id 2484 Url https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/2484 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Id de collection 2207 Titre Attentat contre Charlie Hebdo : de la nécessité d'une croisade islamique mondiale contre les fous d'Allah Sujet https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/133 Attentat contre Charlie Hebdo https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/83 Démocratie https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/84 Civilisation occidentale https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/115 Violence Editeur https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item-set/2207 Le Pays Contributeur https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2015-01-08 Langue https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Résumé Ignoble. C'est l'une des épithètes nauséabondes qui se bousculent dans l'esprit des démocrates du monde entier, au moment de qualifier l'attentat contre Charlie Hebdo en France. En rappel, la rédaction de ce journal satirique français a été l'objet d'un véritable carnage en règle, dans la journée du mercredi 7 janvier 2015. Couverture spatiale https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/408 Israël https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/541 Nigéria https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/550 Pakistan Contenu Ignoble. C'est l'une des épithètes nauséabondes qui se bousculent dans l'esprit des démocrates du monde entier, au moment de qualifier l'attentat contre Charlie Hebdo en France. En rappel, la rédaction de ce journal satirique français a été l'objet d'un véritable carnage en règle, dans la journée du mercredi 7 janvier 2015. Bilan, plusieurs journalistes et des policiers tués, et de nombreux blessés. Charlie Hebdo, on le sait, était sous la menace des « illuminés » pour ses caricatures que d'aucuns jugent provocatrices. Bien entendu, toute liberté, y compris celle de la presse, doit avoir des limites, diront certains. Mais il n'appartient à aucun extrémiste d'imposer cette limite aux autres de par sa seule volonté et à la force du canon, dans une démocratie, un Etat de droit qui se respecte comme la France. Ce média, quoique bien souvent acerbe dans ses livraisons, n'en est pas moins l'expression même de la liberté d'expression et d'opinion si chère aux démocraties dignes de ce nom. Il est inconcevable que ce monde accepte le meurtre gratuit de gens à cause de leur opinion Les détraqués mentaux, les maniaques qui sont à l'origine de cette attaque d'une « exceptionnelle barbarie », ne défendent aucune cause noble. En tout cas, pas celle de l'Islam. Le prophète Mahomet n'a certainement pas besoin d'actes d'une telle lâcheté et d'une telle ignominie comme défense. La meilleure défense du prophète serait de suivre sa voie, de respecter la vie humaine. Il est du reste heureux que tous les grands théologiens de l'Islam ait élevé la voix pour condamner ce crime d'une rare répugnance. Cet attentat n'est ni plus ni moins que la conséquence d'un certain déviationnisme. A dire vrai, ceux qui sont à l'origine de ce drame comme de tant d'autres, ne sont ni plus ni moins que des ennemis de l'Islam. Ils sapent les efforts des communautés pour améliorer le vivre-ensemble. De tels actes contribuent à la stigmatisation des musulmans dans des pays où ils ont déjà maille à partir avec des organisations de l'extrême droite, en ce sens qu'ils servent de raccourcis pour jeter l'anathème sur des gens qui entendent vivre tout simplement leur foi. Il est évident que le Front national en France et ses acolytes à travers l'Occident et même en Israël, ne se feront pas prier pour surfer sur cette vague et qu'ils auront probablement des oreilles disposées à les écouter. Cette barbarie-là dessert bien de nobles combats et apporte de l'eau au moulin des « haineux ». Il faudra combattre ce genre d'extrémisme, comme tous les autres, avec la dernière énergie. Il est inconcevable que ce monde accepte le meurtre gratuit de gens à cause de leur opinion. En d'autres termes, on ne peut pas accepter que des gens, parce qu'ils estiment que d'autres ont manqué de respect à ce en quoi ils croient, aillent les canarder sans autre forme