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Titre
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En prélude à la célébration du 37e anniversaire de la libération nationale : des offices religieux célébrés au Palais des Congrès de Lomé en présence du chef de l'Etat
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Date
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12 janvier 2004
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Résumé
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Le président de la République, Gnassingbé Eyadèma a assisté, hier, aux offices religieux à l’occasion du 37e anniversaire de la libération nationale. Un culte protestant et une prière musulmane ont constitué l’essentiel de ces offices. C’était en présence également du Premier ministre, M. Koffi Sama et du président de l’Assemblée nationale, M. Fambaré Ouattara Natchaba, des membres du gouvernement, des députés, de plusieurs autorités militaires, administratives, politiques, traditionnelles et religieuses et de nombreux fidèles chrétiens et musulmans.
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Le président de la République, Gnassingbé Eyadèma a assisté, hier, aux offices religieux à l’occasion du 37e anniversaire de la libération nationale. Un culte protestant et une prière musulmane ont constitué l’essentiel de ces offices. C’était en présence également du Premier ministre, M. Koffi Sama et du président de l’Assemblée nationale, M. Fambaré Ouattara Natchaba, des membres du gouvernement, des députés, de plusieurs autorités militaires, administratives, politiques, traditionnelles et religieuses et de nombreux fidèles chrétiens et musulmans.
Dans le cadre des manifestations marquant le 37e anniversaire de notre libération nationale, un culte protestant et une prière musulmane ont été célébrés hier au Palais des Congrès de Lomé.
Le culte protestant a été concélébré par quatre pasteurs et dirigé par le pasteur Touléassi Béné Kokou de l’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo. Plusieurs cantiques ont été chantés à la gloire du Seigneur qui a su épargner le chef de l’Etat durant l’année écoulée.
L’ambiance était entretenue par une fanfare, les chorales Avenir de l’UL, SS Pierre et Paul auxquelles s’est jointe une autre venue de Patatoukou.
Après la prière d’illumination et la première lecture tirée de l’Epître de St Paul aux Romains, chapitre 13, versets 1 à 7 qui demande à tout homme de se soumettre à l'autorité, le message du jour a été délivré dans une solennité digne de l'événement.
Dans cette prédication, le révérend pasteur Kokou Béné Touléassi est parti du texte de l’Evangile de Mathieu, chapitre 22, versets 15 à 22 pour demander à tout un chacun de « donner à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », tout en exhortant les citoyens, à rendre « tous les honneurs à l'Etat et au chef de l'Etat ».
En effet, dit-il, la paix, qui est une denrée rare recherchée par tout le monde, est plutôt ancrée chez nous grâce au président Eyadèma, choisi par Dieu pour diriger le pays. Ainsi, s’inspirant de l’histoire de la Palestine et du Bassin de la Méditerranée au temps de Jésus, il a conclu que tout homme loyal devrait honorer ses obligations civiques et ses obligations religieuses.
C’est ainsi qu'il a dénoncé l’hypocrisie des hommes qui ne se soumettent pas à la loi du Seigneur Jésus étant dit qu’« il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu et les autorités qui existent ont été établies par Dieu ». Raison pour laquelle, celui qui s’oppose à l’autorité s’oppose à l’ordre établi par Dieu, a expliqué le prédicateur.
Pour clôturer le culte pro testant, une prière d’intercession a été dite. Les concélébrants ont imploré la bénédiction et l’assistance de Dieu sur le président de la République afin que ses forces soient infiniment ranimées, sa sagesse élevée et qu’il connaisse prospérité et longue vie pour le bonheur du peuple tout entier.
Les mêmes intentions ont été dites à l’endroit du Premier ministre, du président de l’Assemblée nationale et de toutes les autorités.
Paix, soumission à l’autorité, sagesse et prospérité pour le peuple togolais ont été également les maîtres-mots de la prière musulmane dirigée par l’imam de la mosquée de Lomé, El-Hadj Youssif Guimba entouré de huit autres imams.
Outre les différentes prières et les lectures du Coran, l’allocution du secrétaire général de l’Union musulmane du Togo, El Hadj Tétou aura été un autre point fort de cette prière musulmane. Ce dernier a basé sa prédication sur des textes tirés du Coran notamment la sourate 8 versets 24 et 63 et la sourate 49 verset 10.
A partir de ces « paroles pures et illuminées », El Hadj Tétou a exhorté les Togolais à rendre grâce à Allah, à s'unir par la concorde et à proclamer la foi et l’espérance en Dieu afin que la bénédiction et le bonheur nous soient donnés.
« Le 13 janvier n’est-il pas ce repère incontournable sur l’échelle temporelle de l’histoire de notre pays ? », s’est-il interrogé avant de convier les citoyennes et les citoyens à l'union et à la fraternité, car dit-il, nous sommes tous liés par le passé et l’avenir, « loin des thèses réductionnistes ».
« Que personne n’oublie le capital d’amour et de sagesse que lui prescrit sa religion », a-t-il ajouté. C’est pourquoi, à l'instar du président de la République, tous les Togolais doivent poser des actes en faveur de la réconciliation et de la paix, conditions sine qua non du développement et de l’épanouissement intégral, a-t-il recommandé.
Cette allocution a été bouclée par une prière à Allah l’audient et l’omniscient afin qu’il donne « au président de la République, la santé, la paix et la force que nécessitent ses lourdes et délicates responsabilités ».
Les offices ont pris fin avec le départ du président Eyadèma aux environs de 10 heures.
A son arrivée sur l’esplanade du Palais des Congrès à 7 heures 50, le chef de l’Etat a été accueilli par le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale. Après s’être immobilisé pour l’exécution de l’hymne national, il a passé en revue un détachement des Forces Années Togolaises (FAT) placé sous les ordres du lt-col Kabiya Egbam-Gbam, salué les membres du gouvernement et les officiers supérieurs des FAT, avant de faire son entrée dans la grande salle du palais.
Rigobert BASSADOU
Togo-Presse
Frédérick Madore
