o:id 24192 url https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/24192 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Islam Info #110 dcterms:subject https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/1057 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/1814 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23487 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23496 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23515 dcterms:publisher https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item-set/23253 dcterms:contributor https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2007-12-05 dcterms:identifier iwac-issue-0000862 dcterms:source https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23551 dcterms:language https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:rightsHolder https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23252 bibo:content COUR SUPREME SAT-BNETD ET PROINSA AFRICA CONTRE LA COMMUNAUTE MUSULMANE Islam Araba 26 Dhul*lqada au Parafa 02 Dhul-idja 1428 H° O11O du Mercredi 05 Décembre h au Mardi H Décembre 2007 PRIX : 300 Fcfa INFO L ' I N F O R M ? M T E R E L'ISLAM Amon Tanoh et les Musulmans au tribunal HISTOIRE DU PROPHETE Ozavr CAS] et les Villageois SOURATE DE LA SEMAINE Soûratou-ma-arij (Les escaliers) AHOUA DON MELLO AMON TANOH MARCEL L.l HT «lliww™** “ Nous n’avons fait g qu’appliQuer la réglementati en vigueur “ Lobtetest RADIO M Bayane 95.7 LAURENT ÔBAGBO (Président de la République de Côte d'Ivoire) “ Ceux qui sont en train de morceler le terrain seront déguerpis _ ” pour toute la Nation ISSHlTIOS rUSUlKf DS VOTOIGÏM » / KTAB1JSSEMEKT PRIVE CONVUnONMO. ISLAMIQUE SIS À MANCON SUD À GAI CH» TtRMIM* IN Ml s S 17 (CARRKMM M WHI») TAUX DE REUSSITE : CEPE : E3% c< entrée en ée : éé% • IfM £ezMM/rf revcw Islamique tl Acadtmiynf dr hn m^kM TERE FM 104.7 • ..o an jh^am ih nrr °M oW n«>VA 2 ' K> <*»K\ Vw^* ^H ^^pf ur cV>pr Islam Info N° 110 du Mercredi 05 au Mardi 11 Décembre 2007 Splendides c a I I I g r a p h I Du Araba 26 Dhul-lqadaau Tarata 02DhuHdja 1428 es musulmanes. L’AniTUDE BIEN ÉTRANGE D’UN FRÈRE L’on croyait finie la palabre qui opposait le Ministre Amon TANOH de la construction et de l’urbanisme à la communauté musulmane, à propos du terrain de 27ha. Que non I Un point de presse animé par Ce Directeur de Cabinet du Président du Conseil National Islamique (CNI), le lundi 26 novembre 2007, au siège de ladite structure, est venu rappeler que le litige demeure toujours. La communauté musulmane est empêchée de jouir de sa parcelle comme elle l’entend. Parcelle à elle octroyée par Feu le Président Félix Houphouët BOIGNY en 1993, octroi confirmé par le Président BEDIE après le décès de son prédécesseur. Pour rappel, Feu le Président H.BOIGNY a fait don de ce terrain de 27 ha à la communauté musulmane pour se racheter auprès de celle-ci. Pour selon, ses termes, réparer une injustice dont la Oummat a été victime. Mais voilà, qu’on veut l’exproprier injustement. Et les questions qui reviennent sur toutes les lèvres sont les suivantes : Que veut le Ministre en fait ? A-t-il des visées sur cette parcelle ? Qui le pousse à agir ainsi ? Veut-il pousser la Oummat à prendre la rue ? Sinon qu’est-ce qui explique tout cet acharnement contre elle pour un terrain acquis, dont tous les papiers afférents sont aux mains du CNI ? La communauté musulmane n’ira pas à Canossa pour sùr I Ce terrain lui appartient et elle le veut pour réaliser les projets qu’elle s’est fixés. Le Ministre Amon TANOH devrait plutôt être fier que sa communauté (puisqu’il est musulman) ait pu bénéficier d’un tel espace. Elle qui, au contraire des autres communautés, s’est toujours contentée des portions congrues. Il devrait contribuer à lever les blocages (si blocages il y a) pour accélérer le processus d’acquisition. Au lieu de cela, ce sont des difficultés qu’il fait à sa communauté pour ne pas que celle-ci entre en possession de sa parcelle. Le Ministre Amon TANOH doit savoir qu’il est membre du gouvernement issu des accords de Ouagadougou, gouvernement qui a été mis en place avec pour objectif principal d’obtenir la paix définitive pour notre pays qui a connu cinq (5) années de crise. Tous les Ivoiriens, du sommet à la base, doivent y concourir. Chaque pas posé, chaque jour qu’Allah fait, doit être un levain pour consolider cette paix tant recherchée. En d’autres termes, il est plus qu’urgent de conjuguer les efforts pour y arriver. Pour ce faire, il faut éviter de créer des poches de frustrations. Chacun de nous doit avoir un comportement de paix. Mais, l’attitude affichée par le premier responsable du Ministre de la construction et de l’urbanisme vis-à-vis de sa propre communauté est bien étrange. Issah KONE Nom Il est dérivé du tout premier mot « wat-tûr ». Période de Révélation De par l’étude du thème de cette sourate, il apparaît qu’elle a également été révélée à la même étape de la vie du Prophète (saw) à la Mecque durant laquelle la sourate Adh-Dhâriyàt (sourate 51) a été révélée. En la parcourant, on peut clairement sentir que durant la période de sa révélation, il (saw ) a été assailli par les objections et les accusations mais il n’y a encore aucune preuve qui montre qu’une sévère persécution des musulmans avait commencé. Sujet et thèmes abordés La première partie de la sourate (versets 1 à 28) traite de l’Au-delà. En jurant par des réalités et des signes qui attestent de l’Au-delà, la sourate affirme très énergiquement que l’Heure aura lieu de façon sûre et que personne n’a le pouvoir d’empêcher son arrivée. Ensuite, dans la seconde partie (versets 29 à 49), l’attitude des Allah dit :« Et c’est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d’aller en pèlerinage à la Maison. » (S 3 :97). Le Prophète Muhammad (saw) a dit : « Celui qui accomplit le pèlerinage sans commettre d’actes impudiques, ni de péchés, reviendra tel qu’il était le jour où sa mère l’a enfanté » (Bukhâri). Il dit également : « La dépense effectuée durant le pèlerinage équivaut à 700 fois celle faite pour l’amour de Dieu. >» D’après Ibn ’Abbâs (ra) le Prophète (saw) dit : « Que celui qui a résolu d’accomplir le pèlerinage s'empresse de le faire, car il peut tomber malade, égarer sa monture ou être confronté à un imprévu »(lbn Mâjjah) Le Prophète (saw) dit : * les Pèlerins et ceux qui accomplissent la ’Umra sont les hôtes d'Allah : s'ils l'Invoquent, Il leur répond et s’ils implorent Son Pardon II le leur accorde »(lbn Mâjjah) RELIGION Sourate 52 : At-Tûr Splendide mosquée chefs Quraish vis-à-vis du message du Prophète (saw) a été critiquée. Ils l’ont qualifié de sorcier, d’aliéné ou de poète et détournaient le peuple de lui pour qu’ils ne prêtent pas attention au message qu’il prêchait. Ils le considéraient comme une calamité qui soudainement s’était abattue sur eux et souhaitaient visiblement qu’il lui arrive un désastre pour qu’ils soient débarrassés de lui. Ils l’accusaient de rédiger le L’importance du pèlerinage pour le musulman 2 . Les mérites et les bienfaits du pèlerinage Le pèlerinage est un des piliers de la religion musulmane. Il a des mérites et des bienfaits qui ne sont pas toujours compris. Parmi les mérites, nous citons : * Le rappel aux croyants du Jour de la Résurrection parce qu’ils quittent leur famille, leurs biens et leur lieu de résidence pour se rassembler dans un même lieu nommé Arafat. Ils sont ainsi coupés de leurs attaches de la vie d'ici-bas, regrettent leurs péchés, craignent Allah et se soumettent à Lui. * L'abolition de toutes les différences entre les êtres humains pour être tous au même niveau. Le puissant et le faible sont sur un même pied d'égalité. Ils n'ont qu'un seul but, implorer le pardon d'Allah et de gagner Sa satisfaction. Aucune différence n'existe entre eux si ce n'est que par la Foi. • La possibilité pour les femmes d'obtenir