o:id 11578 url https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/11578 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 2198 o:media/o:id 11598 17636 17637 17638 17639 o:media/file https://iwac.frederickmadore.com/files/original/3d19e07d446669cb8618b75c78bee8eaf532e29e.pdf https://iwac.frederickmadore.com/files/original/fba266b70c8a4efb76ee6024b7d151923b8f873f.jp2 https://iwac.frederickmadore.com/files/original/d16667688d34512328ced7a8b0b7a7b54bc64aad.jp2 https://iwac.frederickmadore.com/files/original/aaf7c80878975f482a6f1e1dc55c508776248ada.jp2 https://iwac.frederickmadore.com/files/original/07a65b8a5c215ef628f74a088d2623c546d1d05f.jp2 dcterms:title An-Nasr Vendredi #149 (Sermon de la fête de l'Aid el Fitr 2006. Imam Marboulaye Nombre) dcterms:subject https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/1115 Marboulaye Nombré https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/49 Khutba https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/124 Aïd el-Fitr https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/84 Civilisation occidentale https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/85 Hadith https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/87 Sunnah dcterms:publisher https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item-set/2198 An-Nasr Vendredi dcterms:contributor https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2006-02-10 dcterms:identifier https://www.wikidata.org/wiki/Q116190586 Q116190586 dcterms:source https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina dcterms:language https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/279 Banfora https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/407 Palestine https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/414 Soudan https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/443 Médine dcterms:rightsHolder Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina bibo:content n149 4u 10 Fév. 2006 Loriqui vint 11 ticovn d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et taplore son pardon l'occasion de la fête de l’aid d fitr, tare journal Anrusr propose ai ecdu-sruié le sermon prenons yrl'IrmmMarbadaye NOMBRE à .''traité de Cuagtdatfpt au terrain i tinté de redxühe en saeme de la où AUt Le très Haut a proclamé tas le saint Coran; * le plus M d'entre vous auprès de Dieu, c'est le plus fia» (Coran49/13) Pour nous permettre d'atteindre « piété, il mus a prescrit Ib actes d'ado-ntion tels la frère, la Zakat, lt4Hadj et le; !™ du mois [ i Ramadan qui h------------------- «nt de s'achever: Allah a voulu à travers le jeûne Ms conduire à la piété qui est le à® de noblesse de l'être humain, “effet, la finalité du jeûne, c'est à pété et le Très Haut l'a annon-» dans le Coran en disant: < 0! ^ok qui avez cru, le jeûne w»s’ a été prescrit comme il a prescrit à ceux d'avant afin que vous soyez pieux •(Gnû/183). /fS* la nouvelle lune du mois « Œawwal est apparue, le Ra-®dan a pris fin et nous célé-aujourd'hui l'Aïd El fitr W remercier Dieu pour nous wir aidés à accomplir le jeûne et » bienfaits quIL a places a l'in-“Mr du mois béni en faveur musulmans. Le jeune nous a offert l’occasion de nous purifier. En effet, selon les propos du prophète (saw) : « Celui qui jeune le mois de ramadan, avec foi, tout en espérant la récompense divine, ses péchés passés lui sont pardonné* ». Le mois de ramadan nous a permis de nous adresser abondamment au seigneur Allah le très haut à travers les prières. Certains ont pu observé la retraite spirituelle de lltikaf pendant laquelle ils se sont consacrés à Dieu dans la SERMON DE LA FETE DE L’AID EL FITR 2006 Imàm Marboulaye NOMBRE prière et la méditation. D’autres se sont consacrés à la lecture ou au commentaire du coran. D’autres, encore ont excellé dans la générosité par divers actes de charités, surtout en offrant des repas pour le jeûne (SAHOUR) ou la rupture du jeûne (IFTAR).Enfin, ceux à qui Dieu a donné les moyens se sont acquittés de la zakat el fitr au profit des :ter nécessiteux et en vue leur jeûne des écarts de langage prohibés durant le jeûne- En ce jour de louanges à l'adresse d’Allah, nous devons exprimer davantage notre solidarité envers les plus démunis et les malades, par des visites et des actes de générosité. Nous ne devons pas oublier de partager les aliments licites avec nos frères et voisins non musulmans. Nous devons continuer dans la consolidation de notre fraternité. Construire et renforcer la fraternité est un devoir car Allah a décrété dans le Coran: « Les croyants ne sont que des frères. Etablissez la concorde entre vos frères, et craignez Dieu, afin qu'on vous fasse miséricorde. .