In Togo, the opposition movement behind the anti-government protests that broke out in 2017–2018 appears to reflect a greater role for Islam in politics. Tikpi Atchadam, leader of the Parti National Panafricain, was the preeminent figure in the movement, having built a solid grassroots base among his fellow Muslims. This article examines the unique role that Muslim leaders played in these protests, as well as the Faure Gnassingbé regime's strategic response. The ruling party made spurious claims against Muslim opponents, associating them with a dangerous wave of political Islam. I argue that by portraying Atchadam as the leader of a radical ethnic and religious movement with Islamist goals, Faure Gnassingbé and his supporters sought to weaken this emerging challenger and deter members of the public from backing calls for political change. The strategy also helped garner support from Western countries while simultaneously driving a wedge between Muslim community leaders.
Comment organiser un festival qui soit à la fois une manifestation de la culture populaire en même temps qu’une séance de défoulement collectif, permettant à la violence qui constitue la seconde nature de l’homme, de se libérer ? Comment surtout organiser un tel festival sans que la vie de tous les jours en soit perturbée ?
Kara — L’ONG Agence Musulmane d’Afrique a fait don le jeudi 26 février de deux ballots de vêtements, de sacs de farine de blé et de pâtes alimentaires aux handicapés du centre d’Attéda de Kara.
Le Burkina Faso a célébré « Aïd El Fitr », la fête qui marque la fin du mois bénis de Ramadan, le mercredi 6 juillet 2016 sur toute l'étendue du territoire. Les musulmans de Bobo-Dioulasso ont prié sous une pluie battante à la place « Wara-wara » de Dioulassoba.
Le Ramadan 2021 se tient dans un contexte national difficile marqué surtout par la flambée de l’insécurité, les nombreux déplacés internes et la quête d’une réconciliation nationale. Pour comprendre ce que doit impliquer cette situation pour ce mois et pour le fidèle, nous avons rencontré l’Amir, chef missionnaire de la Jama’at (communauté) islamique Ahmadiyya au Burkina, Mahmood Nasir Saqib, qui dresse également le bilan de la conférence annuelle de la communauté.
La première décade du mois du Ramadan s'est achevée et l'on a entamé la deuxième, le samedi 20 juillet 2013. Notre équipe de rédaction a rencontré l'imam de la grande mosquée de la communauté musulmane de Ouagadougou, Cheik Aboubacar Sana Ibn Kassoum. Dans l'entretien qui suit, le religieux revient sur la spécificité du mois de jeûne, subdivisé en trois décades.
Ceux qui ont eu le malheur de descendre à l'hôtel OK-INN depuis mercredi soir doivent sans cloute avoir éprouvé le sentiment d'être presque séquestrés . En effet, avec l'arrivée des Algériens expulsés de France, cet hôtel situé à la périphérie sud de la capitale et où sont logés nos hôtes, ressemble à s'y méprendre, à un Folembray prime, à cette différence près que théoriquement, les indésirés de Pasqua ont été accueillis ici à bras ouverts par les autorités burkinabè et sont libres de tout mouvement.
Organisée annuellement par la ‘’Jama’at islamique Ahmadiyya’’ du Burkina Faso, la conférence dénommée « Jalsa Salana » se tiendra cette année du 30 mars au 1er avril 2018 sur le site de Bustan-e-Mahdi, sis à Kouba, département de Koubri à 25 Km de Ouagadougou. C’est l’information qui a été livrée à la conférence de presse tenue ce mercredi 21 mars 2018, au siège de la communauté islamique Ahmadiyya à Ouagadougou.
La religion musulmane est basée sur cinq piliers au nombre desquels nous avons l'attestation de foi. Cette attestation de foi est sous-tendue par 6 autres piliers avec plus de 70 branches. Parmi ces derniers piliers, nous avons la croyance aux prophètes et l'Islam en dénombre 124313 prophètes et messagers. Le refus de croire à l'un d'eux engendre la nullité de la foi islamique. A ce titre, nous relatons l'histoire de Jésus, illustre ici-bas et dans l'au-delà.
