o:id 12155 url https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/12155 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue o:item_set/o:id 2198 o:media/o:id 12175 18619 18620 18621 18622 o:media/file https://iwac.frederickmadore.com/files/original/a6de2fa13ab60fe8f2300976c0b771db96e0c240.pdf https://iwac.frederickmadore.com/files/original/dfb5ee374de74ff1a6d767bba259df31eeca4fe2.jp2 https://iwac.frederickmadore.com/files/original/b11a53d27f67aa061b94c7b483cea1ed085d2751.jp2 https://iwac.frederickmadore.com/files/original/9be10fe4a23f87b5189ac822bbb68162a022a8a2.jp2 https://iwac.frederickmadore.com/files/original/96200d102054d5b76a380c7b7fca349cb8b54b4c.jp2 dcterms:title An-Nasr Vendredi #110 (Après le pèlerinage!) dcterms:subject https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/29 Hadj https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/85 Hadith dcterms:publisher https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item-set/2198 An-Nasr Vendredi dcterms:contributor https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2006-01-27 dcterms:identifier https://www.wikidata.org/wiki/Q116190613 Q116190613 dcterms:source https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina dcterms:language https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:rightsHolder Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina bibo:content AN - NASR n110 du 27 Jan. 2006 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et ieplore son pardon Le retour des pèlerins est en générale une joie immense pour leurs frères dans la foi et encore particulièrement pour leurs familles. C’est une occasion donnée aux musulmans de vivre leur fraternité le plus souvent par des festivités. Il est tout à fait normal que les musulmans puissent être mo- bilisés pour accueillir leurs frères et sœurs qui sont allés “visiter Dieu et Son prophè- Après le Pèlerinage! te" (psi) à travers les rites du pèlerinage l’un des cinq (05) piliers de l’Islam. Cependant, certaines pratiques et agissements sont à proscrire à ces occasions de grande joie. Ainsi, le port d’un uniforme est devenu une tradition obligatoire pour certaines personnes. Il n’est pas rare de voir à l’aéroport des femmes arborant leur uniforme souvent avec des modèles visiblement en déphasage avec les règles islamiques. En réalité la question de l’uniforme est une charge supplémentaire dont on peut indifféremment se passer. Aussi, certains pèlerins sont escortés au rythme de son de trompettes à leur domicile (village) où des cérémonies de doua (souvent excessivement long) sont organisées. Il faut rappeler qu’il est conseillé que le musulman témoigne par des zikrs et invocations, sa reconnaissance à Dieu pour un bienfait qu’Il lui a accordé. Cependant, les séances d’invocations ou cérémonies de doua où aucune mesure n’est observée dans la gestion des biens (gaspillage) et où l’aspect festif l’emporte sur celui spirituelle (qui doit être le motif essentiel de ces doua) sont à éviter ab- An-nasr vendredi nliO du 27 Janvier 2006........ Prix 50 f cfâ P. 3 solument. Il y a également certaines traditions selon lesquelles le pèlerin à son arrivée, doit obligatoirement diriger la prière. Il y a des fois où même des sœurs (Hadja) y sont obligées. Cette pratique n’a aucun fondement en islam. Sont là quelques attitudes très peu recommandables que l’accueil des pèlerins donne à voir. L’islam est une religion du juste milieu ; et Dieu l’a rendu facile pour le monde. Ainsi les situations de peines et de joie sont des rappels pour le musulman. Il doit donc éviter de tomber dans les excès car les serviteurs d’Allah sont ceux « qui, lorsqu’ils dépensent, ne sont ni prodigues, ni avares, mais se tiennent au juste milieu (...) ceux là auront pour récompense un lieu élevé [du paradis] à cause de leur endurance, et ils y seront avec le salut de la paix.» C25 V67-75. Chaque musulman est tenu selon les recommandations divines de rechercher à bien connaître sa religion afin de pouvoir faire la part des choses entre les pratiques ou les principes de l’islam et les traditions. Car Dieu a dit de Le connaître avant de L’adorer. A l’évidence il n’y a pas plus perdant que celui qui, après avoir dépensé des millions de franc et des efforts remarquable pour accomplir le pèlerinagt n’en reçoit comme récompense que son argent perdu et la fatl gue qui l’aura animé lors dt son voyage. Car le pèlerinagt réussi, n’a d'autre récompenst que le paradis. C’est le lieu donc d’interpeller les pèlerins à observer strictement (autant qu’il le peuvent) les prescriptions islamiques en de pareilles circonstances afin de ne pas courir le risque de perdre l’énorme récompense