(Coran 49/10) L'expression de la fraternité n’est pas nécessairement matérielle, -------------- c'est d'abord un élan du cœur qui prend sa racine dans l’amour de Dieu, ainsi que Dieu le dit dans le Saint co- ran : « Une parole 1 agréable et un pardon valent ’ mieux qu’une aumône suivi d’un tort. Dieu n’a besoin de rien et IL est indulgent »S2 V263.Que notre fraternité ne s’arrête pas aux portes du Ramadan et qu’elle ne prenne pas l’allure de clubs fermés aux plus faibles des musulmans, ni l’allure d’une sorte de « Nomenklatura » islamique. Il est plus facile et confortable de vivre ensemble quand on est entre intellectuels, entre gens riches,entre élèves et étudiants,entre gents de même eth-nie,etc.,mais cela conduit à des cercles fermés, à l'exclusion des autres, loin de l’idéal islamique. Ta fraternité musulmane est l'expression de la miséricorde de Dieu et elle doit être ouverte sous peine de dévier de son objectif "^vendredi n147 du 23 octobre 2006 Prix 50 f c6 P. 155 vers des • sous fraternités» sectaires et intéressées. Rappelons nous toujours cette parole du Prophète (paix et salut sur lui) : « A nam d'otre vas ne sera vérita-Herrert aryot psqu'à ce qu'il carre peur sen frère ce qu'il aime peur luemerrt, et qu'il déteste pour sen frète ce qu'il déiste peur lui-mètre » Il dira par ailleurs: « l'A tube n'st pas supérieur au non Arabe Le non Arabe n'st pas supérieur à l'A robe, soif oi matière de croûte de Dieu Vous êtes tas d'A dm et A (km vert de la postière et le plus noble d'ertre vas au près de Disc c'st le plus pieux.» Par ce hadith, le prophète entend détruire les préjugés datant de la période de l'ignorance (djahiliah). Malheureusement ces préjugés ont rendu h vie dure. Il n'est pas possible d'édifier une communauté spirituelle sans crainte de Dieu et sans amour du prochain. Quand on craint Dieu, on ne plaisante pas avec ses commandements et quand on aime son prochain on ne lui fait point de mal et l'on ne reste pas indifférent à ses difficultés, ni à ses succès. Un des principes de h fraternité islamique est que les vieux soiém miséricordieux à l'égard des jeunes et en retour ceux-ci se doivent d'être respectueux envers les vieux. Il ne faut jamais oublier que les vieux d'aujourd'hui étaient les jeunes d'hier et que les jeunes d'aujourd'hui seront les vieux de demain. Il ne faut jamais oublier cela, afin d’instaurer de bons comportements qui seront bénéfiques à toutes les générations de jeunes et de vieux. Le même respect recommandé envers les vieux est recommandé envers les enseignants. L'enseignant est considéré comme le père du savoir acquis par l'élève ou l'étudiant. Il a donc droit au respect et les apprenants lui doivent respect. En cette période de rentrée scolaire, nous encourageons les enseignants et les parents d'élèves à se soutenir mutuellement pour relever le défi de l'éducation de h jeune génération car l'importance de l'éducation dans h vie de l'individu et de h communauté n'est plus à démontrer. Le Prophète bien aimé (psi) disait:" h meilleure chose qu'un père puisse léguer à son enfant, c'est une bonne éducation Le Coran proclame que ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ne seront pas égaux. Cela se constate entre les individus, entre les communautés et entre les nations du monde. Du point de vue de l'Islam, la recherche du savoir est une obligation religieuse. Nous demandons donc aux élèves, aux étudiants et étudiantes de ne point se laisser divertir dans leurs études et d’obtenir la discipline dans le travail scolaire ou