œnsidère que la famille est le creuset dans lequel on commence à vivre. C'est là qu'on apprend tout. C'est la culture et un œrtain nombre de principes de la vie qu'on apprend dans le œrde familial. Donc, je suis très famille et je œnsidère que c'est la meilleure façon de former les gens au fur et à mesure qu'ils accèdent aux différents stades de la vie.
Est-ce que vous incluez la dimension spirituelle dans l'Education de vos enfants?
Bien sûr! Tous mes enfants ont été éduqués dans œ sens. C'est le devoir d'un père de le faire. Une fois devenus grands, ils ont une religion dont ils ont la culture qui peu les guider. Il peut arriver qu'ils fassent des choix, mais jusqu'ici je n'ai pas eu le sentiment que l'un d'entre eux se soit écarté de œtte voie.
Avez-vous déjà lu Islam Info?
Oui j'ai déjà lu Islam Info!
Comment trouvez-vous ce journal?
Je trouve qu'au niveau islamique, islam info donne un œrtain nombre d'informations que le fidèle peut ne pas savoir dans le quotidien avec les autres journaux. Par œnséquent, il a sa plaœ dans la lecture du fidèle musulman. C'est une parution qui fait notre fierté.
Par kemebramaàhotmail.com
Islam Info N° 234 du Mercredi 28 Avril au Mardi 04 Mai 2010. Du Araba 14 au Tarata 20 Djoumadal Oula 1431
INSTITUT INTERNATIONAL DE L'IMAMAT EN AFRIQUE
Un espoir pour la formation des Imams
De nos jours la formation professionnelle s'impose dans tous les domaines d'activités. Mais il y a certains cadres dont le besoin se fait sentir le plus. Il s'agit du cadre religieux. C'est pourquoi, la création d'un institut par le Cosim est primordiale pour compléter non seulement la formation des imams mais également pour mieux les préparer à affronter toutes les questions du millénaire.
L'institut International de l'Imamat en Afrique est situé à la Riviéra Bonou-min, dans la commune de Cocody. Il est conçu pour évoluer selon deux
phases. La lere est celle du projet pilote qui a débuté avec les formations théoriques. Elle va durer 2 à 3 ans,
Les Imams et les prédicateurs à l’école
C'est une phase importante pour le projet selon les responsables. Dans la
Avis des auditeurs
Par Sanogo Abou Amirat
» EL HADJ IBRAHIM KONAN (Imam de la mosquée Arafat à Yopougon - Maroc)
Lorsque je suis arrivé à l'Islam, par la grâce d'Allah, il n’y avait pas d’institut qui forme les imams.
Je suis très heureux pour la création de cet institut. J’ai quitté le christianisme où j’ai reçu une formation de pasteur. Lorsque je suis arrivé à l'Islam, par la grâce d'Allah, il n’y avait pas d’institut qui forme les imams. Mais maintenant, c’est le cas. Je voudrais remercier le COSIM avec à sa tête le Cheick Aboubacar Fofana, pour l'œuvre immense qu'il vient d’accomplir. Cette institution académique est venue au moment opportun. Elle permettra aux imams d'avoir une base de données sur leur profession. On ne peut pas être imam ou un religieux devant toute une communauté sans connaître, au moins, les bases qui constituent la mission et le travail qu'on a à faire à l'endroit de la communauté.
Il faudrait penser chaque jour comment pérenniser cet institut et lui permettre de remplir son rôle. Parce qu'il a beaucoup à donner. Quant à nous, nous sommes là pour des propositions pour les 31 afin qu'il puisse assurer la mission pour laquelle il a été mis en place.
Les locaux provisoires des 3I
mesure où elle permettra de faire tous les réglages nécessaires pour le bon fonctionnement de l'institut.
On entend par réglages, le test du programme : «Nous avons conçu un
» DOLÉ MOHAMED
(Auditeur, Aumônier militaire et imam du camp dAkouédo) :
L'imam en tant que boussole de la communauté doit apprendre toujours. Il doit savoir la bonne méthode de communication avec les membres de la communauté.
Quand on veut exercer une profession comme l'imamat, il faut en avoir les capacités intellectuelles. Les 31 Afrique vient nous donner cette occasion. Les enseignants sont à la hauteur. Je salue, à travers votre
» OUATTARRA YACOUB
(Auditeur, Imam de la mosquée de Vridi - Cité) :
Tous les imams doivent apprendre et ce que nous apprenons ici est formidable. C'est une découverte idéale pour moi personnellement. On connaît beaucoup de chose. Mais il y a énormément des choses qui nous manquent. Mais les 31 d'Afrique nous a ouvert une grande porte de requête du savoir.
Je suis satisfait des cours dispensés ici au 31.
» SANOGO LACINA
(Auditeur, Imam du quartier Biabou à Abobo)
Je suis heureux d'être étudiant à l'Institut International de l'Imamat en Afrique. Cela a ouvert, à nouveau, mon esprit. Mon intelligence a été revivifiée grâce à cette institution académique. La première semaine où j'ai commencé les cours, j'ai appris plein de choses. J'ai senti cela dans mon sermon. Les fidèles ont su immédiatement que j'entrepre-
programme, il faut que nous voyons sa validité, pour l'étoffer, le corriger et le compléter durant les années à venir », a dit le directeur Dr. Cissé Abdul Karim.
LA CIBLE DES 31 AFRIQUE
L'auditoire ciblé essentiellement par l'institut est constitué par les imams, les aumôniers, les prédicateurs, les animateurs de la communauté musulmane à savoir les gestionnaires de mosquées et les muezzins. Le grand public musulman ou non musulman intéressé par les activités des 3i est aussi le bienvenu.
Le projet est bien adapté par les responsables face aux besoins réels du terrain. L'institut forme d'abord pour l'emploi, les imams et les animateurs de la communauté musulmane. Un bon fonctionnement à ce niveau
L'imam en tant que boussole de la communauté doit apprendre toujours, canal Islam Info, l'initiative du COSIM.
C'est une découverte idéale pour moi personnellement.
>ABDUL-RACHID
(Auditeur, Imam à Marcory)
Je suis satisfait des cours dispensés ici au 31. L'explication et le savoir que le professeur donne sont importants. Je ne regrette absolument pas mon inscription. C'est comme si je ne savais rien même tellement l’enseignement est riche. Je salue le travail abattu et je m'en réjouis.
ïi
Mon intelligence a été revivifiée grâce à cette institution académique.
nais quelque chose de nouveau. Je remercie les responsables pour ce qu'ils nous ont offert.
Les locaux des 31 sont situés au centre Arafat de Bonoumin
pourra permettre de voir en terme d'installation toutes les infrastructures dont les 3i a besoin pour un fonctionnement optimal. En œtte phase de projet pilote, l'animation avait besoin d'un collège de personnes ressource qui mettraient leur énergie, et surtout leur expérience au bénéfice de l'institution. Et c'est œ qui a été fait en un temps record. La premère activité a été de former les enseignants de l'institut pour acquérir un certain nombre de principe pédagogique de préparation, d'animation et d'évaluation des enseignements. Cela a été fait en prélude au lancement des cours.
les imams ont une grande opportunité et un avantage qu'ils doivent saisir.
OUSTAZ MOUSSA DIARRA (Secrétaire administratif et enseignant de littérature arabe à l'I.I.I.A)
Mon regard sur cet institut est un regard d'optimisme et d'espoir. Car l'espoir joue un grand rôle dans la formation des guides religieux. Les auditeurs nous disent que c'est quelque chose qu'ils attendaient depuis longtemps. Je me réjouis de la mise en place de cet institut, dans la mesure où certains imams et prédicateurs, ayant choisi ce métier, n'ont pas eu l'occasion de continuer
BAMBA MAMADOU
(Chargé de la scolarité) :
L'Institut International de l'Imamat en Afrique est à son début. Tout début est difficile. J'ai une petite expérience en la matière, parce que j'ai travaillé à l'INSET Nous avons commencé en 1975. Il y avait des difficultés. Aujourd'hui, c'est une école des élites. C'est pareil ici, et j'ai beaucoup d'espoir que les 3 I Afrique va vite progresser Incha Allah. Dans l'avenir, je crois que cela sera l'école de l'espoir et de l'avenir de toute br.BÂMBÂ'LÀMINÉ':'
(Enseignant en jurisprudence comparée)
L'Institut International de l'Imamat en Afrique est d'une importance immense. La formation des imams, des aumôniers et des prédicateurs est indispensable. Parce que c'est des postes de responsabilité. C'est pour cela qu'il faut apprendre. Ceux qui exercent ce métier doivent être bien formés sur tous les plans. Quand on sait que la Dawat doit se faire avec clairvoyance. Nous enseignons aux imams la jurisprudence et toutes les sciences islamiques pour qu'ils soient prêts à mieux servir la communauté.