la récompense du Djihad. Coran lui-même et de le présenter au nom d’Allah, et que c’était, qu’à Dieu ne plaise, une tromperie qu’il opérait. Ils le raillaient souvent, en disant que Dieu ne pouvait avoir désigné un homme normal comme lui pour remplir la mission prophétique. Tout en les critiquant pour leur conduite et leur attitude, Allah leur a posé quelques questions, l’une après l’autre, chacune d’elle est soit une réponse Aicha (raa) dit : « Je demandais : ô Envoyé d’Allah I Les femmes ne doivent-elles pas (elles aussi) accomplir un Djihad ? Le Prophète (saw) répondit : « Si, elles doivent (accomplir) un djihad sans bataille : le Pèlerinage et la 'Umra » (Ibn Màjah) Le Prophète (saw) dit : « Le Pèlerinage et la ’Umra (constituent) le Djihad de la personne âgée, de l'enfant, du faible et de la femme. » (Ibn Mâjah). * L'éducation des âmes en apprenant la patience dans la voie d'Allah, car le Pèlerin doit parfois accomplir des tâches difficiles dans des périodes de grande affluence. * La possibilité de remercier Allah pour les deux choses qu'Il a données à l’homme dans le monde d'ici-bas : l'argent et la santé. • La démonstration de l'humilité et de la soumission à Allah, puisque le Pèlerin se rappelle l'histoire du Prophète Ibrahim (s) qui, pour obéir à Allah, a abandonné sa famille en plein désert. imammaiteOgmall.com à une de leurs objections, soit une critique d’une de leurs erreurs. Ensuite, il est dit que cela serait une pure perte de leur montrer un miracle pour les convaincre de cette prophétie, car ils étaient si entêtés qu’ils interpréteraient mal quoiqu’ils voient juste pour éviter d’affirmer leur foi. Au début de cette partie, et aussi à sa fin, le Prophète (saw) a été commandé de continuer avec son appel et de prêcher son message en dépit des accusations et objections de ses opposants et de ses ennemis et qu’il devait endurer leur résistance avec patience jusqu’à ce que le jugement d’Allah arrive. En outre, il a été consolé comme pour dire « Ton Seigneur ne t’a pas abandonné face à tes ennemis, après favoir élevé au rang de Prophète, Il est constamment auprès de toi. Alors, endure chaque difficulté jusqu’à ce que l’heure de Sa Volonté arrive, et recherche par la prière et la glorification de ton Seigneur la force nécessaire pour œuvrer pour la cause d’Allah dans de telles conditions. » imammeiteQgmail.com •MAGAL DES GRANb-BASSAM CHEIKH iSMAEL SAM, *»«*" * 0W* 'W^ *• Mw^M MMWW La Communauté Mourides de Côte d'Ivoire invite toute la population au Magal de Grand-Bassam ce Dimanche 09 décembre 2007 CONTACT: Chtiddt IsmÜ SAM 66 6 61 54/06 83» 22 / VIE ET SPIRITUALITÉ L’histoire du Prophète Ozayr (‘alayhi Salam) suite et fin ( «•» SOURATE DE LA SEMAINE 70 : SOÙRATOU-MA-ARIJ (LES ESCAUERS) •* Abou IsmaelX Ozayr fut un des prophètes d'Allah. Il n’est mentionné qu’une fois ou deux dans le Coran. Ozayr {AS) et le miracle de la résurrection (...)Puis il regarda autour de lui. Allah lui dit : « Regarde donc ta nourriture et ta boisson: rien ne s’est gâté; mais regarde ton âne... » Il ne restait plus de l'âne que des ossements éparpillés sur le sol, comme si, effectivement, il était mort depuis cent ans. Ozayr se retrouvait donc devant deux miracles, l'un étant l’inverse de l’autre : le premier s’est produit en lui-même. Il n’a subi aucun changement, ni lui, ni sa nourriture, ni sa boisson. Par contre son âne n’est plus qu'osse-ments. Il ressort de cette histoire une vérité essentielle : Allah contrôle le temps. Il a fait que la période de cent ans soit une journée pour Ozayr qui n’a subi aucune transformation, comme si le temps s’était arrêté par rapport à lui, alors que cent ans ont passé pour l’âne. Allah veut lui monter un autre signe. «Et pour faire de toi un signe pour les gens. » Et voilà le village qui revit! Comme si Allah voulait dire à Ozayr, tu attendais un miracle, tu en auras trois : le miracle du temps qu’Allah transforme comme il veut, le miracle de la résurrection du village, et puis un troisième miracle... « Et regarde ces ossements, comment Nous les assemblons et les revêtons de chair». Ozayr eut la surprise de voir les ossements de son âne s’assembler, et il vit de ses yeux le miracle de la résurrection de son âne. Les ossements se rassemblèrent pour former le squelette complet, puis Ozayr vit ce squelette se recouvrir de chair et de vaisseaux sanguins. Enfin l’âne revint à la vie. Ozayr le monta puis partit. Gloire à Celui qui détient toute chose en Ses mains ! Ozayr (‘AS) et les villageois Ozayr se mit en marche vers le filage sur le dos de son âne. ^ ces miracles avaient eu lieu t» une journée, et les trois versets qui les relatent s’enchaînent l’un après l’autre dans la sourate 2 pour insister sur le fait que la vie et la mort sont exclusivement entre les mains d’Allah et pour implanter cette vérité dans nos coeurs. Lorsque Allah lui dit : « Et pour faire de toi un signe pour les gens ». Allah lui ordonna de monter sur son âne et de descendre vers le village. Souvenons-nous que la raison de sa venue dans ce village était la da’wah. Cent ans après, il était toujours âgé de quarante ans, comme avant le miracle. Ozayr descendit au village qui avait retrouvé la vie. Il interrogea les habitants : Avez-vous entendu parler d’un homme appelé Ozayr ? Ils répondirent : Cet homme pieux du village voisin, il est mort il y a cent ans. Alors Ozayr dit : Je suis Ozayr. Mais ils le traitèrent de menteur. Or il y avait dans son village, une femme qui l'avait bien connu et qui était encore en vie. Mais elle était devenue aveugle. Alors les habitants du village dirent : Allons chercher cette femme qui a connu Ozayr. Nous lui demanderons de te décrire, et si sa description correspond, nous te croirons. La femme vint et se mit à décrire Ozayr et sa description correspondait en tout point avec la réalité. Cependant les habitants dirent qu’ils voulaient une autre preuve. Ils dirent : Ozayr connaissait la Torah par cœur. La Torah a disparu parmi nous, car elle a été brûlée par Nabu-chodonosor. 1^ n’en reste qu’une seule copie qu’une seule personne connaît. Si tu es Ozayr (il était le seul à connaître la Torah par cœur) alors récite la ! Ozayr se mit à réciter la Torah. Puis il se mit à faire la da’wah pour laquelle il était venu dans ce village cent ans plus tôt. Les gens se mirent à l’écouter, à pleurer, et à ressentir la crainte de Dieu à récoute de la Torah. Ainsi les habitants du village furent guidés par Ozayr, et la volonté divine se réalisa. Gloire à Celui qui détient la royauté, gloire à Celui qui agence toute chose dans cet univers ! Imam Mèité Al Imam C’est la 70^ sourate du Coran. Mais, elle en est la 79^ dans l’ordre chronologique. Elle comprend 44 versets révé-lés à la Mecque. Le titre, Les Escaliers est tiré du troisième verset d’après les exégètes, il s’agit des escaliers par lesquels les anges vont et viennent du ciel à la terre. Concernant les circonstances de sa révélation, les versets 1 à4 ont été révélés au sujet d’An-Nadr Ben Ai-Harih qui avait dit : « Seigneur, si ce que Muhammad (SAW) enseigne est une vérité (venue) de ta pari, fais pleuvoir du ciel, sur nous des pierres ou accable-nous d’un tourment douloureux (immédiatement) ». il sera attaché puis abattu le jour de la bataille de Badr Allah, alors révéla à son sujet : "Un demandeur a requis un châtiment immédiat..." Ensuite le verset 38 et le début du verset 39: selon l’exégèse, les polythéistes se rassemblaient quelques fois autour du Prophète (SAW) sans toutefois pouvoir tirer bénéfice de ses paroles. Au contraire, ils ne le croyaient pas et se moquaient de lui, en disant : « Si ceux-ci (les musulmans) rentrent au Paradis, nous y rentrerons alors avant eux.., nous pouvons même y avoir (une récompense) meilleure que la leur ! » c’est alors qu’Allah, le Très-Haut révéla le verset 33 et le début du verset 39. Transcription des versets