universitaire. Nous demandons particulièrement aux sœurs de tenir bon dans leurs études. Les paroles et les exemples du prophète montrent clairement que l'homme et la femme ont les mêmes droits et devoirs dans l'acquisition et l'application de la science. Se basant sur la conjoncture économique difficile et le problème du chômage, certains estiment que les longues études ne servent plus à nen. Cest une erreur. La vie en général, n'offre sa générosité à une communauté humaine qu'après de longs efforts et de sacrifices en terme de temps, de moyens matériels et en terme de loisirs. Nous invitons donc les étudiants qui ont le potentiel intellectuel nécessaire pour aller loin dans les études de ne point hésiter à s'y engager, car ils sont attendus sur les différents chantiers où leurs aînés se battent déjà pour construire une société de bien être. La culture intellectuelle reste un facteur déterminant dans la réussite de cette œuvre de longue haleine. La communauté islamique du Burkina souffre plus de l'analphabétisme, parfois par le refus de certains de ses membres de scolariser leurs enfants. Cela se traduit par le niveau anormalement bas de ses cadres religieux et par un déficit de cadres de haut niveau en général Le cadre traditionnel de formation religieuse n'a plus son efficacité d'aman et la communauté manque cruellement de structures éducatives. Cependant, les associations islamiques ont vite pris conscience de ce manque et de la nécessité d'avoir des institutions éducatives modernes qui prendront en compte aussi bien l'éducation scolaire générale que h formation islamique et morale de nos enfants. Cest l'exemple du ŒR-FI et de l'AEEMB qui ont initié des projets dans ce sens. Le ŒRFI a un projet de construction d'un complexe scolaire à Banfora et l'AEEMB la construction d'un établissement scolaire islamique à Ouagadougou. Certes ces initiatives sont de l'AEEMB et du ŒRFI, mais elles restem une réponse à h préoccupation de la communauté des musulmans toute entière. Nous demandons donc aux frères et aux sœurs de les accompagner dans la réalisation de ces projets qui reste un défi majeur à relever et qui mettra a An-nasr vendredi n149 du 23 octobre 2006 Prix 50 f cfâ P. 156 lÿtavt notre solidarité Es et jour de grand rassemble-^a à la gloire de Dieu, nous ne jooœ pas oublier de prier pour que la paix et l'entente régnent toujours entre les musulmans u nous sommes et nos frères ja «ns du livre. Dès sa naissan-ï, llslam a toujours prôné la cohabitation pacifique entre les osuimans et les adeptes des uns religions. Cette position à principe n'a jamais varié car de trouve ses racines dans le Coan et la tradition du prophète Mtéammad (psi) dont la tolérance ni jamais été démentie par jWstoii». A partir de son exempt de tolérance à l'égard des «ires religions monothéistes, ms devons par le dialogue ccœtnrire, une humanité véritable Condamnés à partager cette « terrestre, nous devons accep-b par réalisme que chaque créant ut sa place, sans exclusion «hitraire basée sur des préjugés maires. Malheureusement, des lisions existent entre llslam et b autres religions, mais en géné-nl, les musulmans ont rarement areptis de provoquer les fidè-b des autres religions. Ces ten-W» sont dues pour la plupart à «tupataon et la colonisation ta terres de la Palestine où se ®»re b ville sainte d'Alqodss, le tasième lieu saint de l'islam, J!® h Mecque et Médine; ■pession et l'occupation de ^ et de l'Afghanistan ; les Mees subversives de certains et intellectuels occiden-qui s'attaquent aux valeurs totas de llslam par la profana-du Coran et de la personne prophète (psi) ; h caricature -Prophète de llslam faisant un •“entre llslam et le terrorisme; ® propos des certains leader ‘"P*» occidentaux déniant à b reconnaissance de l’im-Wtoce de la raison humaine, à de sa conception d'un absolu et transcendant; certains propos liant l'islam à la violence à cause de son concept mal compris du Djihad telle la dernière déclaration du Pape BENOIT XVI paru sur ze-nit.org. "Si nous nous attardons sur ces points, c'est pour rétablir l'équilibre du jugement et éviter que les