LA CONSTRUCTION DE L'INSTITUT
Les 3i Afrique fonctionnent en deux sessions de formation. Dans chaque session il y a une évaluation de mi-parcours et une autre de fin de parcours. Soit quatre évaluations par année académique.
La fin de la phase pilote doit s'achever avec la construction d'un immeuble de plus de 80 classes qui va abriter les activités de l'institut.
Abou Amirat
Dr. KONATÉ ARNA
(Enseignant en jurisprudence islamique)
Je suis persuadé que les 3 I Afrique va apporter beaucoup à la communauté musulmane nationale, sous-régionale et régionale. Vu le programme d'enseignement de l'institut, les imams ont une grande opportunité et un avantage qu'ils doivent saisir.
Les auditeurs nous disent que c'est quelque chose qu'ils attendaient depuis longtemps.
leurs études à l'extérieur, dans les universités islamiques. A cet effet, la création de cette institution académique (3 I Afrique) vient combler un vide.
l'Afrique et en particulier, notre sous région concernant l'Islam.
J'invite tous les Imams à venir s'inscrire. Parce qu'après dix ans, je crois qu'on ne sera plus dans l'ancienne formule de l'imamat en Côte d'Ivoire. C'est pourquoi, il faut des imams intellectuels, aptes à faire des débats un peu partout. Et cela passe, obligatoirement, par l'acquisition d'une formation adéquate. Je pense que d'ici cinq ans, on aura les résultats de nos projets.
Je constate que les auditeurs sont dévoués et déterminés. La preuve en est que beaucoup parmi eux habitent loin de l'institut. Mais, ils ont le courage de venir aux cours tous les jours. Les derniers tests (examens) que nous avons faits ont prouvé que beaucoup de nos auditeurs ont besoin de formation. Nous avons constaté aussi qu'ils ont étudié dignement pour la plupart. Mais ils risquaient d'oublier ce qu'ils ont appris auparavant. Et les 3I Afrique leur en rappelle beaucoup, d'où sont importance. Mais aussi, ils complètent cela avec ce qu'ils n'ont pas encore appris.
Sanogo Abou Amirat
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| Islam Info N° 234 du Mercredi 28 Avril au Mardi 04 Mai 2010. Du Araba 14 au Tarata 20 Djoumadal Oula 1431
IE DE LA COMMUNAUTE
INTERVIEW AVEC...
Dr. CISSÉ ABDUL KARIM, DIRECTEUR DE L'INSTITUT INTERNATIONAL DE L’IMAMAT
"L'institut a pour mission de corriger les lacunes en apportant des aptitudes complémentaires"
Le Directeur de l'institut International de l'Imamat, Dr. Cissé Abdul Karim nous a accordé une interview dans laquelle il livre les objectifs qui ont motivé la réalisation de ce projet. Suivons son regard.
Depuis quand l'institut International de l'imamat existe ?
Il y a deux moments qu'il faut retenir : nous avons fait ce qu'on appelle l'étude d'identification où il s'agissait de concevoir le projet. Et œ travail a été fait par une équipe composée de pédagogues, d'enseignants et de chercheurs de l'enseignement supérieur, des imams et des prédicateurs qui se chargent de ses projets. C'est ce double collège qui a fait l'étude d'identification de 2004 à 2005. Nous avons terminé l'étude d'identification et les cours ont véritablement commencé le mercredi 14 octobre 2009.
Quel est le budget annuel ?
Il est difficile de parler de budget actuellement parce que nous n'avons pas véritablement atteint notre vitesse de croisière. Nous fonctionnons actuellement sur fonds propre et nous n'avons pas de subvention d'aucune institution et nous fonctionnons grâce aux frais d'inscriptions, voilà pourquoi nous tâtonnons sur le budget.
Quelles sont les facultés déjà mises en place ?
Nous avons commencé actuellement avec deux classes de bacheliers. Nous avons un entretien en vue de l'ouverture d'autres classes pour des liœnciés qui vont préparer un master. Master à la fois pour les professions d'imams et des prédicateurs mais également, d'aumôniers.
Il y a le directeur académique qui est le docteur Berté qui gère à la fois la formation initiale et la formation continue. Il y a la troisième structure qui est le département de l'islamologie et de la recherche qui sont chargés de tout le programme de recherche et d'animation de nos colloques et de notre école doctorale avec le Pr. Lémassou
Quelles sont les qualifications exigées pour être enseignant à l'Institut?
Il y a 2 types d'enseignement. Nous avons les enseignements théologiques et l'enseignement général. Pour cela, nous avons un corps d'enseignant qui va du doctorat à la maîtrise. Nous avons des docteurs d'état du 3eme cycle et des maîtrisards. Les
INSTITUT DE FORMATION DES IMAMS
Un rêve du Cheick Aima en voie de réalisation
De la sensibilisation des jeunes à la formation des imams et des prédicateurs
Très tôt, le Cheick Aima a compris la nécessité impérieuse de la sensibilisation des jeunes et des cadres musulmans sur les pratiques religieuses musulmanes. À travers les séminaires, les conférences et les émissions radio télévisées, cette première phase a été menée avec succès. Ainsi, plusieurs générations de jeunes cadres musulmans de la Côte d'Ivoire et même de la sous-région ont pu bénéficier des fruits de cette stratégie. Mais chemin faisant, le guide religieux s'est rendu compte du déphasage de plus en plus grand entre les formateurs (imams et prédicateurs) et les apprenants de plus en
Dr. Cissé Abdoul Karim
cours de théologie se font en arabe et les autres cours sont en français pour que notre auditoire puisse suivre les cours sans grande difficulté. Pour le 1er type d'enseignement dans les disciplines non islamiques, nous avons mis l'accent sur l'acquisition de la langue française qui leur permet non seulement de suivre les cours mais aussi de mieux s'exprimer en français.
Combien les étudiants paient-ils pour suivre les cours ?
Dans la phase pilote, c'est vraiment très peu de chose. C'est 150.000f. Car c'est un cour subventionner c'est très simple et nous facilitons le paiement pour que le maximum de personnes puissent accéder à cette formation. Ce qui nous importe est surtout la diffusion du savoir ; c'est le recyclage, c'est le perfectionnement, le renforcement des capacités des principaux guides de la communauté et des animateurs de la communauté. C'est ça l'objectif fondamental. Nous faisons en sorte que quand le budget sera en place, il puisse nous permettre de faciliter la tâche aux auditeurs eux-mêmes pour que les droits d'inscription soient allégés pour que le maximum de personnes puisse bénéficier de cette formation.
Est-ce qu'ils paient régulièrement ? Oui ils paient régulièrement. J'ai dit tout à l'heure que nous n'avons pas de ressources venant d'ailleurs. Nous fonctionnons sur fonds propre. Nous avons à présent 16 enseignants et 4 agents d'administration qui travaillent. Ils sont rémunérés correctement toutes les fins de mois. Cela veut donc dire que les auditeurs paient. C'est ce qu'ils paient que nous prenons pour payer les enseignants et nos équipe-
plus nombreux et exigeants. Cela était d'autant plus dangereux dans un environnement multiculturel, multi religieux ou désormais l'outil Internet a fait irruption dans la formation informelle des fidèles. Face à ce triple challenge, le Cheick aima Boikary Fofana, à travers l'institut international de l'imamat vient de trouver là un ins-
ments.
Vous parliez, à l'instant, de formation initiale, et une autre continue. Qui sont concernés par ces différents types de formation ?
Sont concernés par la formation initiale, les détenteurs de diplôme islamique, notamment le BAC, qui veulent embrasser la fonction d'imam, d'aumônier et de prédicateur. A côté de cela, il y a ce qu'on appelle la formation continue. Là il s'agit d'un perfectionnement permanent des imams qui sont déjà en fonction, ou des prédicateurs et des aumôniers qui exercent.
Quelles sont les faiblesses que vous voulez corriger en vos auditeurs ?