de procès. Tout laxisme ou poltronnerie vis-à-vis des adeptes d'une telle pensée, sera de nature à sonner le glas de la liberté en tant que valeur démocratique. Du reste, sous d'autres cieux, les mêmes illuminés canardent des enfants pour dénoncer l'école moderne, comme ce fut le cas au Pakistan en décembre dernier. Ils brûlent des villages entiers, tuant femmes et enfants au nom d'un « dieu » qu'eux seuls connaissent, comme c'est hélas chaque jour maintenant le cas au Nigeria. Si on tolère de telles attitudes, ce sera la fin de toute liberté pour les êtres humains, condamnés qu'ils seraient, à marcher au rythme de la musique que leur imposeraient ceux qui ont des armes et qui se réclament de telle ou telle idéologie, sous peine d'être purement et simplement trucidés. Cela est inadmissible pour les journalistes, pour tout le monde. La liberté est un joyau qu'il faut préserver. Surtout dans un pays comme la France qui est quelque part le berceau de nombreux idéaux démocratiques dont la Liberté qui figure en lettres d'or dans son histoire, dans son vécu quotidien, dans sa devise. La liberté est immortelle Hélas, les autorités sécuritaires françaises, par naïveté ou par laxisme, n'ont pas su protéger de façon suffisante, la liberté dans cette affaire. En effet, la menace islamiste contre Charlie Hebdo était connue et réelle. Et compte tenu de la témérité et de la violence aveugle dont font montre ces ennemis de la liberté aux quatre coins du monde, les forces de sécurité françaises ne devaient pas se permettre un seul instant de relâchement. Or, on peut penser, à la lumière de ce qui est arrivé, que les extrémistes ont eu plus de détermination à commettre leur forfait que les services de sécurité français n'en ont eu pour protéger les journalistes de Charlie Hebdo. Certes, il n'est pas aisé de combattre des ennemis aussi volatiles, mais face à de tels individus ou groupes qui menacent la République française dans ses valeurs et dans son existence même, aucun moyen n'est de trop pour les mettre hors d'état de nuire. En tout cas, au regard de l'importance et de l'insistance de la menace islamiste contre ces humoristes, les « sécurocrates » français auraient dû déployer plus de moyens humains et certainement logistiques autour des locaux de la rédaction concernée, en vue de prévenir ou à tout le moins, limiter l'ampleur de la boucherie qui se profilait. Hélas, le mal est déjà fait. Il appartient au gouvernement français, et surtout à l'appareil sécuritaire du pays, de traquer ces criminels jusque dans leurs dernières chiottes, et de permettre à la justice de leur infliger les sanctions qu'ils méritent. En ce qui les concerne, les musulmans du monde entier devraient continuer à participer activement au combat contre ces imposteurs dont les actes ternissent énormément l'image de leur religion. Il est nécessaire, compte tenu de l'ampleur que prend l'activisme des djihadistes, qu'il y ait une croisade islamique mondiale contre ces « fous d'Allah ». Il importe, de ce fait, que les musulmans du monde entier mettent un point d'honneur à s'organiser et ce, de façon méthodique, contre ces « petits esprits » visiblement actionnés par Satan et qui souillent sans vergogne l'image de l'Islam de leurs mains tachées du sang d'innocents. Quant aux journalistes de façon générale, il leur appartient de ne pas céder à la peur. Car, la liberté est immortelle et la presse est un baromètre de l'état de santé d'une démocratie. C'est dire toute l'importance du travail de ces hommes et femmes de média. Quelle que soit leur ligne éditoriale, les journaux du monde ont l'impérieux devoir de faire en sorte que ceux qui pensaient pouvoir assassiner la liberté en muselant définitivement les héros de la plume de Charlie Hebdo, connaissent un cuisant échec. Pour ce faire, les journalistes devraient faire, d'une manière ou d'une autre, le serment de ne jamais déposer les plumes, les micros ou les caméras, pour rien au monde. C'est le meilleur hommage qu'ils puissent rendre à tous ces gens qui ont payé de leur vie l'amour de leur métier de journaliste. En d'autres termes, chaque journaliste doit se dire et dire au monde entier, « Je suis Charlie ». Et œuvrer à perpétuer cet idéal de liberté au quotidien. --