contre vérités ne soient finalement prises pour des vérités. En effet, communiquer pour convaincre est pour nous un moyen essentiel, face à la falsification des faits à des fins de dénigrement de llslam pour en faire une religion détestable. A propos de la violence, nous disons à chacun de relire l'histoire de sa communauté. Il y redécouvrira des faits de violence qui l'obligeront à rester humble et à modérer leur jugement à l'égard de l'autre. Si nous revisitons effectivement l'Histoire nous conviendrons que les croisades n'ont pas été une initiative musulmane; l’inquisition n'a jamais été une pratique de l'islam ; l'islam n’a rien à voir dans les deux dernières guerres mondiales ; la persécution et la tentative d'extermination des juifs n'a jamais été le fait des musulmans; les bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki n'ont jamais été les faits de llslam. En comparant les réalités d'ailleurs aux réalités musulmanes, nous conviendrons qu'il faut modérer nos jugements les uns sur les autres et rechercher par le dialogue les moyens de lutter contre les causes réelles, et non supposées, de la violence dans le monde. On reproche à llslam le concept du djihad (résistance), qui serait un concept de violence, mais il n'est pas propre à llslam car la résistance à l'agression est naturelle et aucun homme épris de liberté ne peut abandonner la résistance pour la soumission volontaire et l'esclavage. Cest par la faiblesse de leur résistance que des peuples ont subi l'esclavage et c'est par la résistance qu'on a pu préserver le monde libre des griffes du nazisme et du fascisme. Qu'étaient les Alliés lors de la Deuxième Guerre mondiale, sinon des résistants? Chaque communauté a eu ses moments de résistance, quelque soit l'appellation qu'on lui ait donnée. Le Djihad par définition n'est pas un moyen d'exercer la violence sur les gens pour les convertir à llslam. Cela serait en contradiction avec le Coran qui dit : < point de contrainte en religion» Coran2/256. Le mot Djihad signifie effort pour la cause de Dieu. Cet effort peu être, physique, intellectuel, financier, et surtout moral. On appelle grand Djihad, l'effort moral qui conduit a la piété dans une vie ordinaire. Le petit Djihad, c'est l'effoit de résistance contre l'agression injuste. Il vise la protection et la survie de la communauté. La résistance, qu'on l'appelle Djihad ou non, est naturelle et universelle. Bien sûr que l'agresseur ne, saurait apprécier la résistance de sa victime. La deuxième critique adressée à llslam porte sur La place de la raison humaine ou de la rationalité dans la foi musulmane à cause de sa transcendance absolue. Pour répondre à ces détracteurs, nous allons faire appel aux preuves du Coran, de la Sunna et des faits réels de l'Histoire. Dans le Coran nous lisons:* Dans la création des cieux et de la terre, et dans l'alternance du jour et de la nuit, il y a des signes pour les doués d'intelligence» (Coran 3/90). Ainsi l’islam présente l'univers comme un grand livre et la raison humaine est l'instrument qui doit aider à la lecture (décodage des signes) de ce livre. ^r vendredi n‘149 du 23 octobre 2006............... Prix 50 F c£ P. 157 Par ailleurs nous lisons: « Les pires des bêtes au près d'Allah sont les sourds-muets qui ne raisonnent pas». (Coran8/22) Le verdict du Coran est clair et sans appel: sans la raison, l'homme ne mérite pas son statut d'homme et serait pire qu'un animal Quand le prophète Muhammad (psi) envoya son compagnon bien aimé Muaz Ibn Djabal comme gouverneur du Yémen, il lui posa des questions pédagogiques dont les repenses contiennent la démarche islamique de résolution des problèmes humains:* Quand tu seras là-bas face à un problème, comment tu vas t'y prendre pour le résoudre, lui demanda le Prophète (psi) ?Je vais recourir aux dispositions du Coran. Si tu n'y trouves pas la réponse, lui demanda le Prophète? Je vais recourir à h tradition (Sunna) du Prophète de Dieu. Et si tu n'y trouves pas h réponse, lui demanda encore le Prophète (psi) ? Je vais recourir à la lumière de mon raisonnement. Louange à Dieu qui a mis en accord