Vous savez, le savoir et la connais-sanœ se renouvellent. Beaucoup de nos imams sont devenus professionnels de œ métier, sans avoir été bien formé. Ils ont une formation de base
il est prevu un bâtiment de 3 niveaux,30 salles de cours, une cafétéria, une cuisine, un restaurant, un laboratoire de langues, une bibliothèque et des appartements de passage pour les visiteurs
acquise dans nos écoles coraniques ou Médersas. Mais ils n'ont pas été formés à l'emploi qu'ils exercent. Or, cela demande d'autres aptitudes, notamment, la communication et la maîtrise de certains savoir-faire. Ensuite, il y a le fait que les institutions islamiques qui forment nos imams sont très spécialisées. C'est-à-dire que quand vous avez un institut qui forme en Charia, celui qui y sort n'est spécialisé qu'en ce domaine. Il ne connaît que très peu de chose dans les autres disciplines. Donc l'institut a pour mission de corriger cela. C'est pour cela que nous avons un ensemble d'enseignement qui permet de donner à chacun des aptitudes complémentaires, aussi bien dans leurs disciplines de base que dans celles qu'ils n'ont pas connu au cours de leurs formations. C'est un ensemble de formation qui permet de mieux aguerrir l'imam, l'aumônier et le prédicateur aux fonctions qui sont les leurs. Il y a aussi le fait qu'il y a beaucoup parmi les imams qui ne
trument approprié, un 1er maillon de l'université islamique d'Afrique.
La construction de l'institut de formation des imams du Cosim sur un espace acquis et préservé par la communauté musulmane de la Riviera est aussi un symbole. Le symbole de stabilité, de la continuité et de la complémentarité. En effet, le CMR est la toute première organisation de cadres musulmans, tandis que le Cosim est également la première organisation des Imams de Côte d'Ivoire. C'est pourquoi, sans prétention aucune démesurée, la communauté musulmane de Côte d'Ivoire, certes avec modestie, doit malgré tout regarder avec une certaine fierté son propre bilan, tout en ayant l'œil rivé sur l'avenir et les défis dans un contexte complexe aussi bien au plan interne qu'exteme.
Sanogo Abou Amirat
savent pas bien parier le français. Nous avons des programmes pour corriger tout cela. Ce sont les corrections que nous voulons apporter.
Quand est-ce que vous voulez commencer ces travaux ?
La fin de la phase pilote de nos programmes doit correspondre à l'achèvement du bâtiment. Cela veut dire qu'on a la pression. Nous sommes obligés d'aller vite et de multiplier les contacts en interne comme à l'extérieur, pour avoir les ressources additionnelles nous permettant de créer cet édifice qui doit abriter les locaux.
Quelles sont les conditions d’admission à l’institut ?
Dans cette phase pilote, nous sommes très peu regardant sur ces conditions. Aujourd'hui, ceux qui viennent sont des imams, des aumôniers et des prédicateurs. Mais l'institut est ouvert à tout ceux qui sont intéressés
par nos programmes. Lorsque le projet sera une réalité sur l'échiquier, nous passerons à ce moment à la phase 2. Ce qui constituera à lui donner tous ses moyens d'action. C'est après tout cela qu'on va regarder la condition d'âge et d'aptitude.
Est-ce qu'il y a des femmes inscrites à l'institut ?
Pour l'instant nous n'avons pas encore de femme inscrite. Cela nous fera plaisir de les voir s'inscrire. Nous avons pris les dispositions pour que des formations leur soient données dans des classes séparées de celles des hommes.
ASSASSINAT D'UN MUSULMAN AMERICAIN À ABIDJAN
Peu après la prière de icha accomplie à la grande mosquée du Golf, dans la nuit du lundi 02 novembre 2009,Mr John Gray un musulman américain venu s'installer en Côte d'Ivoire a été brutalement assassiné chez lui à domicile.
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* Les circonstances de son assassinat Islam Info a depuis quelques mois mené son enquête.
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On entend la dénomination « Institut International de l'Imamat ». Mais on voit sur votre pancarte aussi «Université Internationale Islamique en Afrique» pouvez-vous nous éclaircir sur cela ?
Le projet est conçu pour être ouvert à des auditeurs venant d'au moins 30 pays africains. Il s'agit de pays anglophones, francophones et même lusophones. C'est notre ambition. Mais la phase pilote démarrera avec des auditeurs venant d'ici en Côte d'Ivoire. Nous n'avons pas encore commencé la construction de l'immeuble. Il y a un espace qui est réservé pour la construction d'un internat, de sorte que tous ceux qui viendront à l'institut y trouvent un régime d'internat Donc, ils vont résider sur plaœ. Ils pourront recevoir des cours en soirée, ou même tenir des séminaires et faire des recherches. Parce qu'on a un centre de documentation très fourni. En plus
de cela, lorsqu'on aura mis les choses en place, il est prévu qu'une bonne partie des enseignants nous viennent de l'extérieur pour donner la formation.
Votre appel à la communauté ?
Je voudrais rappeler que l'institut émane de deux entité, le COSIM et la CMR. La première étant la structure, par excellence, des imams en Côte d'Ivoire, elle est donc fortement impliquée dans la gestion de cet institut. Parce que ce sont ses membres qui viennent se perfectionner.
Sanogo Abou Amirat
Islam Info N° 234 du Mercredi 28 Avril au Mardi 04 Mai 2010. Du Araba 14 au Tarata 20 Djoumadal Oula 1431
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IE DE ]

COMMUNAUTE
INTERVIEW AVEC
TCHIFFI ZIE
“L'Islam est une perle dont les musulmans ignorent la valeur r
Le palais royal de l'Eburnie, siège et résidence officielle du secrétaire général permanent de toutes les têtes couronnées d'Afrique a été baptisé le vendredi 19 mars 2O1O.C'est un don du colonel Kadhafi chef de l'Etat de la Libye au Forum des rois et chefe traditionnels d'Afrique. Lors de cette manifestation qui s'est déroulée devant des hommes politiques, des diplô-mâtes et des membres de la société civile, sa majesté Tchiffi Zié nous a accordé une interview.
Sa majesté quel est l'intérêt de ce palais?
Le palais de l'Eburnie qu'abrite désormais la Côte d'Ivoire, n'est pas le fruit du hasard; mais plutôt l'œuvre de Dieu. C'est un cadre consacré à la recherche permanente de la paix et du renforcement de la cohésion sociale dans une approche purement africaine .Cette infrastructure n'apparient pas à la seule Côte d'ivoire, mais à toute l'Afrique .Tous les Africains doivent désormais savoir que la chefferie traditionnelle a une base et que tous les problèmes africains peuvent se régler chez nous ici.
Dans le cas spécifique de notre pays, l'arbre à palabre doit renaître en Côte d'Ivoire afin de trouver des solutions à nos problèmes internes. Dans ce sens, c'est un instrument désormais disponible pour aider notre pays à trouver la paix. Je dirai donc qu’ Il faut que nous apprenions à nous aimer et à ne voir que l'intérêt de la Côte d'Ivoire. Nous sommes condamnés à vivre ensemble. Aucune personne, qu'elle soit européenne ou africaine ne viendra construire notre pays à notre place.
Comment avez-vous rencontré le colonel Kadhafi ?
Concernant ma rencontre avec le
guide, je dirai qu'elle relève également de la volonté d'Allah. .En effet, le guide suprême de la Jamahiriya .était de passage en Afrique de l'Ouest. Au cours de cette visite, il a effectué un séjour à Abidjan. En tant que chef traditionnel nous avons été invités à le recevoir. Pendant cette visite, Allah m'a inspiré de l'introniser comme chef traditionnel, ivoirien. L'idée a été acceptée par la présidence. Et lorsque le colonel Kadhafi nous a reçus au palais présidentiel, c'est le président de la République, son excellence Laurent Gbagbo lui-même qui a posé la couronne sur la tête de notre illustre visiteur qui a beaucoup apprécié ce geste. Par la suite, j'ai contacté les autres chefs et rois et je leur ai dit qu'il manquait au guide suprême son trône, marque de royauté et de la chefferie. Avec leur accord, j'ai fait confectionner ce trône que j'ai remis à l'ambassade de Libye ici en Côte d'Ivoire qui l'a fait parvenir au guide. La même année, le guide a reçu à Tripoli tous les rois et chef traditionnels africains, à l'occasion d'une rencontre sur l'unité africaine, A ma grande surprise, notre couronne et le trône royal sont apparus. Et il a été intronisé œ jour-là roi des rois de toute l'Afrique par les sultans, rois et chefs traditionnels .Et c'est ainsi que par la grâce d'Allah qu'il est entré en contact avec moi.
Comment avez-vous été choisi pour diriger ce forum devant toutes ces têtes couronnées ?
