id 2765 Url https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/2765 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Id de collection 2214 Titre Fête de Tabaski : la place de la nation Créateur https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/1263 Adama Ouédraogo Sujet https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/1053 Ibrahim Kouanda https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr Editeur https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item-set/2214 L'Observateur Paalga Contributeur https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2003-02-13 Identifiant https://www.wikidata.org/wiki/Q114035345 Q114035345 Langue https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Résumé C'est aujourd'hui mercredi 12 février que les musulmans du Burkina ont célébré la Tabaski ou Aïd-el-Kébir communément appelée la «Fête du mouton». La communauté musulmane de Ouagadougou a donné rendez-vous, comme d'habitude, à ses fidèles à la place de la Nation. Couverture spatiale https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/376 Ouagadougou Contenu C'est aujourd'hui mercredi 12 février que les musulmans du Burkina ont célébré la Tabaski ou Aïd-el-Kébir communément appelée la «Fête du mouton». La communauté musulmane de Ouagadougou a donné rendez-vous, comme d'habitude, à ses fidèles à la place de la Nation. Comme à l'accoutumée, la place de la Nation était bondée de monde venu des quatre coins de Ouagadougou. C'est à 9 h que la prière a débuté, une prière de deux rakates dirigée par l'imam Ibrahim Kouanda. A la fin de la prière, celui-ci l'imam a fait des bénédictions pour l'ensemble des Burkinabè et pour la paix au Faso et a procédé enfin au sacrifice rituel du mouton qu'il a égorgé lui-même. Ce sacrifice rappelle l'acte d'Abraham le père du monothéïsme qui a obéi à Dieu qui, rappelons-le, voulait qu'il offre en sacrifice son fils Ismaël. En lieu et place, Dieu lui offrit un bélier. L'imam Kouanda a accompli donc un rite cher aux musulmans. Ce sacrifice est fait également au nom de la communauté musulmane. Pour ceux-là donc qui n'ont pas les moyens pour s'acheter un mouton, le sacrifice de l'imam est fait en leur nom.Cette année, avec la crise ivoirienne, les prix des moutons étaient abordables au grand bonheur des fidèles musulmans. Comme quoi, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Si les clients se réjouissent des prix, les commerçants, eux, ne sont pas tout à fait heureux comme les années précédentes. --