l'envoyé de l'Envoyé de Dieu avec lEnvoré de Dieu, conclut le Prophète (psi). Il se dégagé ici la démarche graduelle suivante: le Coran (Parole de Dieu); la Sunna (tradition du Prophète) l'effort de raisonnement (Idjtihad) La raison humaine a donc clairement sa place dans l'islam. En effet en Islam, un fou, un mineur, un donneur pendant son sommeil, sont déchargés de toute responsabilité car ils ne sont pas en pleine possession de b raison. Cest pourquoi, dire que l’Islam ne fait pas bon ménage avec b raison humaine et donc qu'il est réfractaire à b science et au progrès est une contre vérité facile à détruire. Les musulmans ne devraient pas réagir violemment à ces genres de propos car b violence ne doit pas être le moyen de premier choix pour un croyant. Il faut supporter b critique, car elle peut être l'occasion de faire jaillir b lumière. Le prophète de l'Islam a su, mais le monde musulman n'ayant pas d'unique porte parole, fait face à des reactions desordonnées dont certaines vont parfois à l'encontre des principes de l'Islam. En effet, S’attaquer à des innocents est anti-islamique et injustifiable. Cependant, il faut arrêter les provocations injustifiables et les violences verbales, expression de b haine, contrairement aux multiples déclarations d'engagement pour le dialogue des civilisations. Le dialogue nous est imposé par b raison, car b terre appartient à tous les humains et ils ne peuvent y cohabiter que par b tolérance et le respect mutuel. Les communautés religieuses du Burkina Faso donnent un exemple de cohabitation pacifique, respectueuse et fraternelle. Nous souhaitons qu'ailleurs cet exemple soit suivi pour préserver b paix dans le monde. Ceb fait cinq ans déjà qu'un pays frère, b Côte d'Ivoire est dans une tourmente politique sans précédent. La crise ivoirienne n'a fait que trop de victimes, enfoncé le pays autrefois prospère, dans un grand retard economique et exposer b vaillante popubtion à toutes sortes de risques au point de les empoisonner avec des déchets que tous les pays du monde ont refusé dans leur dépositaire. Il est temps de tourner cette page noire de la vie du peuple ivoirien. Cest pourquoi nous lançons un appel à tous les acteurs de b crise, aux médiateurs africains et à b communauté internationale de surpasser leurs intérêts partisans et ne considérer que b souffrance du peuple ivoirien qui n'aspire qu'à b paix, à b coexistence pacifique et au développement amorce dans les an- nées 2001. Le grand rassemblement de ce Jour étant consacré à la glorification d'Allah, prions Allah d'accorder sa grâce et b paix à tous ceux qui en manquent dans ce monde. Nous prions donc Allah pour la paix en Côte dlvoire, au Soudan, en Palestine, en Iraq, en Afghanistan et partout ailleurs dans le monde ou l'Homme souffre par le fait de son prochain ou de h nature. Le Ramadan est fini et nous sommes venus remercier Dieu et demander son soutien dans la foi et dans les affaires de h vie. N'oublions pas que Ramadan nous bisse avec des acquis, du progrès sur le chemin de Dieu, celui de b piété. Il nous faut lutter chaque jour pour préserver les acquis du mois de Ramadan. Nous devons donc consolider ces acquis en persévérant dans les prières obligatoires; les prières surerogatoires; l'exécution des autres pilier de l'islam tels que h Zakat et le Hadj; b lecture et la méditation du Coran; le respect des interdits de Dieu; les invocations; b charité; les jeûnes sure-rogatoires traditionnelles, surtou: les six jours de jeûne du mois de Chawwal qui vient de commencer, les jeûnes du lundi et du jeu-di,et les jeûnes des trois jouis de pleine lune situés les 13,14 « 15 de chaque mois lunaire. Aujourd’hui, jour de fête,il est interdit de jeûner. Cest le jour du manger, du boire et des jouissances licites Cependant, les interdits de Dieu restent en vigueur à propos des boissons, de b nourriture et de la conduite morale. Que Dieu agrée notre jeûne et nous accorde d autres Ramadan dans b santé et la longévité. Excellente fête de ramadan III An-nasr vendredi n147 du 23 octobre 2006 Prix 50 Fc6 P. 158 bibo:issue 149 bibo:numPages 4 --