C'est la main d'Allah que je vois dans
cette nomination. C'est lui qui m'a mis là. En effet dans le cadre de cette rencontre sur l'intégration africaine, à Benghazi tous les rois et chefe ont décidé à l'unanimité que ce soit moi qui prononce un discours en leur nom .Et c'est en ce moment que j'ai été nommé comme coordonnateur du
Sa Magesté Tchiffi ZIE Jean Gervais, SECRETAIRE GENERAL DE L'ASSOCIATION NATIONALE DES ROIS ET CHEFS DE CÔTE D'IVOIRE
Forum des rois et chefs traditionnels d'Afrique. En cette occasion, le guide nous a demandé qu’est ce qu'il pouvait faire afin que les rois et chefs traditionnels participent à l'intégration africaine. Beaucoup de propositions ont été faites. Moi j'ai demandé un siège pouvant permettre aux chefe et rois de
F “Concernant ma 1 rencontre avec le guide, je dirai qu'elle relève également de la
l volonté d'Allah” j
réfléchir sur ce projet. La mienne a été retenue. C'est ainsi qu'est né l'idée de ce palais royal
Ne pensez-vous pas être un pion au service du colonel Kadhafi qui lui, permettrait de dominer l'Afrique?
Beaucoup de personnes dont de nombreux chefs d'Etat ont partagé cette opinion à un moment donné de sorte qu'en février 2009, au sommet d'Addis-Abeba ,ils ne nous ont pas permis de prendre la parole. Mais ,En février 2010, ces mêmes chefs d'état ont compris que le Forum était un instrument mis en place par le Guide à la disposition des Etats africains. Le guide a construit des banques, des hôpitaux, des hôtels partout en Afrique; mais est ce qu'il les uti- ^ lise lui-même? En définitive, le Forum et le palais sont des instruments qu'il met à la disposi- ^ tion des Etats africains pour régler leurs crises.
Il se dit que vous n'êtes pas accepté par toutes les autorités traditionnelles du pays?
J e reviens encore à ce que je disais. Je suis là où je suis parce qu'Allah a voulu que je sois là. Sinon comment expliquer que parmi tous ces chefs et toutes ces têtes couronnées qui étaient présents à Tripoli, c'est moi qu'on ait choisi? Cela relève tout simplement de la volonté d'Allah, le tout puissant qui donne le pouvoir à qui il veut et qui l'arrache à qui il
veut et qui est omnipotent.
Par ailleurs, que les rois et chefs traditionnels ne s'en fassent pas. Je ne suis pas là pour usurper la place de qui que ce soit! Au contraire, je suis leur serviteur, je me bats pour leur cause. Je me bats pour la reconnaissance de leurs droits. C'est le sens du Forum des rois,
Cheicks, Sultans, Princes, chefs coutumiers et leaders traditionnels d'Afrique qui a pour objectif de revaloriser la chefferie et la royauté traditionnelle. Pour preuve, mon ex demeure est au service des rois ivoiriens.
Majesté, pourquoi avoir attendu d'arriver à Tripoli pour vous convertir à l'islam? N'est-ce pas un moyen d'entrer dans les bonnes grâces du colonel Kadhafi comme l'ont fait certains hommes politiques ?
D'abord, Il faut retenir une chose. Je ne suis pas devenu musulman pour plaire à quelqu'un. Ma conversion relève d'un
fait que moi-même je n'arrive pas à expliquer jusqu'à présent.
Pouvez-vous être plus explicite?
Un prêtre m'a dit de me convertir à l'islam Sachez que j'étais chez moi un matin quand un prêtre est venu frapper à ma porte en me disant ceci:«j’ai reçu une révélation selon laquelle tu dois te convertir à l'islam» J'étais surpris. Et j'ai fait appel à ma secrétaire, Miss Bouabré. Et devant cette dernière, le prêtre a confirmé cette vison. Ma grande sœur qui était venue me rendre visite au même moment a assisté à l'entrevue. Quelques temps après en Allant à Tripoli, j'étais avec feu Kassoum Coulibaly (paix à son âme) et l'imam Legré Yaya et j'ai émis le
“Grâce à l’islam, Allah a transformé ma vie !”
vœu de devenir musulman à mon arrivée à Tripoli. Effectivement, à tripoli, je me suis dis que la mission que je devais accomplir ne pouvait se faire sans l'aide d'Allah. J'ai donc demandé a ce qu'on me convertisse d'abord avant que j'entame cette mission qu'Allah a bien voulu me confier. C'est ainsi que je suis devenu Musulman
l'islam a-t-il apporté quelque chose de particulier à votre vie?
L'islam est une religion que les gens ne connaissent pas. Et c’est
une chance pour ceux qui sont nés musulmans. C'est une perle qu'ils ont en main dont ils ignorent l'importance. Sachez qu'Allah a transformé ma vie ! Je sens sa présence à mes cotés quand je l'invoque; je vois sa main dans tout ce que je fais et par sa grâce, il me permet d’accomplir la mission à moi confiée. Par exemple, nous étions en République Démocratique du Congo et j'ai imploré Allah pour qu'il mette fin à la guerre devant les chefe traditionnels et la guerre a pris fin. Parfois, j'ai des inspirations qui me dépassent mais qui ne peuvent venir que d'Allah ! Ce que je puis dire, c'est qu'AI-lah nous permet d'obtenir ce que nous voulons quand on l'implore avec sincérité. Moi en tout cas j'ai la certitude que depuis que je suis devenu musulman, Allah met sa baraka-dans tout ce que je fais si bien que la foi qui est en moi peut déplacer des montagnes. C'est pourquoi, le premier acte que j'ai posé lors de l'inauguration de ce palais royal, a été la lecture intégrale du saint coran.
E s t - c e que votre titre ne cache pas des ambitions
F “J’ai reçu une révéla- 1 tion selon laquelle tu dois , te convertir à l'islam ”
politiques?
En d'autres termes, Est-ce que vous ne voulez pas vous servir de votre titre comme tremplin pour un poste politique par exemple?
Soyons logique ! Que voulez- vous que je gagne en devenant homme politique alors que ma structure coiffe tous les rois et chefs traditionnels? En cherchant à devenir un homme politique, je réduis les pouvoirs qu'Allah a bien voulu me confier. On m'honore en me mettant à la tête des rois d'Afrique et moi je restreins mon pouvoir en voulant devenir un homme politique. Ce n'est pas logique. Ce que Allah m'a accordé, n'a pas de limites territoriales
Est-ce sincère?
Qu'on se tranquillise. Je ne suis pas intéressé par le pouvoir et je condamne tous ceux qui ont des ambitions inutiles. Je suis intéressé par la politique de la cohésion sociale, la politique d'intégration, de rassemblement, d'union des africains .c'est ce qui m'intéresse.
Pensez-vous que votre institution ait un avenir en ce 21ème siècle caractérisé par le modernisme?
Vous me posez cette question parce que vous ne connaissez pas notre histoire. Sachez qu'un peuple ne peut vivre sans âme ! Et nous ne pouvons vivre sans nos us et coutumes. Il faut se rendre dans les pays asiatiques qui concurrencent les pays occidentaux pour comprendre l'intérêt des traditions dans le processus de développement. C'est pour vous dire que nous avons besoin .de nos traditions pour nous développer'. Il faut un repère pour aboutir au développement. Tout développement part de ce qui existe déjà. Le développement, c'est la transformation de ce qui est déjà là ce n'est pas la transformation de ce qui n'existe pas Nous sommes condamnés à cohabiter avec le modernisme mais nous ne devons pas oublier notre base.
Que faites vous dans ce sens?
Notre institution a un combat de longue haleine à mener et cela sur plusieurs plans. Nous travaillons de façon discrète et les choses changent petit à
petit. Sachez que J'ai commandé une brochure à des chercheurs pour qu'on enseigne nos langues nationales au primaire et à la maternelle. A cela s'ajoute un Fonds Tchiffy zié pour l'Education et la Culture afin d'aider à l'intégration de nos cultures dans nos écoles. Par ailleurs, nous sommes en perpétuel contact avec les télévisions pour les programmes culturels. De même, nous avons un projet de prix au Fespaco par rapport à la culture. En d'autres termes, nous sommes en train de nous battre pour un changement de mentalité au profit de notre culture Enfin, nous sommes en train de mettre en place un tribunal coutumier afin d'éviter aux Africains, d'aller aux postes de police pour s'entredéchirer. Il faut que nos enfants sachent qu'ils ont des repères, il faudrait qu'ils sachent qu'ils ont d'autres voies.