Contrairement aux affirmations d'Ablassé Ouédraogo, président du Faso Autrement, « Jeune Afrique », dans une publication sur son site ce 12 juin 2015, affirme n'avoir pas déformé ses propos où il affirme que son ethnie et sa religion constituent des « atouts » pour son élection à la tête de l'Etat.
La section adulte de la communauté islamique Ahamadiyya a tenu, du 24 au 26 novembre 2017 à Touba, sortie sud de Ouagadougou dans la commune de Koubri, sa conférence annuelle autour du thème : « Rôle des anciens dans le développement de la communauté ». Cette rencontre statutaire qui a réuni plusieurs centaines de participants venus de l’ensemble des régions du pays a surtout été celle de formation et de sensibilisation pour une société de paix.
Il se tient, du 24 au 26 mars 2017, à Kouba, sortie sud de la capitale du Burkina, la 26èmeJalsaSalana de la Jama’at Islamique Ahmadiyya du Burkina autour du thème : « Pour une nécessaire solidarité entre les religions afin de contrer l’expansion du terrorisme ». La cérémonie d’ouverture de cette retraite spirituelle, intervenue dans la soirée de ce vendredi, 24 mars 2017, a vu la présence du vice-président de l’Assemblée nationale, Me Bénéwendé Stanislas Sankara ; du ministre de la justice, des droits humains, de la promotion civique, garde des sceaux, René Bagoro et de celui de la communication, porte-parole du gouvernement, Rémis FulganceDandjinou.
La source de l'islam est le Coran, un livre basé sur les concepts de la bonne moralité, de l'amour, de la compassion, de la miséricorde, de l'humilité, du dévouement, de la tolérance et de la paix. Selon ses enseignements, le musulman doit être raffiné, réfléchi, tolérant, digne de confiance et obligeant. Il offre l'amour, le respect et une joie de vivre à ceux qui l'entourent.
Les fidèles musulmans célèbrent chaque année l'anniversaire du Prophète Mohamed communément appelé Mouloud. A Ramatoulaye, foyer de la confrérie Tidjania au Burkina, l'événement s'est déroulé dans la nuit du samedi 31 mars au dimanche 1er avril 2007 sous les auspices du Cheick Aboubacar Maïga II, le guide spirituel du soufisme, membre fondateur du mouvement et grand imam de Ramatoulaye.
La Jeunesse islamique ahmadiyya a tenu sa 15ème convention nationale du 28 au 30 décembre 2017 à Kouba dans la commune rurale de Koubri sise à une quinzaine de kilomètres de Ouagadougou. Ce rendez-vous qui a regroupé plus de 2000 jeunes venus des régions du pays, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de l’Allemagne et de Londres, était placée sous le thème : « La réforme d’une nation ne peut se faire sans la formation de sa jeunesse ». Cette convention a connu la participation du représentant du Calife (chef suprême de la communauté basée à Londres), Hibatur Rahman.
Until recently, Côte d'Ivoire mostly appeared as marginal and subaltern on West Africa's Islamic scene partly because of Islam's minority status — no longer a demographic but still a political reality — and the lack of visibility of Sufi orders. By contrast, since the 1990s Ivorian Muslim society and its distinctive "reformist" religious culture, represented by a "modern" élite in Abidjan, have become increasingly influential in the subregion and beyond. This article explores the socio-economic, political, and cultural processes behind this transformation as well as the shifting interface between the local and global in Ivoirian Islam. Specific attention is devoted to international migration to Côte d'Ivoire, as the many and mostly Muslim West African immigrants have sometimes played a role of cultural translators in the transmission of Ivorian reformist ideas and modes of community organizations abroad. Out-migration of Ivorian Muslims to the West and particularly to the United States is also considered. The article further explores why the Ivoirian reformist élite first sought to interact with international Islamic organizations based outside the Arab world and Iran and how exchanges of ideas with Muslims based in the West shaped its development in deeply original ways. These movements of people and ideas have contributed to the local dynamism of Ivoirian Islam and its growing transnational influence in French-speaking West Africa and the African Muslim Diaspora in the United States.
