id 7827 Url https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/7827 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Id de collection 2189 Id du média 7842 26885 Fichier média https://iwac.frederickmadore.com/files/original/3d559df7b15ec524c2650248fb4159188d9a6bcb.pdf https://iwac.frederickmadore.com/files/original/07a8000308c48e6378f43f776733ed03b00d8e01.tiff Titre Tabaski 2016 : les mauvais sorts conjurés par le sang de la bête Créateur https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/1492 Alain Allabi Sujet https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/105 Coran https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/2013 Mahomet https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/44 Pluralisme religieux Editeur https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item-set/2189 La Nation Contributeur https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/1681 Vincent Favier Date 2016-09-13 Source https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item-set/2189 La Nation Langue https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Résumé La communauté musulmane du Bénin, à l’instar de celle du monde entier, a célébré, lundi 12 septembre, la fête de la Tabaski. Comme chaque année, c’est à la Place Idi, rue de la Sobétex Pk 5 à Akpakpa, qu’lbrahim Ousmane, imam de la mosquée centrale de Cotonou, a conduit la prière suivie de l’immolation de la bête suivant les prescriptions du Coran. Cette fois-ci, il explique le rôle du sang de la bête immolée. Couverture spatiale https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/299 Cotonou https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item/460 Mosquée centrale de Cotonou Jonquet Détenteur des droits https://iwac.frederickmadore.com/s/afrique_ouest/item-set/2189 La Nation Contenu La communauté musulmane du Bénin, à l’instar de celle du monde entier, a célébré, lundi 12 septembre, la fête de la Tabaski. Comme chaque année, c’est à la Place Idi, rue de la Sobétex Pk 5 à Akpakpa, qu’lbrahim Ousmane, imam de la mosquée centrale de Cotonou, a conduit la prière suivie de l’immolation de la bête suivant les prescriptions du Coran. Cette fois-ci, il explique le rôle du sang de la bête immolée. Après la prière d’ouverture et la lecture coranique, le célébrant Ibrahim Ousmane, imam de la mosquée centrale de Cotonou, adresse son message à la foule des fidèles venus accomplir leur devoir de foi. Dans son sermon de circonstance, il instruit l’assemblée des fidèles sur le sens du sang versé de l'animal immolé. Selon lui, rien n'est plus grand pour Allah, le jour de la Tabaski, que le sang de l’animal immolé. Ce sang, précise-t-il, avant de toucher le sol, atteint un niveau où on lui intimera l’ordre d’aller jouer un rôle dans la vie du fidèle selon la volonté de Dieu. « Qu'Allah fasse que ce sang dissipe les mauvais sorts qui planent sur la vie de chaque fidèle et sur celle de toute la nation», prie-t-il. Il va implorer la grâce et la miséricorde du Seigneur sur les autorités du Bénin ainsi que sur les populations en général. Après ses explications et ses prières, l’imam Ibrahim Ousmane invitera les fidèles à sacrifier les bêtes dans cet esprit. Puis, accompagné de ses collaborateurs, il passe à l’acte en immolant la bête conformément aux prescriptions du prophète Mahomet, donnant ainsi le top du sacrifice pour que les fidèles ayant les moyens puissent aussi le faire dans leurs domiciles respectifs. A l'issue de la prière et de l’immolation inaugurale, Ibrahima Adamou, un fidèle venu à la Place Idi d’Akpakpa avec ses enfants, confie sa joie de pouvoir célébrer la fête. Pour lui, c’est un jour béni, un jour où Dieu exauce les prières de tous. Sa joie est d’autant plus grande que cette année, le pèlerinage à la Mecque n’a enregistré aucun drame comme l’édition 2015. Il prie Dieu qu’il en soit ainsi pour toujours. Pour sa part, Kassim Traoré, un fidèle, se dit aussi très heureux que dans son sermon, l’imam ait exhorté les fidèles à être de très bons musulmans. A l’en croire, être un bon musulman, c'est se battre pour l’unité du pays, la paix entre les religions de ce pays. « Chez nous la guerre entre les religions n’a pas eu lieu et n’aura jamais lieu », se réjouit-il. Mais pour que cette paix soit sauvegardée de façon durable, ajoutera-t-il, il faut que musulmans, chrétiens, animistes et autres comprennent qu’ils n’ont que ce seul pays qu’ils doivent transmettre aux générations futures sans le détruire. Pages 10 --