Majesté, dans un journal de la place, vous avez demandé l'intégration des enfants d'origine étrangères nés ici en Côte d'Ivoire, dans la liste électorale. Ne pensez-vous pas voguer à contre-courant de certaines opinions répandues actuellement ?
Je vous remercie pour cette question. Tout ce que je demande à Allah c'est de me préserver de l'injustice et c'est dans ce sens que je demande que ces enfants qui sont nés ici en Côte d'Ivoire soient intégrés sur la liste électorale.
Connaissez-vous des gens qui sont apatrides ?
Et bien œ sont ceux-là. Voilà des jeunes Maliens, Burkinabés, etc. qui sont nés ici depuis des dizaines d'années et qui ne connaissent d'autre pays que le nôtre. Chez eux on ne les connaît pas ! On dit qu'ils sont Ivoiriens ! Chez nous ici on dit qu'ils sont étrangers !
Où voulez-vous qu'ils aillent ? Ils sont devenus donc apatrides !
A mon sens, on ne peut pas prôner l'intégration et prôner le nationalisme. D'ailleurs, les frontières dont nous avons hérité de la colonisation n'ont pas tenu compte de nos réalités historiques, culturelles et sociologiques. Ces frontières artificielles ont été faites pour émietter l'Afrique afin de mieux nous dominer. Et c'est justement contre cette colonisation qui œntinue que le guide de la révolution, le colonel Kadhafi, se bat en voulant créer les Etats-Unis d'Afrique. Sachez que pris individuellement nous ne pesons pas lourd.Pour conclure donc je vous dirai que toutes ces crises que nous vivons peuvent se régler si nous prenons en compte les voies de règlement propres à l'Afrique.
Que voulez-vous dire par là ?
Pour répondre à votre question, je vous ramène à l'arbre à palabre africaine. Sachez que j'ai été le premier à préconiser le dialogue direct entre le président Laurent Gbagbo et le premier ministre SORO Kigbafori Guillaume .C'était en 2006 bien avant que d'autres personnes qui s'arrogent la paternité de cet accord qui fait la une de l'actualité aujourd'hui. Tant que nous ne prendrons pas en compte nos moyens de règlements de conflits, nous ne sortirons jamais de ces perpétuelles crises qui ne font que nous affaiblir.
kemebrama@hotmail.com
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Islam Info N° 234 du Mercredi 28 Avril au Mardi 04 Mai 2010. Du Araba 14 au Tarata 20 Djoumadal Oula 1431
L'interprétation des rêves en islam
Le rêve a toujours suscité de l'intérêt tant pour les adeptes des sciences pures que pour les partisans des sciences parallèles ou théologiques. Les rêves sont de trois sortes : des rêves de source divine, des rêves de source humaine et des rêves de source satanique
Le Prophète (saw) a dit: «Le rêve provient de trois sources: il peut être une vision opérée par Allah, ou une attri-tion provoquée par Satan ou le résultat des pensées qui animent l'intéressé à l'état de veille et se transforment en images au cours du sommeil». (Boukhari n°6499 et Mouslim n°4200)
LES DEUX CATÉGORIES DE RÊVES
Ibn Hajar a dit: 'Tous les rêves se
regroupent sous deux catégories: Les rêves qui se révèlent vrais. C'est-à-dire les rêves des prophètes et leurs pieux successeurs. De tels rêves peuvent se retrouver rarement chez d'autres c'est le cas du rêve du roi infidèle que Joseph (psi) s'est chargé d'interpréter. Le rêve vrai est celui qui se traduit fidèlement dans les réalités. Le songe qui ne contient aucun avertissement et qui comprend plusieurs sous catégories:
La première représente une manoeuvre satanique visant à attrister le rêveur. C'est ainsi qu'on voit sa propre tête coupée poursuivre le rêveur. On voit que l'on est tombé dans un gouffre et ne trouve personne pour apporter du secours, etc. La deuxième consiste à voir des anges donner l'ordre de se livrer à des actes interdits ou à d'autres pratiques rationnellement impossibles.
La troisième consiste à voir ses propres pensées et souhaits se concrétiser dans le rêve ou voir ce que l'on a l'habitude de faire à l'état de veille ou ce qui préoccupe l'intéressé et arrivera vraisemblablement dans le futur et se passe souvent dans le présent et rarement dans le passé". (Fath al-Bari, 12/352-354)
LES RÊVES DES PROPHÈTES SONT UNE RÉVÉLATION DIVINE Allah a dit: [Abraham] dit: "Ô mon fils, je me vois en songe en train de t'immoler. Vois donc ce que tu en penses". (Ismaël) dit: "Ô mon cher
père, fais ce qui t'es commandé: tu me trouveras, s'il plaît à Allâh, du nombre des endurants". (Sourate 37, verset 102)
LE RÊVE DU CROYANT A LA VALEUR D'UN QUARANTE SIXIÈME DE LA PROPHÉTIE
Abou Hourayra a dit: "J'ai entendu dire le Messager d'Allah: «Il ne reste plus de la prophétie que les annonciateurs de bonnes nouvelles».
On dit: "Et qui sont les annonciateurs de bonnes nouvelles?"
Il dit: «Les rêves authentiques». (Al-Boukhâri)
Encore selon lui, le Prophète a dit: «Quand approchera la fin de ce monde, le songe du croyant ne se trompe plus que rarement. Ce que voit en rêve le croyant a la valeur du quarante sixième de la prophétie». (Al-Boukhâri n°6472, Mouslim n°4201)
LE RAPPORT DU RÊVE À LA RÉALITÉ EST FONCTION DE
LA VÉRACITÉ DU RÊVEUR
Selon Abou Hourayra, le Messager d'Allah a dit: «Ceux d'entre vous qui ont les rêves les plus vrais, sont ceux qui ont le parier le plus véridique». (Al-Boukhâri, Mouslim)
RACONTER SES RÊVES ET TAIRE SES CAUCHEMARS
Selon Abou Sa'îd Al-Khoudri, le Prophète (saw) a dit: «Quand l'un de vous voit en rêve quelque chose qu'il aime, cette vision ne provient que d'Allah le Très-Haut. Qu'il remercie Allah pour cela et qu'il en parle aux autres». Dans une autre version: «Qu'il n'en parle qu'à ceux qu'il aime.
Et quand il y voit quelque chose qu'il n'aime pas, cette vision ne provient que du Diable. Qu'il se mette sous la protection d'Allah contre son mal et qu'il n'en parle à personne. Ainsi il ne lui en résulte aucun mal». (Al-Bou-khâri n°6584, Mouslim n°5862)
MENTIR SUR SES RÊVES FAIT PARTI DES GRANDS PÊCHÉES
Selon Abi Al-Asqa, le Messager d'Allah (saw) a dit: «Parmi les plus gros mensonges est l'apparentement de l'homme soi-même autre que son vrai père ou sa prétention d'avoir vu en rêve ce qu'il n'a en réalité pas vu ou enfin qu'il fasse dire au Messager d'Allah ce qu'il n'a jamais dit». (Al-Boukhâri)
LE DIABLE NE PEUT PAS PRENDRE L'APPARENCE DU PROPHÈTE (SAW) EN RÊVE
Selon Abou Hourayra, le Messager d'Allah (saw) a dit: «Celui qui me voit en rêve me verra dans la réalité ou c'est comme s'il m'avait vu dans la réalité car le Diable ne prend jamais
Par Habibati - Publié dans : Rappels
mon apparence» (Al-Boukhâri n°5729, Mouslim)
LES SOURCES DE L'INTERPRÉTATION
Al-Baghawi a dit : "Sachez que l'interprétation comporte des sections. Car elle peut s'appuyer sur des références comprises dans le Coran, la Sunna ou les proverbes courants. L'interprétation peut aussi porter sur les noms et les sens. Elle peut également être fondée sur l'antinomie et l'inversion, c'est-à-dire l'usage des contraires". (Charh as-Sunna, 12/220)
AL-BAGHAWI A CITÉ DES EXEMPLES PARMI LESQUELS LES SUIVANTS
L'interprétation s'appuyant sur des indications tirées du Coran est comme le fait de considérer la corde comme un symbole de l'engagement conformément au propos du Très Haut : « Cramponnez-vous à la corde d'Allah ». - L'interprétation avec des indications tirées de la Sunna c'est
comme le fait de considérer le corbeau comme le symbole d'un homme dévoyé, car le Prophète (saw) a qualifié le corbeau de dévoyé. L'interprétation à l'aide des proverbes, c'est comme le fait de dire que creuser un fossé signifie ruser. Car le proverbe dit : « Quiconque creuse un fossé y tombera » L'interprétation par l'usage de noms. C'est comme le fait de tirer un bon augure du fait de voir en rêve un homme appelé Rashid qui signifie raisonnable. L'interprétation par l'antinomie et l'inversion, c'est comme la peur qui traduit la sécurité par référence aux propos du Très Haut: « Il substituera la sécurité à leur peur ». Ibn Khaldûn a dit: "L'oniromancie nous est venue des premiers musulmans. Parmi eux, l'un des plus fameux spécialistes en ce domaine était Muhammad Ibn Sîrîn, inspirateur de certaines règles d'interprétation des rêves qui nous sont parvenues aujourd'hui"
Radio AlBayane Mosquee Aghien chez Assane 220 Igts le complexe Zahara. Mosquée du CHU
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Islam Info N° 234 du Mercredi 28 Avril au Mardi 04 Mai 2010. Du Araba 14 au Tarata 20 Djoumadal Oula 1431
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SLAM AU FEMININ
T ÿ^onfidence
Par bambaroun@yahoo.fr
ParFN
Mon enfant est timide
Votre enfant joue toujours seul, il refuse d'aller vers les autres... Comment faire pour qu'il devienne plus sociable, qu'il réussisse à surmonter son manque d'assurance ? Ne vous inquiétez pas, il n'est jamais trop tard pour venir à bout de la timidité.