de 37 À 44 (Fin) Blsmlllahi Rahmânir - Rahîm V37 : Ani l-yamîni wa ani-ch-chimali izîne V38 : A aytma-ou koullou-m-ri-ine m-minhoum ane youd-hkala jannata na-îm V39 : Kallâ innâ khalaqnâ-houm mimmâ ya-a la moûn V40 : Falâ ouqsimou birabbil-ma châriqi wal-maghâribi innâ laqâ-diroûn V41 : Ala ane n noubaddila khayrane m-min houm wa mâ nahou bimasboû qîn V42 : Fadhar houm yakhou-doû wa yal-aboû hat-ta youlâqôu yawmahou mou-l-ladhi yoû-adoûn V43 : Yawma yakhrou joûna minal-ajdâthi sirâ-ane ka-annahoum ila nouçou-bine yoùfidoûn V44 : Khâchi-atane abçrou-houm tar-harqouhoum dhillatoun, dhâlika-l- yawmou-l-ladhi kânoâ you-adoûn Traduction des versets 37 À 44 (An) Au Nom d’Allah, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux V37 : De droite et de gauche, bande par bande ? V38 : Quoi ! Tout un chacun parmi eux convoite t-ü qu’on le laisse entrer au jardin de Délice ? V39 : Non, non ! Vraiment Nous les avons créés de ce quïls savent eux-mêmes V40 : Non, non ! J’en jure par le Seigneur de levants et de couchants : certes oui, Nous sommes capables. V41 : De les remplacer par de meilleurs qu’eux, tandis qu’on ne saura pas vous devancer. V42 : Laisse-les donc patauger et jouer jusqu’à ce qu'ils rencontrent leur Jour dont promesse leur est faite : V43 : Le Jour où il sortiront des tombes, vite, comme s’ils couraient vers les poteaux ; V44 : Leurs yeux seront abaissés, l’avilissement les couvrira. Voilà le Jour dont promesse leur est faite. QUESTIONS • REPONSES DE LA SEMAINE . : LES AHADITHS DE LA SEMAINE Le Prophète (SAW) : « Le Pèlerinage, c'est Arafat ». (Ahmed et Tirmidhy) « Accomplissez la course entre Safa et Marwa, Allah vous le prescrit » (Ibou Maja, Ahmed et Chafaï) LA DOUA Lorsque le pèlerin touche, ou embrasse ou tend la main vers la Pierre Noire de la Kaaba, il peut réciter la formule suivante : Transcription : « Bismillahi wallahou Akbar ». Traduction : Au Nom d’Allah et Allah est le Plus Grand GLOSSAIRE SAFA ET MARWAH Safa et Marwa désignent deux collines dans les environs de la Kaaba. C’est entre ces deux collines que les pèlerins font la marche, un des rites du Pèlerinage. LE SAVIEZ-VOUS ? Safa et Marwa étaient autrefois également des lieux de culte païen, à l’époque anté-islamique. Chacune de ces deux collines étaient les lieux d’adoration d’une divinité. Le nom Safa (le ROCHER) était du genre masculin et Marwah (la PIERRE) représentait le féminin. Mais lorsque le Pèlerinage fut institué, Allah enseigna à son Prophète (SAW) les lieux Saints du Pèlerinage parmi lesquels SAFA et MARWAH. Ainsi, à la Sourate 2, versets 158, Allah dit : "Safa et Marwah font partie vraiment, des emblèmes d'Allah. Ce qui situa clairement les musulmans sur le statut des deux collines. Quelles différences y a-t-il entre le grand pèlerinage Hadj’ et le petit pèlerinage ‘Oumra’ Leurs différences se situent au niveau de leurs fondements : le grand pèlerinage a quatre actes fondamentaux à savoir : l’intention de la sacralisation (Irahm), la tournée (Tawaf) autour de la Kaaba, la marche entre Safa et Marwah et la station à Arafat ; le petit pèlerinage (Oumra) quant à lui a trois actes fondamentaux : l’intention de la sacralisation, la tournée autour de la Kaaba et la marche entre Safa et Marwah. Quels sont les actes interdits lors du Pèlerinage ? De façon succincte, il est interdit de se coiffer de se raser ou se couper les cheveux ou ceux de quelqu’un d'autre, se tailler les ongles ; se parfumer, se vêtir dun habit cousu ; tuer du gibier, se livrer aux préliminaires du rapport sexuel et tout ce qui conduit à l’acte charnel । ; conclure un mariage ou en formuler la demande ; commettre l'acte charnel. , Y a-t-il possibilité de réparer ces fautes si par inadvertance on en commet certaines ? I Les cinq premières sont réparées de la manière suivante : Par un jeûne de trois jours ; Ou par la nourri- I turede six pauvres à raison d’un “moucf (1/2 Mode riz I ou autre) par personne. Ou par le sacrifice d’une bête. I Le gibier tué par le pèlerin sera racheté par le sacrifice I d’une bête de bétail équivalente. Pour les préliminaires I de Pacte sexuel, il fera un sacrifice de mouton. Pour I celui qui aura commis Pacte sexuel même, son pèteri- I nage devient nul. Toutefois. 1 doit faire tous les rites du I Hadj jusqu'au bout, puis il fera un sacrifice de cha- I meau; il doit également refaire son pèlerinage à l'ave- I nir. S’il n’a pas les moyens, il devra jeûner six jours. j Peut-on s’endetter pour effectuer te Hadl si on est I sûr de pouvoir rembourser ? Il est préférable que lu ne passes pas par cette voie. Si I tu n’en a pas tes moyens financiers, Allah ne f en tient I point grief. Et ton intention (ardente) de voJoir effectuer I ce pilier est déjà suffisante et vaut Pacte Inch'Allah. ! AboulsmtAI I । i | Islam Info N° 110 du Mercredi 05 au Mardi 11 Décembre 2007 _________ Du Araba 26 Dhul-lqada au Tarata 02 Dhufldja 1428 ———.— foS » y’; VIX^EJ1AJCO M MU jUl U TE TREICHVILLE : Al mouwassat au secours des orphelins et enfants vulnérables démunis Cérémonie à la fois sympathique et émouvante que celle qui s ‘est déroulée le dimanche 25 novembre au siège de l’Association des Jeunes Musulmans deTrei-chville (AJMT), non loin de la gare de Bassam. En effet, ce sont des lots composés de vivres et de produits de toilettes qui ont été remis au frère KONE Ibrahim, Président du réseau TREBILE qui s’occupe des orphelins et de l’enfance vulnérable et notamment ceux du SIDA. Cette ONG qui existe depuis 2005 .s’occupe d’une centaine d’enfants en difficulté .au plan matériel et psychologique. Selon le président du réseau, l’ONG Trébilé a décidé de s’investir dans ce domaine dans la mesure où, la solidarité qui faisait la fierté de la commu-n a u t é m u s u I -mane est en perte de vitesse, toute chose qui rejaillit sur la population musulmane en général et .malheureusement sur sa jeunesse qui constitue la plus grande partie des déchets sociaux. Pour le frère KAMARA Témoko. secrétaire général d’Aï mouwassat,s on organisation veut mener la lutte au plan social en s’investissant dans ce genre d’actions au profit des populations démunies ,d’où son implication au plan sanitaire au CHU de Treichville tant au profit des Musulmans que des personnes d’autres abqbo : Alhul Béit célèbre le Coran Le Coran a été célébré le dimanche 25 novembre 2007 par l’association Alhul Béit sous la direction de son guide spirituel, le Cheikh DIABATE Cheikh Ahmad Tidjane Cette cérémonie qui se déroule chaque année, avait pour but d’achever la lecture du Coran entamée depuis le mois de Ramadan. La manifestation de ce jour, a permis de faire le tafsir des trois dernières sourates du Coran à savoir iklass, falak et nass. Dans ce sens, les nombreux talibés du Cheikh ont pu s’imprégner des valeurs spirituelles et religieuses de ces trois sourates qui recèlent de nombreux» confessions religieuses, sans tenir compte également des considérations ethniques ou tribales. Signalons qu'Ai mouwassat qui signifie « la solidarité » ne fonctionne qu’à partir de dons de diverses natures que lui offrent les âmes et les institutions généreuses. Pour ce faire, la communauté musulmane dans son ensemble est sollicitée pour que cette ONG puisse élargir son domaine d’intervention par rapport aux nombreux cas sociaux qui se présentent à elle. K. b secrets. La communauté Hdjani Alhul beit qui tenait à faire de cette cérémonie une réussite ,a su mettre les petits plats dans les grands de sorte que la cérémonie qui s 'est déroulée à la mosquée Siaka KONE cfAbobo, a été un véritable succès. Pour ce faire, au-delà du tafsir du Coran, ce sont des salats sur le Prophète, des wirds Tidjanis qui ont agrémenté la journée et le tout sous le regard du Cheikh DIABATE qui a Journée Nationale de la paix^ PORT-BOUET II : Musulmans et chrétiens prient pour la paix La communauté musulmane de la mosquée BILAL à Yopougon