Le mois de ramadan est un mois où les musulmans sont invités à multiplier les actes d'adoration. C'est un moment où Allah agrée davantage les vœux de ses serviteurs. Qu'est-ce qui fait la spécificité du mois de ramadan ? Quelles sont les révélations qui ont été faites au cours de la période ? Des questions auxquelles s'est prêté l'imam Nouhoun Bagayogo du Centre d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI).
Le Ramadan 2017 est arrivé à terme et l'heure est aux préparatifs pour la fête de l'Aïd El Fitr (la fête de la rupture). Sidwaya a tendu son micro au guide spirituel musulman, le Cheik Abdoul Hamid Zoungrana, qui nous explique les meilleurs comportements à adopter en cette période.
Arrivé au Burkina pour la première fois en 1997, après des études et des services pendant une décennie au Pakistan, Mahmood Nasir Saqib a servi dans plusieurs autres pays en tant que Chef de la communauté Ahmadiyya, notamment en Côte d’Ivoire et au Mali. En 2016, il est réaffecté au Burkina comme Amir (commandeur, ndlr) et Chef Missionnaire. « L’Islam est une religion de paix. L’islam est une religion de tolérance. L’islam ne veut pas dire aller déranger quelqu’un, tuer quelqu’un ou forcer quelqu’un à faire quoi que ce soit. La religion, c’est un choix personnel », rappelle Mahmood Nasir Saqib, s’appuyant sur le slogan de la communauté Ahmadiyya : « Amour pour tous, haine pour personne ». A la faveur de ce mois de pénitence, nous l’avons rencontré au siège de la Jama’at islamique Ahmadiyya au Burkina sis quartier Somgandé (arrondissement N°4 de Ouagadougou). Dans cet entretien qu’il nous a accordés le dimanche, 4 juin 2017, Mahmood Nasir Saqib revient sur quelques grandes activités de la communauté avant de scruter la vie spirituelle en ce mois de pénitence. Entretien à bâtons rompus !
A la Mosquée du Président Lamizana, Ismaël Tiendrébéogo, imam au CERFI et membre de l'Observatoire national des faits religieux, a présenté, le 12 avril 2015, une conférence sur le jugement de l'islam sur le terrorisme et l'appréciation du traitement médiatique sur cette question.
Malgré les frustrations et les inquiétudes liées au contexte sous régional, « le modèle de coexistence religieuse du Burkina reste solide », soutiennent les auteurs du rapport Avec ou sans Blaise Compaoré, le temps des incertitudes(2013), qui viennent de publier le 6 septembre leur 2ème rapport sur le Burkina Faso. Il est intitulé Burkina Faso : préserver l'équilibre religieux. Même si le rapport « n'est pas alarmiste » comme le précédent, ses auteurs recommandent de « faire attention à préserver ce qui constitue un trésor » en commençant par ne pas laisser les jeunes diplômés des écoles franco-arabes « au bord du goudron ». Ce qui constitue « des risques évidents », et surtout à l'Etat d'« être présent sur l'ensemble du territoire et à considérer ses filles et ses fils, quelle que soit leur région, à égalité »
La Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) continue de dérouler son programme d’activités, notamment dans son volet lié aux prises de contact les personnes ressources et institutions du pays. Ainsi, après le HCRUN et Sa Majesté le Mogho Naaba Baongo, c’est la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) qui a reçu à son siège sis à Ouaga 2000, une délégation de cette organisation politique conduite par son président, Dr Ablassé Ouédraogo. C’était dans la soirée du mardi, 22 novembre 2016.