Dès deux ans et demi, un enfant peut manifester sa timidité. Il évite les autres enfants à la crèche, à l'école ou au jardin public. Il ne parle qu'à ses parents et se tait dès que ceux-ci sont en présence d'inconnus. Il refuse les jeux en groupe. Plus tard, il se réfugie dans des activités individuelles (lecture, jeux sur ordinateur, etc.). Il n'a pas d'amis. S'il est invité chez un camarade, il décide à la dernière minute de ne pas s'y rendre. En classe, il s'arrange pour passer inaperçu. Quand on l'interroge, il rougit et perd tous ses moyens.
HÉRÉDITÉ OU FATALITÉ ?
La timidité n'est pas héréditaire, même si, fréquemment, les parents d'un timide le sont aussi. Les attitudes des parents peuvent renforcer une timidité naissante. En effet, les enfants ont généralement tendance à reproduire la méfiance à l'égard d'autrui qu'ils observent chez leur père ou leur mère. Si certains parents dévalorisent inconsciemment leur enfant, l'empêchant ainsi d'avoir confiance en lui, d'autres, en voulant l'aider à surmonter sa réserve, le placent en situation d'assisté, incapable d'aller plus tard seul vers les autres. Une relation trop fusionnelle avec les parents peut également provoquer un rejet d'autrui et déclencher la timidité. Le sentiment de ne pas être “comme tout le monde” - précocité ou retard intellectuel - peut aussi être à l'origine de la peur sociale.
UNE SOUFFRANCE PARALYSANTE
La timidité est naturelle chez un enfant qui doit faire face à un nouveau groupe social ou à une nouvelle activité. Elle devient problématique lorsqu'elle entraîne une grande détresse, au point de paralyser phy-
»
Te de Couple islaminfoci@yahoo.fr
siquement l'enfant. Mais de quoi l'enfant se méfie-t-il ? En fait, il a peur d'affronter le jugement d'autrui. Cette anxiété s'accompagne généralement du sentiment d'être incompris. La peur mobilise toute son énergie, et l'enfant ne peut plus réfléchir à la meilleure façon de surmonter la difficulté. Le timide a souvent des problèmes d'élocution. En situation d'angoisse, son corps se tétanise. Il étouffe et devient fébrile.
LE RÔLE DES PARENTS
Manque d'assurance passager, la timidité chez l'enfant est renforcée par l'angoisse de ses parents. C'est pourquoi, face à un enfant timide, les parents doivent user de subtilité, et l'aider à exprimer son anxiété. En encourageant sans cesse leur enfant à aller vers les autres, ils risquent d'accroître sa peur : “Même mes parents, qui savent combien je souffre, refusent de me comprendre”, pense l'enfant. Du coup, il se sent dévalorisé ou mal aimé, et se replie davantage sur lui-même. S'ils aident leur enfant à entrer en contact avec d'autres, les parents doivent donc rester discrets. En le valorisant sur ses petits exploits quotidiens - poster une lettre, participer aux tâches ménagères - et en l'aidant à gagner en autonomie, ils lui donneront progressivement l'occasion de surmonter une timidité qui devient rarement pathologique.
DES ACTIVITÉS LIBÉRATRICES
Jouer d'un instrument à vent est tout indiqué pour un timide : par le biais de la musique, l'enfant apprend à maîtriser son souffle, ce qui l'aide ensuite dans l'expression orale. Le théâtre, en le forçant à dépasser sa peur pour jouer un autre rôle que lui-même, aide considérablement le timide. Les sports de lutte comme le judo lui rendent confiance dans sa force. Les activités de création artistique (peinture, modelage...) permettent d'extérioriser par l'image des émotions ou des souffrances cachées. Mais inutile d'étouffer l'enfant sous les activités extrascolaires, sous peine d'un rejet pur et simple qui risque d'entraîner un repli sur soi.
Marianne Chouchan
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et,
“La vie n'attend pas”
Je sais que mon témoignage ne sera pas grande chose par rapport à toutes nos soeurs qui aujourd'hui le portent ou sont dans la méditation de le porter. Je tenais surtout à montrer à toutes que le voile n'est pas qu'un bout de tissu qui pourrait entraver le cours de leur existence mais bien au contraire, c'est une ouverture vers un autre monde. Personnellement je me sens protégée depuis que je le porte, je ne perçois plus ces regards pervers sur moi bien que mes tenues soient restées simples.
Le voile, je ne le porte depuis pas longtemps mais le coeur y est, c'est le principal ! Il y a environ huit mois, un coup de téléphone d'une de mes soeurs me dit de venir au plus vite en invoquant le fait que notre grande soeur a des problèmes. Au départ je
stuces - beauté Allama Diakité
Raviver l'éclat du visage
Un peu de miel, un peu de poudre d'amande : appliquée du bout des doigts, cette recette maison très nature réveille le teint et adoucit la peau. Mélangez une cuillerée à café de miel fluide et une autre de poudre d'amande (tous deux bio de préfé-
H
adith & Versets
Les récompenses du couple
Une femme de Médine vint se plaindre de son mari auprès de Aïcha (radiaAllahu ’anha).
Celle-ci lui conseilla d'attendre l'arrivée du Prophète. Lorsque celui-ci arriva, la femme lui exposa les griefs qu'elle avait contre son mari. Le Prophète (sallallahou ’alahy wa salam) lui conseilla alors : "Va ! Ecoutes ton mari et obéis-lui !" La femme demanda alors : "quelle récompense
nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous propo-
ne voulais pas y aller car cela faisait près de 8 ans que je ne l'avais pas revue, on s'était fâchées ! J'ai essayé à deux reprises de lui parier mais en vain... Je ne lui en veux pas, bien au contraire, je m'en veux de ne pas avoir insister plus.
J'AURAIS VOULU ME RÉCONCILIER AVEC ELLE
Ce soir là, le 2 février 2005, lorsque je suis arrivée devant son immeuble, j'ai appris alors qu'elle était morte. Mes larmes sont encore là, ma douleur aussi... Le pire est dans le fait qu'elle soit morte dans sa chambre toute seule depuis la nuit du destin du Ramadan 2004... Et personne n'a pensé à elle, je regrette tout cela, car j'aurais voulu me réconcilier avec elle mais le destin en a voulu autrement. Allah l'a rappelée à Lui dans son sommeil.... Qu'Allah la garde auprès
rence). Après avoir nettoyé votre visage et mis un bandeau sur vos cheveux pour bien les protéger, appliquez le mélange miel-amande sur l'ensemble du visage.
Eviter le contour des yeux en commençant par la ligne médiane (front, nez, menton) et en étalant vers les côtés. Faites de même sur le cou. Le
en recevrai-je ?"
Le Prophète (sallallahou ’alahy wa salam) lui aurait alors dit:
"Il n'est pas de femme qui prenne quelque chose de la demeure de son mari pour le remettre à sa place, au compte de laquelle Allah n'inscrive une bonne action, n'en éfface une mauvaise, et qu'il n'en élève d'un degré.
Il n'y a pas de femme qui soit
ser leurs réflexions par rapport à une aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : islaminfoci@yahoo.fr.
de Lui...