Port-bouët 2 a organisé une lecture intégrale du Saint Coran pour la paix en Côte d’Ivoire. On ne le dira jamais assez. Sans elle, rien n’est possible. Il est avéré aussi qu'elle n'est possible en dehors de Dieu. Car elle est Dieu. C’est pourquoi, à l’occasion de la journée nationale de la paix célébrée chaque 15 novembre en Côte d’Ivoire, la communauté musulmane de la mosquée BILAL à Port-Bouët 2, sur l’initiative de son Imam El hadj Koné Idriss Koudouss. a organisé une lecture intégrale du Saint Coran afin que la paix qui s'installe progressivement au pays soit définitive. A cette occasion, plusieurs personnalités religieuses dont les Imams représentant le COSIM et les membres du forum des confessions religieuses et des personnalités politiques ont effectué le déplacement. Les chrétiens étaient fortement présents à cette cérémonie avec huit différentes églises. Le monde politique était composé de M. Koffi Dadié, représentant le Ministre Danon Djédjé de la réconcialtion nationale et chargé des relations entre les institutions. M Diallo Ibrahim y était au nom du Ministre de l'enseignement technique M. Dosso Moussa et le Ministre Abdallah Mabri Toikeusse des transports toujours présent aux grands rendez-vous religieux. Le président du CNI, initiateur de la cérémonie a tenu à remercier tous ceux qui ont effectué le déplacement. Puis, il les a invités à écouter la voix de Dieu et à L’Imam Koudou Idrls Koné emprunter Sa Voie. Car, c’est la religion qui propose la paix à la pensée. Et c'est au croyant de la saisir et la vivre. Plusieurs allocutions ont meublé cette cérémonie après la doua (bénédiction) d'ouverture dite par l'Imam Daouda Konaté. Blés présentaient toutes un tableau où le bon rapport avec Dieu inclut la paix avec soi-même et avec les autres. Ainsi dira le révérend pasteur Ediémou Blin Jacob : « la réconciliation, c'est Dieu ». Aucune paix n’est possible en dehors de Dieu poursuit-il. Il a dit reconnaître que des efforts sont faits dans le sens de la paix, mais qu’il reste encore beaucoup à faire, notamment redoubler d’effort dans la prière. M. Koffi Dadié a remercié au nom de son ministre, tous les responsables religieux pour leurs actions auprès de leurs fidèles respectifs. Il les a encouragés à continuer dans ce sens sans relâche avant d’exhorter les uns et les autres à s'abstenir de tout acte susceptible d’entraver le cours de la paix. Une visite de la mosquée BILAL qui est en état d’extension par l'arrière a mis fin à la cérémonie. En tant qu’hommes de religion, imposons le devoir de poursuivre l’oeuvre des hommes d'Etat (la célébration de la journée nationale de la paix). Car, la vie en bonne intelligence entre les populations est l'un des nombreux défis à l’acte de foi du croyant. C’est pourquoi, en Islam, le mot paix que nous célébrons le 15 novembre de chaque année, employé plus de vingt fois dans le Saint Coran, a de nom- breuses fonctions. En Islam, la paix est un attribut d’Allah, Sourate 59 ; l'exode, Verset 23. « c’est Lui, Allah’ nulle autre divinité que Lui, le Souve-’ rain, Le Pur, l’Apaisant, le Rassurant, le Prédominant, le Tout Puissant, le Contraignant, l’Orgueilleux. Gloire à Allah l II transcende ce qu’ils Lui associent ». Ensuite, la « paix (est) parole de la part d’un Seigneur très Miséricordieux » Sourate 36 ; Yas-sin ; Verset 58 La paix est aussi et surtout une grâce de Dieu : Issa (AS) (Jésus) depuis son berceau exprimait cette grâce : « Que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai et le jour où je serai ressuscité » S. 19 : 23. Enfin, en Islam, la paix incarne la salutation des élus. « leur salutation, le jour où ils rencontreront (Dieu), sera (salam) paix, et il leur a préparé une généreuse récompense ». S.33 : 44. Pour toutes ces raisons et d’autres trop longues à énumérer, nous souhaitons que toutes les religions fassent de la journée nationale de la paix, une fête à caractère interconfessionnel. Ble pourrait être célébrée ensemble en différents lieux de cultes. La religion doit faire de la paix un idéal auquel aspire le croyant et une présence dont il participe. Autrement dit, la religion propose la paix à notre pensée et nous invite à la vivre. A cet égard, l’actualité communautaire nous pousse à souhaiter que la paix d’Allah accompagne nos candidats au hadj 2007. Ceux qui n’ont pu aller en décembre 2006 et ceux qui comptent accomplir ce cinquième pilier de l’islam cette année. Aussi, profitons- nous de cette occasion, pour remercier vivement le chef de l’Etat , Le Premier Ministre , tous les membres du gouvernement ivoirien et tous ces cadres et travailleurs pour leur constante sollicitude. Que Dieu leur accorde le mérite de leur générosité. A l’intention des pèlerins eux-mêmes, nous avons une doléance : mettre au centre des suppliques à Dieu, le retour de la paix en Côte d’Ivoire pendant les adorations aux lieux Saints de l’islam. Tous, pèlerins et fidèles croyants restés au pays, en plus des prières, nous devons nous approprier le processus de paix issu de l’accord ivoirien de Ouagadougou. Pour le réussir, il faut taire les rancoeurs et éviter les intrigues politiciennes. Rien ne pourrait justifier un quelconque blocage. Dans un régime d’exception comme celui de la Côte d’Ivoire, il faut dépasser la course à l’enrichissement et le juridisme creux auquel les populations et les juristes eux mêmes ne comprennent rien. A ce prix, des défis majeurs de développement socio-économique pourraient être relevés. A la communauté internationale, nous adressons une fois encore la reconnaissance de nos populations durement éprouvées par ces cinq années de dysfonctionnement social, politique et économique. Ecoutons la Voix de Dieu et empruntons Sa Voie. « Dieu appelle à la demeure de la paix et guide qui II veut vers un droit chemin » S. 10.: 25. C’est le mystère propre à la vie religieuse, c’est-à-dire à celle de plus de 82% d’habitants de notre pays. Ce mystère est aussi le seul trait de lumière capable de traverser nos ténèbres dont les composantes sont les maladies, la pauvreté, la crise de foi, etc. Que Dieu nous délivre de cet esclavage et fait jaillir en nous toute sa paix, la véritable paix. Propos recueiBis pu HO EX7Mr[XjaSCajF8DUPGESC&^ Islam Info N° 110 du Mercredi 05 au Mardi 11 Décembre 2007 ___ Du Araba 26 Dhul-lqada au Tarata 02 Dhul-ldja 1428 5 SOCIÉTÉ LITIGE FONCIER: Communauté Musulmane - Amon Tanoh Point de presse du CNI relatif à sa parcelle de 26^938 ha située h Cocedy-Palmerale Arrêté de Concession Provisoire (ACP) n° 1 325 du 01/1W1998. Titre Foncier N° 84 833. Chronologie de l'histoire du terrain de la communauté musulmane à Cocody Au Nom d’Allah, le Très Miséricordieux, Tout Compatissant Excellence, Mesdames et Messieurs des Médias publics et pri-vés. Les structures fédérées du Conseil National Islamique (CNI) et le Président de son Bureau Exécutif National, rimam KONE Idriss Koudouss vous remercient davoir répondu à leur invitation, à ce point de presse du Lundi 26 novembre 2007. Ce point de presse se tient en prélude à une conférence de presse que nous animerons, incha Allah, après ce Mardi 27 novembre 2007. Ce futur cadre nous offrira l'occasion de poser des questions de toutes natures, en vue d’éclairer davantage l’opinion nationale et internationale sur ce qui convient désormais d’appeler le problème de terrain opposant la communauté Musulmane de Côte d’Ivoire au Ministre de la Construction de l’Urbanisme et de l’Habitat, Monsieur Marcel Amon TANOH. En effet, depuis sa nomination au Ministère de la Construction et de l’Urbanisme, Monsieur Amon TANOH tente de retirer la parcelle de terre cfune superficie de 26,9938 ha au Conseil National Islamique (CNI). Mais cette parcelle située à Cocody Palmeraie a une histoire. Celle-ci commence par l’obtention de ladite parcelle comme promesse farte et tenue par feu le Président Félix Houphouët BOIGNY