qui est la leur. Pour justement palier à cette situation pas du tout enviable, le pèlerin dès son retour dans son pays doit obéir à certaines recommandations ou responsabilités. Responsabilités ou recommandations du pèlerin Nos pieux aïeux (que Dieu les agrées) disaient que : « l’un des signes de l’agrément du culte est que l’homme qui l’accomplit est mieux qu’auparavant ». Cet enseignement doit être présent à l’esprit des pèlerins. Ceux-ci doivent résister aux différentes épreuves auxquelles ils feront indubitablement face et au premier chef, les tentations de l’ostentation et de l’orgueil. L’osten- An-nasr vendredi n*110 du 27 Janvier 2006 Prix 50 fc(â P’ tation est en effet une maladie très grave qui détruit l'homme au plus profond de son être. Quant à l’orgueil, il ne convient qu’à Allah seul. Dans un ha-dith à caractère divin, le prophète (saw) dit que l’orgueil est le manteau de Dieu. Celui qui s’en recouvre sera fracassé. C’est pourquoi les nouveaux pèlerins doivent particulièrement être attentifs à leurs paroles, faits, gestes et même leur accoutrement afin de déjouer ces pièges du diable. Du reste, Dieu nous interpelle en ces termes : « et ne foule pas la terre avec orgueil : tu ne sauras jamais fendre la terre et tu ne pourras jamais atteindre la hauteur des montagnes ! »C17V37 Lorsque le saint prophète {saw) accomplissait le pèlerinage, il ne manquait d’invoquer Dieu pour être protégé de l’ostentation : Dieu, je te demande un pèlerinage démuni de vanité et d’ostentation ». Les différents rites du pèlerinage ont très enviablement ‘ "formaté” les pèlerins pour le respect des principes islamiques. Le premier défi qui s’impose c’est de maintenir cette fièvre de la foi durant toute la vie. Pour cela, le pèlerin doit vivre désormais sa vie à l’ombre de la Kaaba, de la course entre safa et Mar-wa (sa’y)... Le pèlerin doit s’abandonner à Dieu et se rappeler les supplications qu’il a faites à Dieu à la station d’Arafat qui évoque le jour du jugement dernier. Il doit prendre l’engagement de se refaire, de tourner la page négative de sa vie passée afin de vivre une nouvelle vie entièrement dévouée à Allah. Le pèlerin doit également se souvenir de la promesse qu’il a faite à Dieu lorsqu'il a répété à maintes reprises : « Labbayka allahoumma lab-bayka » qui signifie : ' 'Me voici mon Dieu, me voici ! ’’. Cela constitue un pacte entre lui et Dieu et il ne lui est pas permit de rompre ce pacte sous peine de sanction : « (...) Quiconque viole le serment, ne le viole qu’à son propre détriment ; et quiconque remplit son engagement envers Allah, H lui apportera bientôt une énorme récompense » C48 vlO. Le pèlerin doit s’armer de tolérance, de patience et d’humidité de ce qu’il a appris en “visitant Dieu et Son prophète”. Il est un ambassadeur de la paix au sein de la communauté : en approchant la Kaaba, le pèlerin dit : « Oh Seigneur, c’est Toi la paix. La paix An-nasr vendredi n*110 du 27 Janvier 2006............. Prix 50 fcfâ P. 5 c vient de Toi. Béni-nous avec la Paix. Oh Seigneur, augmente cette Maison en Bonheur, en Noblesse et en Respect. Augmente celui qui y accomplit le grand ou le petit pèlerinage en noblesse et en dignité ». C’est cette invocation qui doit désormais régir le comportement du pèlerin dès son retour et durant toute sa vie. C'est dire donc qu’il est animé d’un sentiment de pitié à l’égard des gens à l’image de Hadjar, la femme du prophète Abraham qui a parcouru sept (7) fois la distance entre Safa et Marwa (500m) à la recherche d’eau pour le petit Ismaël qui s’était mis à crier à cause de la faim et de la soif. Le pèlerin enseignera les gens à réaliser leur propre épanouissement et les appeler à la religion de droiture (Islam) car c’est en cela que réside leur salut. Le prophète nous encourage à ce sujet quand il dit que « Dieu et Ses anges, les habitants des deux et de la terre, même la fourmi dans son trou ainsi que la baleine (tous) appellent les bénédictions divines sur quiconque ensdgne le bien aux gens ». Le pèlerin incite constamment les gens à accomplir le pèlerinage. Il les détrompe au sujet des fausses difficultés qu’ils s’imaginent. r----------------------------- Ce qui incombe en premier lie au pèlerin, c’est de délaisse les péchés et les futilités antt rieures, de se détourner de compagnons néfastes. Qu’il s prépare à la rencontre de so: Seigneur. Qu’il soit ascète dan ce monde et penché vers l'an delà. En somme, au-delà d , titre de ladji, le pèlerin doit étr* un homme « utile à sa con munauté » par sa piété et s; bonté de générosité, de toléras ce et d’enseignement à l'égal des autres, pour une société dt paix, de justice, d’égalité et dt croyance. INFOnMATI