Après cela j'ai connu les pire nuits blanches, j'avais peur de ne plus me réveiller ! Je me suis rendue compte qu'avant je disais ne pas avoir peur de la mort mais sans savoir réellement si cela était vrai. Maintenant, je sais que la vie peut s'arrêter à tout moment...
Jusqu'à aujourd'hui certaines de mes nuits sont blanches...
Depuis ce jour où j'ai mis mon écharpe sur la tête, je n'ai pas pu la retirer car j'ai pris conscience qu'il n'y aura peut-être pas de lendemain ! Chaque jour où je sors avec le voile, c'est un peu d'elle que je prends avec moi, ma façon à moi de l'avoir près de mon coeur.
Alors à toutes celles qui attendent un jour futur de le porter...
la vie n'attend pas que vous le portiez pour vous redonner à Allah.
miel forme un film collant. Travaillez-le du bout des doigts, ce qui va amener le sang à la surface de la peau, stimuler la microcirculation, aspirer les toxines et décoller les cellules mortes. Effectuez des pressions très rapides comme si la peau brûlait avec la pulpe de trois doigts (index, majeur, annulaire).
A suivre
Source : doctissimo
ParAbou Amirat
enceinte de son mari sans qu'elle reçoive la même récompense que celui qui veille la nuit, jeûne le jour et combat dans la voie d'Allah. Il n'est pas de femme, en accouchant, qui ne reçoive la récompense d'un affranchissement, et de même lorsqu'elle allaite son enfant. Lorsqu'elle sèvre son enfant, un hérault, dans le Ciel l'appelle et lui dit : "O femme ! Tu n'as plus à te préoccuper de tes oeuvres passées. Recommences un nouveau compte pour ce qu'il te reste de ta vie.'"
le mariage, in remède pour le stress
Selon certains chercheurs, le mariage serait bénéfique pour la santé. Cela diminuerait considérablement notre niveau de stress. Les contacts physiques, même anodins, auraient un effet apaisant quand surtout la bonne entente et l'amour régnent généralement dans le couple, dans la vie de tous les jours.
Un meilleur contrôle du stress par la vie de couple aurait des répercussions positives pour le domaine du travail également. Des études ont démontré que les personnes travaillant sous pression parvenaient à mieux gérer leur stress s'ils avaient une vie de couple épanouissante. Les contacts physiques en couple diminueraient aussi certains problèmes de santé physiques et psychologiques tels : l'insomnie, l'angoisse, la dépression, l'hypertension, les problèmes cardiaques et respiratoires... L'expression d'un sentiment d'affection à l'égard de son conjoint
apporte bien des bénéfices. Une vie de couple harmonieuse serait donc à prescrire aux personnes stressées afin d'améliorer leur qualité et leur durée de vie. Par ailleurs, il serait important de rappeler les dix règles d'or du mariage qui est considéré comme un remède pour le stress à savoir :
☆ Ton jardin secret, tu préservera. * Les tâches ménagères, tu partageras.
* La belle famille, tu apprécieras. * La patience, tu apprendras.
* Des compromis, souvent tu feras.
* La routine, tu éviteras.
* Le désir, toujours tu entretiendras.
* Quelque fois les engueulades, tu connaîtras.
* Mais toujours au lit, tu te réconcilieras.
* Et toujours « je t'aime », tu diras.
Source : In doctissimo
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lls/am Info N° 234 du Mercredi 28 Avril au Mardi 04 Mai 2010. Du Araba 14 au Tarata 20 Djoumadal Oula 1431
HOMMAGE UNANIME A UNE CENTENAIRE NOMMEE HADJA NAKOLONGA SANOGO
Tu resteras à jamais gravée dans nos mémoires
Décédée le mercredi 14 avril 2010 après avoir vecue plus de cent ans, Hadja Nakolonga Sanogo restera à jamais gravée dans les mémoires. Le mercredi 21 avril 2010 a été un moment ou la population musulmane d'Anyama et d'Abidjan lui ont rendu hommage pendant la cérémonie de 7ème jour.
C'est toute la rue du premier carrefour de la scierie d'Anyama qui a été occu-
pée. Cette cérémonie de 7ème jour a réuni un parterre de personnalités administratives, politiques et religieuses. Pour l'occasion, les différentes associations islamiques telles le Cosim, le Cni et la LIPCI étaient présentes pour soutenir El Hadj Moussa Diarra, son fils. Une forte délégation du Chamci conduite par son président El Hadj Bah Karamoko a traduit tout le soutien à son membre. Ils ont fait des
La communauté musulmane d’Anyama et d’Abidjan a rendu hommage à la défunte
Témoignage des enfants et petits-enfants...
Par Fané N'facoro
B
EL HADJ MOUSSA DIARRA
fils d'Hadja Nakolonga Sanogo « Ma mère était ma source de motivation »
La perte de ma mère est une grande épreuve pour moi. Dire qu'à cet âge tout fils ne peut plus s'abreuver à la sourœ de bénédiction surtout qu'elle était en parfaite symbiose avec Dieu. Cela a été un choc. Mais je me résigne car tout ce que Dieu fait est bon. Elle était la femme de ma vie. C'était mon sourire, depuis ma plus tendre enfanœ jusqu'aujourd'hui. Et ce sourire continuera jusqu'à la fin de mes jours. Ma mère était ma source de motivation. Je crois que les prières en sa faveur vont s'amplifier en tout temps et en tout lieu. C'est une obligation et un devoir pour moi en tant que fils de m'acquitter de œtte tâche. Car œ qu'elle a fait pour nous, on ne peut jamais payer ne serait-ce un œntime. Je prie le Tout Miséricordieux de lui accorder le paradis Firdaws. Amine !
Ma grand-mère était une femme très généreuse. Elle aimait sa famille et
Mlle DIARRA SITA, petite fille de la défunte
“Je ne l'oublierais jamais”
tout le monde. Cela je n'arrivaits pas à l'expliquer. Elle aimait beaucoup l'Islam. Dès que j’ai appris son décès, cela a été un choc pour moi car je n'en revenais pas. Dire qu'une personne si généreuse qui a fait ce que Dieu a dit aille comme ça. C'est dur ! Dès que tu avais un problème, son souci est de t'aider à trouver une solution. J'ai beaucoup apprécié cela chez elle. Elle était très battante malgré son âge avancée. C'est formidable. Elle était une vraie soumise. Souvent je me demandais d'où elle tirait ce courage dans l'adoration. Elle organisait des prêches et des lectures coraniques. Mais ce qui m'a impressionné, c'est son amour pour son mari. Elle n'arrêtait jamais
de parler de ce dernier. J'ai su cela parce qu'elle aimait dire son "Ban-galy Diarra" au point que souvent j'en était jalouse. Elle nous racontait que la mère d'Amidou Sylla du nom de Hadja Mabéré et elles puisaient de l'eau pour la construction de la grande mosquée en terre battue. Ma grand-mère s'occupait bien de sa famille. Et elle ne faisait de distinction entre ses enfants et ceux des autres. Jamais je ne l'oublierais (en disant cela elle avait les larmes aux yeux). Ce qui m'a plu parmi ses traits de caractères était sa générosité envers tous. Mon père lui a proposé de venir vivre avec lui aux deux Plateux, elle a dit non en lui disant qu'elle vit à l'endroit que son mari lui a laissé jusqu'à la fin de ses jours. Je suis fière d'elle, je pris Allah de lui accorder son paradis.