à la communauté Musulmane de Côte cf Ivoire. C’était à une audience accordée par lui au CNI en 1993. A cette même occasion, en plus de la parcelle de 27 ha en question, feu le Président Houphouët BOIGNY a promis octroyer un terrain à la communauté Musulmane dans la commune du Plateau pour y bâtir une Mosquée, l’autorisation d’une Radio Confessionnelle Islamique, [organisation du Hadj par nous mêmes les Musulmans, l’introduction de l’Arabe comme langue enseignée dans le programme de [éducation nationale et [officialisation au plan national du caractère des principales fêtes Musulmanes. De 1993, année de ces promesses à nos jours, la communauté Musulmane a vu la réalisation de certaines cf elles par ceux qui ont succédé au premier Président de la Côte d’Ivoire. Notamment, le Ministre Tiapani Atoert KACOU, sous le Président Henri Konan BEDIE, par lettre du 5 juillet 1995, référence 95045/MCU /SDU, a signifié [octroi au CNI de la parcele d’environ 25 ha sise à Cocody Palmeraie. Le 1* octobre 1998, sans attendre la réalisation des engagements pris par [Etat pour assurer la viabilisation du terrain, le CNI obtient un arrêté de Concession Provisoire (ACP) sur la parcelle, portant le titre foncier n°84833 du livre foncier de Binger-vie. C’est au regard de œs différents titres de propriété que la Direction Générale des Impôts enverra, le 17 mai 2001 au Conseil National Islamique (CNI), un avis de recouvrement n°AMR 222/DOSS 50 et [invi-^è régler dans un délai de cinq Ç^sonne de 375 000 F/CFA, repriseront selon elle, le prix de œs- L’Imam Dosso, le conférencier du jour sion de la parcelle. A cette invite, le CNI s’est présenté muni de la lettre d’attribution, du titre foncier et du reçu n° 50556 du registre ACP vol 29725 n° 1230 bordereau 108616 du 02 octobre 1998. Soit dit en passant, ce reçu attestait le paiement d’une somme de 10 000 F/CFA comme prix de principe des terrains à usage de cultes et mouvements religieux conformément aux articles 3 et 24 de l’arrêté du 9 juillet 1936, mentionné dans le document détenu par le CNI. Des détails de compréhensions vous seront fournis lors de la future conférence de presse. Ils sont relatifs aux nombreuses et vaines tentatives d’extorsion de cette parcelle par des privés et des cadres de [administration au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire, avec à leur tête le Ministre Amon TANOH. Il faut signaler avant de continuer, qu’en plus des Présidents Félix H. BOIGNY et Henri K. BEDIE le CNI a bénéficié de la sollicitude du .1er Ministre Seydou E. DIARRA, du Ministre Abouo N’dori Raymond, du Directeur Général du Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD) Mr AHOUA Don Melo et de nombreux autres cadres et travailleurs. Récemment le 22 mars 2007 constatant la volonté affichée du Ministre Marcel Amon TANOH à déposséder la communauté Musulmane de cette parcelle que feu le Président F. H. BOIGNY disait nous avoir attribuée pour réparer une injustice ; l’Imam KONE Idriss Koudouss a sollicité l’intervention du Chef de [Etat, son Excellence Laurent GBAGBO. Celui d, la Première personnalité de l’Etat de Côte d’Ivoire a pubfiquement donné des instructions fermes à ses collaborateurs dont le Directeur de Cabinet Adjoint M™ Sarata OTTRO, afin que la communauté Musulmane soit rétablie dans ses droits, en faisant déguerpir tous ceux qui tentaient ou s’étalent attribués ce terrain. Il a ajouté avoir déjà agi ainsi pour les Protestants et les Catholiques. Malgré cette intervention sans équivoque, que nous qualifions de cerise sur le gâteau, des renseignements en notre possession prouvent qu’en plus des arrêtés et lettres cf attribution délivrés à trois éventuels acquéreurs, le Ministre Marcel Amon TANOH vient de délivrer un avis d’autorisation de construire à un syndicat pour réaliser une promotion immobilière. Préfère t-il [insubordination et le non respect de la pérennité dans l’administration à ses intérêts particuliers non encore avoués ? Cette attitude suscite en nous de nombreuses interrogations auxquelles, Incha’ Allah, nous répondrons avec preuves lors de notre future conférence de presse, après ce Mardi 27 novembre 2007. 1 - Qu’est ce qui a poussé le Ministre Marcel Amon TANOH à démettre Monsieur N’GUESSAN Alphonse de son poste de Directeur de [Urbanisme ? 2 - Que gagne le Ministre Marcel Amon TANOH, haut fonctionnaire de [Etat, Musulman de son état, à vouloir retirer œtte paroelte à la communauté Musulmane, sa communauté qui compte y bâtir une Université Musulmane Francophone Internationale, deux lycées de jeunes filles et garçons, un complexe hospitalier, une Mosquée, un Centre Islamique et les sièges du Conseil Supérieur des Imams (COSIM) et du Conseil National Islamique (CNI) ? Les études de faisabilités de ces projets à réaliser sont décrites dans une convention signée entre le CNI et le BNETD. Pour finir, nous rappelons à Monsieur le Ministre Marcel Amon TANOH qu’on peut ne pas craindre la justice des hommes, même fouler aux pieds le respect de la hiérarchie et nier la pérennité de [administration. Mais Allah dans un hadfth révélé dit S’être interdit [injustice et l’avoir inter-die aux hommes, pour rappeler que Sa Justice, la Justice du Maître de l’Univers reste imparable. Or, [Imam KONE Idriss Koudouss répète à tous ceux qui s'inquiètent au regard des procès en cascade suscités par le Ministre Marcel Amon TANOH, que la parcelle des 27 ha en question appartient à Allah, et c'est Allah qui en est Le Garant, en conséquence, c’est Lui qui tranchera définitivement. Pour finir, nous serons heureux de vous compter parmi nos invités à notre future conférence de presse. Nous [organiserons, Incha’ Allah, après ce Mardi 27 novembre 2007 où par personnes interposées, le Ministre Amon TANOH tentera encore de retirer la parcelle de 27 ha à la communauté Musulmane de Côte d'Ivoire. En attendant cette date, nous vous remercions de votre aimable attention et de [échos que vous voudriez bien donner à ce point de presse. ASSALMIAUÙOUHM^ I 27 jaivier 1993 : Première rencontre entre le Conseil National Islamique et le Président Félix Houphouët Boigny. À cette occasion, le CNI lui remet [état Aj domaine fonder confessionnel au Plateau et à Cocody. L'étude fait apparaître que les musulmans bien que représentant prés de 40 % de la population n'occupaient qu'a peine 1% du domaine foncier confessionnel dans œs deux communes. Il s'engage à corriger œtte injustice en promettant un grand domaine dans la commune de Cocody et une mosipée au Plateau. 04 mars 1993 : le CNI adresse une oor-respondance au ministre Akélé Ezan, Ministre de l'environnement, de la construction et de [urbanisme sur un projet d'acquisition d'une parcele promise par [Etat dans le lotissement des palmeraies. 23 mars 1993 : le Ministre Akélé Ezan informe le CNI que le Premier Ministre a été saisi pour compléter son dossier cf acquisition pour les coûts financiers et les délais cf aménagement du terrain mis à sa disposition. 05 juillet 1993 : le Ministre Akélé Ezan informe le CNI qui a été mis en réserve un terrain de 25 hectares pour ses projets. 28 avril 1995 : le PDG de la SAPH propose à [Etat ses terrains sis à la palmeraie, en compensation des créances détenues par [Etat 05 juillet 1995: te Ministre Tiapani Kakou informe le CNI qui lui est attribué une par-œle de 25 hectares à Cocody palmeraie. 13 octobre 1997 : [extrait topo de la par-œ*e attribuée au CNI est finalisé par te géomètre expert Emile Kokoh Adjoumani. 1’ octobre 1998 : par arrêté mristériel, le CNI obtient une concession provisoire de sa parcele. 1’ juillet 1999 : les techniciens du CNI finalisent le projet d’occupation de la parcelle en attendant les travaux de viabisa-tion promis par [Etat (voies de dégagement, eau et électrification). 10 août 1999 : mise en demeure du Ministre du logement et de [urbanisme. 17 août 1999 : réception dun exploit (fhuissier relatif au terrain. 