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Title
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Religion : célébration de la fête de Tabaski
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Date
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24 June 1991
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Abstract
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A l'instar de beaucoup de pays, les fidèles musulmans du Burkina ont célébré hier 23 juin la fête de la Tabaski, une des plus importantes fêtes musulmanes. A Ouagadougou, c'est à la place de la Révolution que les fidèles se sont retrouvés pour la grande prière dirigée par le grand imam de la ville, El Hadj Abdoul Salam Tiemtoré. Celui-ci dans ses prières, a demandé la bénédiction du bon Dieu pour tous les Burkinabè en même temps qu'il a souhaité une bonne pluviométrie afin que les récoltes soient abondantes. Des voeux qui ont été exhausés en partie car c'est sous la pluie que cette prière s'est achevée.
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Rights
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Identifier
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iwac-article-0003933
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content
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A l'instar de beaucoup de pays, les fidèles musulmans du Burkina ont célébré hier 23 juin la fête de la Tabaski, une des plus importantes fêtes musulmanes. A Ouagadougou, c'est à la place de la Révolution que les fidèles se sont retrouvés pour la grande prière dirigée par le grand imam de la ville, El Hadj Abdoul Salam Tiemtoré. Celui-ci dans ses prières, a demandé la bénédiction du bon Dieu pour tous les Burkinabè en même temps qu'il a souhaité une bonne pluviométrie afin que les récoltes soient abondantes. Des voeux qui ont été exhausés en partie car c'est sous la pluie que cette prière s'est achevée.
A l'occasion de cette fête où le mouton est à l'honneur pour les grands festins, nous revenons sur le sens de ce rituel et du pèlerinage qui le précède, à partir des notes fournies par El Hadj Lancina Traoré.
Le pélérinage fait partie des cinq piliers de l'islam. Il doit être effectué par chaque musulman une fois dans sa vie mais ne constitue pas une obligation. Le sens profond du pélerinage est le retour au centre, symbolisant le retour final de tous les hommes vers Dieu. C'est ainsi que les croyants se retrouvent chaque année dans un lieu de pélérinage pour accomplir ensemble les rites dictés par leur foi. Tous les pélerins se présentent sous un aspect uniforme, dépouillés de tous les artifices de la parure, les âmes unies dans l'adoration de Dieu. Les pèlerins de plusieurs pays convergent ainsi chaque année vers le lieu saint de la Mecque et y restent durant près d'un mois pour accomplir des rites et procéder à des visites de lieux saints. Cette année, environ 500 pélerins burkinabè ont fait le déplacement du lieu saint. Le pèlerinage est couronnée par le sacrifice du mouton.
Communément appelée la fête du mouton, la Tabaski ou l'Aïd el Kébir, est la plus grande fête chez les musulmans dont l'importance dépasse celle des autres y compris la fête du Mouloud qui est la commémoration de la naissance du prophète. Le sacrifice du mouton fait à cette occasion, est un hommage et une reminiscence du courage et du zèle d'Ismaël qui s'inclina devant l'invocation d'Abraham, s'apprêtant à l'immoler. Dieu a voulu éprouver la foi du grand patriarche qui allait obéir, lorsqu'un ange arrêta son bras immolateur et lui remit un mouton à la place du fils, Ismaël.
A titre de recommandation, il ne faudrait jamais s'endetter pour l'achat du mouton destiné au sacrifice d'Aïd el Kébir. Lorsque vos moyens ne vous le permettent pas, il est souhaitable de s'abstenir.
La viande provenant des animaux immolés lors de la Tabaski ne doit jamais être vendue. La famille doit avoir le privilège de consommer une grande partie. Une partie sera distribuée aux voisins proches et une autre aux malheureux.
La fête de la Tabaski n'est pas seulement une occasion de grande réjouissance mais aussi une journée de réflexion et de profonde méditation. C'est ainsi que que tous les fidèles musulmans se retrouvent dans divers endroits pour une grande prière.
A tout le monde, nous souhaitons bonne et heureuse fête.
Une synthèse de Zakaria YEYE
Sidwaya
Frédérick Madore