bénédictions pour le repos de l'âme de la défunte et pour tous les fidèles décédés. Jamais l'on a vu une telle cérémonie de sacrifice de 7ème jour à Anyama. Plus d'une quinzaine de bœufs et 6 tonnes de riz ont été offerts pour le repos de l'âme de la défunte ainsi que de tous les disparus. Les différents intervenants ont tous été unanimes sur sa générosité et la grande bonté de la défunte. Selon les informations révélées par les proches, « Jamais, au grand jamais de toute sa vie elle n'a eu de différend avec qui que ce soit », ont-ils affirmé. Elle a participé à la construction de la toute pre-
mière grande mosquée d'Anyama en terre battue d'alors. «Hadja Nakolonga et Hadja Mabere Sylla, son amie, allaient chercher de l'eau pour la construction de ladite mosquée à des œntaines de mètres », ont affirmé l'ensemble des doyens interrogés. C'est pourquoi, pour illustrer son attachement à son Seigneur, les uns et les autres ont pu dire qu'elle organisait fréquemment des cérémonies de lecture de Coran et de la Dalail Kayrat ainsi que des prêches. Cette générosité a été confirmée par les vendeurs de bois qui ont vécu plus d'une vingtaine d'années auprès d'elle. Aujourd'hui, ses enfants suivent sa voie surtout son fils El Hadj Moussa Diarra qui chaque semaine offre ce qu'il peut à Dieu pour le repos des âmes de ces parents musulmans disparus et aussi en guise de reconnaissance. Une forte délégation de Kelendjan, d'Odienne et de Samatiguila était présente pour transmettre les condoléances et les bénédictions du Cheick Bakary Samassi. Qu'Allah accorde son paradis à notre regrettée Hadja Nakolonga Sanogo Diarra. Amine Fané Nfacoro
LA MORT D'UNE CENTENAIRE
Double Hommage à une Mère et son fils
HADJA META SATA DIARRA,///te de Hadja Nakolonga
“Elle est partie en nous laissant le Coran et sa générosité'
Nul ne reste en ce bas monde. Quel que soit le temps passé, un jour tu finiras par partir. Vous savez lorsqu'une personne devient vieille, elle est une charge et souvent chacun essaie de la fuir. Ce n'est pas le cas pour notre
mère. On l'aimait beaucoup. Ce qui m'a plu chez ma mère, elle ne donnait jamais de crédit, lorsqu'une personne a des difficultés financières. En tout cas elle l'aidait à sa manière mais jamais de crédits. Son décès me fait
toujours mal. Elle était quelqu'un qui n'a jamais eu d'histoire ni avec ses enfants ni avec ses belles filles, ni avec ses petits enfants encore moins avec les autres. Sa perte a été une véritable épreuve pour toute la famille. Mais nous nous réjouissons car elle est partie en nous laissant le Coran et sa générosité.
des voisins du quartier
« La générosité était son compagnon de tous les jours »
EL HADJ MOUSTAPHA SYLLA, voisin de quartier
Elle était notre mère
au quartier. Elle était beaucoup respectée grâce à son humilité, son pardon, sa patience et sa sagesse. C'était une mère réservée. Nous ne l'avons
jamais vu faire des histoires depuis notre tendre enfance jusqu'aujourd'hui. Et cela ni avec ses enfants ni avec ses belles filles et encore avec les autres. La générosité était son compagnon de tous les jours. Je vous fais un aveu. Son fils Moussa a copié ce trait de caractère. Ceci m'a marqué surtout dans sa vie, elle soutenait toujours les œuvres de son fils et l'encou-
rageait à faire beaucoup plus dans la voie de Dieu et aussi à aider tant qu'il peut. Car selon elle, seul Allah détient les moyens et l'homme à qui il donne n'est qu'un distributeur. Dans ce quartier, elle est devenue la mère de tout le monde. C'est pour cela on appelait affectueusement NANGA. Qu'Allah l'accorde le Firdaws. Amine !
M. AMIDOU DIALLO
Tablier à la scierie
La mère de Moussa Diarra est une femme exemplaire. Car je n'ai jamais rencontré une femme de sa nature. Elle était si généreuse à telle enseigne qu'en la voyant je me cache. Parce qu'après la salutation elle te tend discrètement de l'argent. C'était quelqu'un qui respectait beaucoup le droit du voisinage. Vous savez nos aînés
« Vraiment, elle nous aimait comme ses propres enfants »
habitaient dans leur cour. Et jamais, ils n'ont vu la vieille faire des histoires. Cela nous aussi l'avons constaté. Grâce à cette intégration, nous avons appelé cette cour CEDEAO. Car chacun y vivait comme si c'était chez lui au pays. Mais cela est du à l'amour que la vieille avait envers les uns et les autres parce qu'elle n'a jamais fait de
distinction
entre elle et les autres.
Nous sommes venus ici pour fortunes. Souvent nous n'avons pas de moyens. Si nous disons à la vieille ce n'est pas bon aujourd'hui. Aussitôt elle vous demande de venir à la maison. Et là loin des regards elle vous dépanne avec des billets de francs Cfa. Vraiment, elle nous aimait comme ses propres enfants.
La mort a ceci de particulier que bien qu'elle soit cruelle, elle donne toujours envie aux vivants de la célébrer. Parce que elle donne l'occasion aux parents du décédé d'entrevoir déjà bien avant leur tour ce qui pourrait ressembler probablement à leurs propres funérailles. C'est donc une opportunité ou pour se remettre en cause ou pour mieux se préparer à sa rencontre. Les hommages rendus à la centenaire Hadja Noko-longa Sanogo étaitent abondants. Mais ceux rendus à son fils Moussa Diarra de Fandasso ont épaté plus d'un. Même ses propres amis en étaient à la fois étonnés et émerveillés. Tant les révélations sur non seulement sa générosité, désormais légendaire, mais aussi et surtout sur son humilité et sa discrétion étaient poignantes. Au-delà de tous œs hommages, c'est cette disponibilité et ce respect strictes et scrupuleux pour les Imams, et l'islam avec la construction des mosquées et l'envoi des personnes démunies en pèlerinage à la Mecque. C'est à juste titre que, l'Imam Koudouss, une forte délégation de la LIPCI, et du COSIM ont participé de bout en bout aux cérémonies. Ce n’est donc pas par hasard, que celui qui est considéré aujourd'hui à la fois comme un grand Cheick, et même comme un saint homme, l'Ermite de Kéléndjan, El
Des prières et des bénédictions ont été faites pour le repos de l’âme de la centenaire
...et des amis de longue date
(HADJA KARIDJA SYLLA, une amie
« Tout le monde était sur un pied d'égalité chez elle »
Nakolonga ne faisait jamais de palabres. Son mari et le mien étaient des amis. Nous allions à la mosquée ensemble. Et chaque fois qu'elle salue, elle me serre la main en disant qu’Allah ait pitié de nos vertueux époux. Tout le monde était sur un pied d'égalité pour elle. Cela était incroyable. Elle n'a jamais fait de distinction entre nos enfants et ses enfants. C'était une personne qui était beaucoup généreuse.
HADJA MABÈRÈ SYLLA, une autre centenaire et amie fidèle

« Nakolonga était une femme très réservée, serieuse et généreuse »
Nous avons fait notre enfance ensemble. Nous allions au champ pour chercher la cola. Vous savez un jour fini on finit par quitter ce monde. Son décès je l'accepte avec foi. Nakolonga était une
Le Saint de Kelendjan a fait des bénédictions pour le repos de l’âme de la défunte
femme très réservée, sérieuse et généreuse. Nous avons participé à la construction de la grande mosquée en terre battue. La mosquée n'a jamais manqué d'eau. Elle aimait l'homme et le travail bien fait. Nous avons fait le Hadj ensemble. Et on faisait tout ensemble. Ce que j'ai aimé en elle c'est qu'elle ne faisait jamais palabre. Que son âme se repose en paix.
hadj Samassi Bakary, a réuni tout son monde, après avoir appris le décès de Hadja Sanogo. En leur disant "le deuil qui frappe Moussa, m'atteint aussi, ainsi que Tout Keléd-jan, tout le Bodougou et tout le Nowolo" Séance tenante il désigne une délégation de huit personnes dont son fils et son frère pour par-
courir 900 Kilomètres jusqu'à Abidjan Anyama.
Et à l'arrivée de la délégation sur le lieu des funérailles, Moussa Diarra sollicita que la cérémonie marque une pose pour recevoir les émissaires du Saint Homme de Kéléndjan. Et pourtant des personnalités, des ministres, des richissimes opérateurs économiques étaient venus sans avoir eu le même traitement. Tout un symbole chez cet homme sans complexe, le respect absolu des hommes de Dieu, et la reconnaissance, en tout lieu et en toutes circonstances. Enfin, alors que l'on croyait qu'il avait suffisamment fait pour l'islam. El Hadj Moussa Diarra a encore et toujours pour souci de continuer à participer activement à la construction de la communauté musulmane. D'où son adhésion au Club des Hommes d'Affaire Musulmans (CHAMCI) où il incarne parfaitement l'esprit de la richesse au service de la Foi et du développement. C'est donc à juste titre, que le président de ce Club El Hadj Bah Karamoko, lui a rendu un vibrant hommage. Le CHAMCI selon son président exécutif a trouvé en Moussa ce dont il a besoin un esprit sincère, franc, généreux et engagé en permanence au service de la foi.
Que Hadja Sanogo, trouve sa vie tombale meilleure que celle d'ici et le paradis le jour du jugement dernier. Et que son fils continue de vivre longtemps dans la santé et la prospérité au service de la foi.
Fatim Djamila

Fait partie de Islam Info #234

Collection Islam Afrique de l'Ouest

Islam Info #234

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