31 août 1999 : réponse du Conseil National Islamique au Ministre du logement et de [urbanisme. Les techniciens du ministère reconnaissent que te CNI a acquis le terrain au titre de fieu de dite et qui s'est acquitté de tous tes droits en consé-quenœ. Décembre 1999 : coup (fEtat mitaine en Côte (flvoire. Septembre 2000 : le CNI finalise son projet de clôture de la parcelle chiffré à 285 milions. La Banque Islamique approchée préfère plutôt construire une école de douze classes dans un quartier viabilisé. Ce qui est fait avec l'école Iqra de Yopougon Niangon. Mais ele se tient prèle à financier les infrastructures prévues pour le site dès sa viabilisation par [Etat Janvier 2001 : le CNI installe une baraque sur le chantier aussitôt détruite ainsi que les pancartes CNI par des personnes se présentant comme des propriétaires coutumiers sur un domaine qui est pourtant dans le domaine privé de [Etat dont une partie, te TF 84 833 est concédée à la communauté musulmane. Le Ministre de la construction est saisi, ses techniciens demandent de calmer le jeu. 17 mal 2001 : te DGI envoie un avis de recouvrement de 375 mitions à régler dans cinq jours. 31 mal 2001 : le CNI est convoqué pour le 06 juin 2001 à 17 h 30 mn à la Tour E au 9** étage porte 25. Là le CNI apprend qui doit payer à l’Etat 404 907 000 Francs CFA Mais au vu des dossiers présentés les techniciens et les juristes du CNI, la DGI se rétracte et indique qui faut une solution poétique. Mars 2002 : l'Emir du Qatar rencontre une délégation d'Imams à Abidjan. À œtte occasion, [Emir marque son accord pour le financement de deux lycées avec internat sur le terrain des Palmeraies. Il invite une délégation dans son pays pour rencontrer des bailleurs de fonds pour le financement des projets. 02 Mai 2002 : au cours dune séanœ de travai au palais présidentiel, [Imam Koudouss demande au Président Gbagbo cfaider la communauté à viabiliser son terrain comme l’avaient promis ses prédécesseurs, notamment en commençant par la clôture. 14 Mars 2005 : le CNI reçoit une sommation du vilage cfAkouédo. Les juristes du CNI décident de ne pas répondre, car le domaine en question est du ressort exdu-sif de [Etat de Côte cf Ivoire. 03 juin 2005 : le Ministre de la construction le Pr. Aboua Ndory Raymond écrit au CNI pour lui demander de manifester son intérêt pour le terrain qui lui a été attribué par [Etat de Côte (flvoire. Car il subira de fortes pressions de la part du vilage cfAkouédo. 29 juin 2005:le CNI répond au Ministre de la Construction en lui inciquant qui attend les réactions des institutions financières islamiques contactées. Mais compte tenu de la crise, il faut être patient 8 juillet 2005 : le gouvernement ivoirien marque son intérêt pour les projets du CNI présentés à la Banque Islamique de Développement Ce travail est [aboutissement (fun travai de coiaboration entre te CNI et le BNETD. 17 mars 2006 : le CNI adresse une oor-respondance au BNETD pour formaliser une vieille relation de travai sur les études de faisabilité à la demande de ses partenaires étrangers. 18 avril 2006 : le BNETD répond positivement à la demande de formalisation de ses relations avec le CNI. Septembre 2006 : des bruits parviennent ~ au CNI selon lesquels, sa parcele est [objet de convoitise qui pourrait aboutir à un morcelement et à de nouveles attributions. Mais fort des assurances données par le Ministre Amon Tanoh, flmam Koudouss tente de rassurer ses techniciens qui ne sont pas totalement rassurés. 1° décembre 200 : une séanœ de travai réunit les responsables du CNI et du BNETD autour de la question de la signature de convention de travai qui doit les lier pour compléter les études de faisabüté de ces projets. 11 décembre 2006 : le CNI apprend que le Ministre de la Construction aurait pris sur sa parcelle, une portion de 20 hectares pour SAT-BNETD. 12 février 2007 : le CNI a écrit pour marquer son opposition au morcellement de son terrain. Ce courrier est adressé simultanément au: conservateur de la propriété foncière -zone Abidjan Nord; au Directeur du Cadastre; au Directeur général du BNETD; au Secrétaire Général du syndicat autonome des travailleurs du BNETD (SAT) 27 février 2007 : une délégation du CNI, cfirigée par [Imam Koudouss rencontre le DG du BNETD. 28 février 2007 : une délégation du CNI cfirigée par [Imam Koudouss rencontre le Directeur du Cadastre. 2 mari 2007 : Audtence de la Communauté avec le Chef de l'Etat qui prend la décision de déguerpir tous les oontreve-nants et de contacter le ministre Amon Tanoh. Décembre 2007 : Le ministre Amon Tano réagit pour due qui n’a tait qu'appiquer la règlementation en vigueur. | | | Islam Info N° 110 du Mercredi 05 au Mardi 11 Décembre 2007 _ Du Aiaba 26 DhuTIqada au Tarais 02 DhuTidja 1429^ A l'instar de toutes les communautés religieuses, la Communauté Musulmane de Côte d’ivoire souhaite réaliser des infrastructures dans la commune de Cocody (sur ces photos^ les^ FOCUS LITIGE FONCIER : C O M MUNAU TE MUSULMANE • La genèse d’une affaire rocambolesiiue Deux sociétés immobilières, îe SAT-BNETD et PROINSA-Africa, munies d’une lettre signée du Ministre de la Construction, M. Amon Tanoh Marcel me . P d’attri-Tribunal d’Abidjan contre la communauté musulmane depuis mars 2006. Malgré les Instructions fermes du Chef de l’Etat, le ministre a refuse d ânnuie . ier bution en cause. L’affaire est désormais aux portes de la Cour Suprême. Pour mieux comprendre cette affaire, nous avons interrogé un expert au fait au • j Un expert consultant au CEID (Centre d’étude d’information et de documentation) proche du dossier explique en long et en large la genèse d’une affaire qui défraie la chronique. Pourquoi le CNI n’a pas clôturé et mis en valeur son terrain depuis 1995 comme le stipule la réglementation en vigueur? Dès que le don de l’Etat a été confirmé par la Lettre d’Attribution n°ACP n°95045/MLU/SDU du 01/10/1998, le CNI a engagé toutes les démarches exigées en conséquence. Pour cela, le CNI a agi sur trois axes principalement: • Le CNI a voulu faire une clôture. Mais la clôture revenait à environ deux cent millions. La BID approchée a préféré construire, en attendant, une école primaire à Yopougon. • Nous avons tenté alors de faire une clôture sommaire, Mais, les propriétaires coutumiers ont demandé d’attendre que leurs droits soient entièrement payés par l’Etat. • La cerise sur le gâteau, l’Etat après nous avoir donné un terrain, laisse un de ses démembrements, la Direction Générale des Impôts, réclamer au CNI le 17/05/2001 un droit fiscal de 400 millions, soit exactement la valeur marchande du terrain qui était de 1500 F CFA le mètre carré. Le Cni a alors engagé des négociations avec la DGI et les ministres concernés. Et vous savez que depuis 1995, jusqu' à l'arrivée du Ministre AMON Tanoh, notre pays a connu près d'une demi douzaine de ministres pour le Département de la Construction et de l'Urbanisme. Alors comment peut on, effectivement commencer à mettre un terrain en valeur, quand on a autant'de contentieux à évacuer.Il suffit de vous promener à Abidjan pour vous rendre compte du nombre de terrains non mis en valeur pour plusieurs raisons, ou des projets qui attendent une occasion propice. Retirer un seul terrain parmi tant d'autres est discriminatoire et de nature à troubler Tordre public. D'autant plus que la communauté n'est pas restée inactive face à la situation du terrain des palmeraies. Enfin et concernant la mise en valeur, les documents en notre possession montrent que l’Etat a des engagements sur le terrain. L’Etat, avant la remise de la parcelle aux musulmans doit la viabiliser entièrement, conformement aux voeux du Président Hou-phouêt-Boigny et entériner par le Président Bedié. Vous voyez que le même Etat qui a donné le terrain ne peut pas le reprendre pareequ’il a une obligation de l’assainir et de le rendre viable. Le ministre actuel fait semblant de l'ignorer. Alors entre-temps, qu'est-ce que le CNI a fait? Le CNI, avec son département tech- „ nique animé par les frères TOU RE Aboubakar, un ancien agent de la IJ mut l*.»..W •.• M. • «MO ^w.^.wn,.^ W*. nw.. v , ......... — — — •• ..M01n.11 U i. <••• • m IXmimmh iV I I IM «lu leiMtn • » *•««' «IcMew ci tel wniiwt* »«w» M un» d* c«iw OMK«ttw< m;aiui CONSFIJ.MnONAM^MIQUC ai i*^ fac similé du courrier études de faisabilité. Dans [espoir que vous réservez une suite favorable à notre demande, nous vous prions Monsieur le Directeur Général [expression de nos salutations distinguées. Le Président Imam Koné Drissa Koudouss Mont //?^> N° 110 du Mercredi 05 au Mardi 11 Décembre 2007 ___ Du Araba 26 Dhul-lqada au Tarais 02 Dhul-ldja 1428 FOCUS £IJT£GE FONCIER : COMMUNAUTE MUSULMANE - AMON TANOH COURRIER CNI À AMON TANOH LES RÉACTIONS A Monsieur le Ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat Objet : Information Monsieur, Je voudrais dans un premier temps vous dire merci pour l'audience que vous avez bien voulu m’accorder dès votre prise de fonction à la tête de ce ministère. A cette rencontre, je vous ai confié au nom du Conseil National Islamique (CNI) la parcelle de 26,99 hectares située à cocody palmeraie, et qui doit abriter la future université international islamique avec résidence et les deux lycées de jeunes filles et garçons. Malheureusement, les deux autres audiences qui ont été arrêtées ensemble n'ont pu se tenir jusqu’à ce jour, sans doute à cause d’un problème de calendrier à votre niveau. Dans un second temps, et au moment où je suis toujours en attente de ce rendez-vous, des informations récurrentes m’apprennent que le terrain de la communauté qui vous a été confié pour votre crainte en ALLAH, fait l'objet d’une transaction sans le consentement du Conseil National Islamique. Les documents en notre possession démontrent bien que votre département ministériel est largement impliqué dans cette vente. En ce qui nous concerne, le Conseil National Islamique en considérant [histoire de ce terrain basée sur la réalisation des vœux des musulmans par le SIGNATURE DE CONVENTION POUR b) MISE BM VALEUR DU TERRAIN DE LA COMMUNAUTE MUSULMANE M. AHOUA DON MELLO (ÜG DU BNETD) : (ÇMlK^'.l !M 01’0’t { CM « A'* LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE "Ceux qui sont en train de morceler le terrain seront déguerpis” wr^nw' fac similé du courner TOUT-PUISSANT, et au regard du montage des études techniques en finalisation au BNETD, voudrait attirer votre attention sur le fait que le CNI, qui n'a reçu aucune notification de retrait d’un ministre de 1993 à 2007, n’acceptera en conformité avec les titres de propriété en sa possession, une quelconque vente ou morcellement de sa parcelle. En vous souhaitant une bonne compréhension, veuillez recevoir MONSIEUR LE MINISTRE, l’expression de mes sentiments distingués. Le Président du CNI L’Imam KONE IDRISS Koudouss (...) "Ceux qui sont en train de morceler le terrain seront déguerpis. J'ai déjà pris une décision identique pour les catholiques à qui on voulait enlever un terrain à la Riviera, destiné à la construction d'une église. Quand ils sont venus me voir, on a chassé les gens qui occupaient le terrain et au bout d'une semaine, on le leur a remis. La délégation était conduite par trois Evêques. L'église protestante méthodiste a eu le même problème. J'ai été approché par le Bishop Bony. On leur a rétrocédé leur terrain. Je vais appeler le Ministre et on LTMAM IDRI5 KONE KOUDOUSS “Nous avons confié cône affaire à Dieu’’ Nous avons confié cette affaire à Dieu, depuis le refus du Ministre Amon Tanoh de nous recevoir. Ensuite nous avons rencontré le Président de la République, le garant de la justice. Et je suis sûr comme dans le cas du pèlerinage, il pourra assurer la continuité de l’Etat en confirmant les acquis de ces prédécesseurs à savoir Hou-phouët Boigny et Henry Konan Bédié. Les collaborateurs de nmam Il est arçhi-faux de dire que le CNI va vous remettre votre terrain. L'Etat ne peut pas avoir deux paroles, même si c’est mon prédécesseur qui vous l'a remis. L'Etat est un et continue sa marche au delà des hommes(....). Et on ne doit pas retirer un terrain destiné à un lieu de culte. Donc, il n'y a pas de problème. Celui qui occupe le terrain est un voyou; on va l'expulser. Remettez-moi seulement les papiers dès demain, j'appelle le ministère de l'urbanisme et on va vous le remettre pour que vous fassiez vos travaux là dessus. Pour la clôture, on peut vous aider, mais ça n’a rien fait depuis 14 ans. D’abord, ce n’est qu’en 1998 seulement que le CNI est légalement propriétaire du terrain au titre foncier n°84 833. Deuxième contre-vérité, dans le cas particulier de ce don de l’Etat, il n’y a aucun droit d'aliénation conformément à l’article 3 de la lettre d’attribution du CNI. En effet, comment un donateur peut-il demander plus de trois cent millions au bénéficiaire de son don. Troisième contre-vérité : Le CNI a bel et bien engagé le processus de mise en valeur. Car, pour mettre en c'est un autre problème. d'abord réaffirmer votre propriété sur le terrain qui vous a été donné.' Islam Info N°074 du Mercredi 28 Mars au Mardi 03 Avril 2007, Page 6 valeur un terrain de plus de 26 ha, il faut des milliards d'investissement et des études sérieuses. C’est pourquoi, le BNETD et le gouvernement sont parties prenantes de ce projet Quatrième contre-vérité : Le ministre Amon n’a jamais écrit au CNI contrairement à ses prédécesseurs. Encore moins, une lettre de mise en demeure. Il s’est appuyé sur une mise en demeure de ses prédécesseurs à laquelle, nous avions répondu. C’est pourquoi, celui-ci ne nous a pas retiré le terrain. Comme d’autres ministres qui ont eu en charge ce département Amon Tanoh est-il une exception ? l’objet est d’intérêt stratégique pour toute la Nation ivoirienne et le continent africain’’ Le discours du DG du BNETD est un témoignage éloquent : t que la CNI était bel et bien engagé dans le processus de j mise en valeur de son terrain. LE MINISTÈRE DE LA CONSTRUCTION ET DE L'URBANISME : 'nous n'avons fait Qu'appliquer la réglementation en vigueur “ J'adresse mes salutations au président du CNI et à toute la délégation, ici présente. Nous sommes heureux et en même temps, très fiers de recevoir l’Imam Koudouss. Je tiens à souligner que depuis tout le temps, nous travaillons ensemble hors micro, hors caméra, à telle enseigne qu’il est devenu l'un des partenaires constants du BNETD. Parce qu’on a plusieurs projets. Si aujourd'hui, on a décidé de rendre publics ces projets spécifiques, c'est parce que l’objet est d’intérêt stratégique pour toute la Nation ivoirienne et le conti- nent africain. S’inscrivant dans la stragégie globale de lutte contre la pauvreté, l’Imam nous a confié une étude de faisabilité pour former les Ivoiriens à un niveau moyen et supérieur. Il s’agit des lycées pour jeunes filles et garçons et des instituts agricoles. J'insiste sur ce dernier point, parce que l’économie de la Côte d’Ivoire repose essentiellement sur l’agriculture. On dit qu'il n'y a richesse que d’homme. Mais à cela, il faut ajouter qu’il n'y a pas de richesse que d’hommes bien Pour joindre Islam Info 22-42-15-06 O1-O3-67-23 M. Ahoua Don Mello (DG du BNETD formés. (...) Voilà la mission de l’Imam Koudouss et je tenais à le souligner et pour dire que l'acte que nous allons poser est majeur pour passer d’une économie agricole à une économie agro-industrialisée. Cela doit servir d’exemple pour toutes les communautés à faire autant pour que la Côte d’Ivoire se redresse et reprenne le chemin de son développement Islam Info N*075 du Mercredi 04 au Mardi 10 Avril 2007 Le service de communication du ministère de la construction et de l'urbanisme que nous avons joint dans l'après midi, cfhier a accepté de donner sa part de vérité. « Le ministère agit au nom d l'Etat qui a mis en place une réglementation en la matière. En ce qui concerne la parcelle du CNI. Nous avons agi conformément à la réglementation en vigueur », a expliqué d'entrée de jeu le service de communication. Avant de poursuivre : « Sur toutes les lettres d'attribution, il est mentionné : « un lot attribué à une tierce et non mis en valeur dans un délai de deux ans à compter de la date de la signature de la lettre d'attribution ( qui est un acte non créateur de droit ) devient caduc et le lot ramené ipso facto dans le domaine de l'Etat sans qu'il soit nécessaire de consulter au préalable Questions à Monsieur le Ministre Amon Tanoh 1- Quand avez vous eu connaissance du dossier du terrain du conseil national Islamique? 2- Lorsque vous avez décidé de le retirer au CNI, Pourquoi vous n'avez pas envoyé une lettre de mise en demeure cfabord comme font fait cinq de vos prédécesseurs? 3- Avez-vous eu connaissance des réponses du CNI aux lettres de mise en demeure de vos prédécesseurs? 4* Pourquoi avez-vous refusé de recevoir le Président Koudouss avant de vendre le terrain et même après. 5- Pourquoi vendez-vous tout le terrain du CNI sans lui proposer une compensation alors que vous avez la signature et les moyens financiers pour le faire? 6- Quand vous avez décidé de retirer le seul terrain de la communauté musulmane dans la commune de Cocody pour des raisons de non mise en valeur, pourquoi n'avez-vous pas, en tant que musulman, aidé votre communauté à collecter les fonds nécessaires pour cette mise en valeur? Si c'est pour seulement un problème financier. 7- Pourquoi, malgré les instructions du Chef de l'Etat, vous n'avez jamais réagi? 8- Pourquoi n'avez-vous pas répondu à [invitation du directeur de cabinet du Président de la République pour débattre du problème avec le représentant du CNI au Palais Présidentiel. 9- Est-ce que vous avez remarqué Monsieur le Ministre, que votre résidence est encadrée par des lots non mis en valeur depuis au moins I5ans? l'acquéreur ou de lui adresser un quelconque acte à cette fin ». Pour ce qui est du CNI, cela fait 14 ans et le terrain n'est pas encore mis en valeur. Le ministre leur a adressé plusieurs courriers dans ce sens. Seconde, le CNI jusque-là n'a pas encor payé le droit cfaliénation qui s’élève a 375 millions » indiquent les collaborateurs du ministre Amon Tanoh. Selon eux, le CNI est dans une « logique dans la quelle FEtat n’est pas ». « Au lieu de respecter la réglementation en vigueur, il joue sur la fibre religieuse. Or nous ne faisons qu'appliquer la loi en vigueur » tranchent-ils. Un feuilleton qui risque de faire tache cfhuile. A.T, in Le jour plus no : 1256 du Mardi 27 Novembre 2007, p. 8 Regardez par la fenêtre arrière de votre résidence et en face de vous dès que vous sortez de votre garage. 10- Monsieur le Ministre, vous avez le droit moral de prendre un don à son bénéficiaire sans informer au préalable le donateur? 11- Dans quelques années, que répondrez-vous à vos petits enfants musulmans, qui seront peut être obligés daller dans un lycée musulman à mille lieux de Cocody où leur grand-père et père habite? Alors que leurs camarades chrétiens restent à Cocody pour y effectuer tout leur cursus sco-lairef de la maternelle à [université). Ce n'est pas encore tard. Vous avez toujours votre signature et votre honneur devant [Implacable jugement de l'histoire en attendant celui du Tout Puissant Allah. Maître du Tribunal dW et de FAu-délà. 10 Islam Info N' 110 du Mercredi 05 au Mardi 11 Décembre 2007 ________ Du Ante 26 DhuMqada au Tanta 02 DhMÿa 1426 ISLAM AU FEMININ Ma femme donne des ordres contraires aux miens à nos enfants. Donc comment faire en sorte que je sots respecté comme père ? J’attire d’emblée votre attention (vous et votre épouse) que le model (/éducation que vous donnez à vos enfants à travers ces ordres et contre ordres est négatif. Négatif pour vous en votre qualité de parents qui devez être une référence pour eux aujourd'hui et demain. Négatif encore pour vous parce que vous étalez aux yeux de vos enfants votre mésentente, un conflit de leadership qui normalement ne doit pas exister dans un couple parce que vous êtes complémentaires. Négatif enfin pour vos enfants eux-mêmes parce que entre autre, vous pouvez à travers votre divergence sur le model éducatif à adopter favoriser chez eux le mensonge et tout ce que cela peut entraîner, la tricherie et surtout une vision très négative de la vie de couple qui peut être favorable à l'apparition de nouveaux comportements inatten-duschezeux. A moins que je vous demande d'être un père dictateur, il n’y a pas de formule magique pour être respecté en sa qualité de père. C’est à partir d'un ensemble de paramètres que le respect au père ou à tout autre personne s'impose. Entre autre, l'accomplissement de son devoir d'époux et de père. Dans votre cas, je vous conseille plutôt de faire attention à la qualité de vos relations avec votre épouse, de discuter franchement avec elle de tout ce que vous détecterez comme source de frustrations donc comme étant un blocage au bon fonctionnement de votre couple. Une fois que vous aurez fait votre propre « psychothérapie » et que vous vous serez mis d'accord sur un model éducatif pour le bien de vos enfants, vous serez réhabilité dans votre statut de père avec tous les égards. Inch'ALLAH. vmoignage4 LA PRIERE M’A CHANGE Assalam Aleikoum Je me nomme YAYA D. Dans ma vie passée (avant de prendre contact avec ma religion) j’étais très envieux. J’étais jaloux de mes amis. Quand il y avait une nouveauté, je ne supportais pas que mes amis l'aient avant moi. Une fois, j’ai pris contact avec un IMAM à qui je me suis confié pour savoir ce que je devais faire pour pallier ce mal. Avant de me recommander des prières, il m’a expliqué de manière précise, pourquoi et comment la jalousie nous éloigne du chemin de DIEU, pour me montrer par la suite des invocations divines. J’ai respecté à la lettre les consignes de mon IMAM, ALLAH a exaucé mes prières et aujourd’hui j’ai changé. J'apprécie ce qu’l me donne et je ne jalouse personne. APPROCHE ISLAMIQUE En Islam il est dit que la jalousie, l'envie et l'aigreur entament nos bienfaits comme le feu consume la bougie. Si par la volonté de Dieu vous avez réussi à vous défaire de ces défauts, en plus de la louange à Dieu, il faut remercier l’imam qui vous y a aidé. Qu 'Allah nous expurge des vices. Assalam Alaykoum. ImamDouo ANNONCE: . W^«< *. * . ^ *»•. »»<• «Ml « « Les contradictions du Tribunal d’Abidjan ^TulL^r rhi^u?r ^ ,om‘ ,rowNe p*,c 041 * uj®««*«* paiMWe prtjiKixuble * le SA T ÜNETD ; ET AVONS SIGNE AVEC LE CHENIER Z FAR CES MOTIFS -Situant publiquement cuntredictoiremcnt, en mtliàt de référé >CXJrt en nn-TT>ie/ • ■Président du Tribunal de Première instance d’Abidjan, Vu l'âf^£I325MCUjSDïOTNiH"^ X99S, . ?“ I* *cl>ei d'ordonner le création de# trouble* de JouÎMence *o conso^™^ ^ ^ ? ^^ 4 '^ ^ SUR LES DEPENS Attendu que le Conseil Islamique auccombc , __ DécLa/vn» recevable le SYNDICAT AtITONOMP ni « TRAVAILLEURS DU ÜNETD dit SAT-nNLD r en wn action ; L’y duoru bien fondée , (é foncière. min 2007 Monsieur le ^pfaodéli A&BinXervilk: sur MH ‘Pour chasser les mouches quand celles-ci envahissent nos buffets ou nos sols ou la cuisine pendant que nous faisons la cuisine, il faut saler de l'eau que nous aspergerons sur les buffets et sur le sol. Blés s'enfuirontr. Quand on a du poisson frais dans le réfrigérateur, il dégage une odeur pas très agréable, quand bien même que nous l'avons atta- Tniïi - Comment Amon Tanoh a poussé le CNI au tribunal d’Abidjan ? - Sur qui compte-t-il pour gagner son procès honteux contre la Communauté Musulmane ? - Quels sont les enjeux financiers de la transaction sur le terrain du CNI ? Une sente adresse «■mm» Témoignage «m^m, f Problèmes ne loyer - Ebucatton îles entants J ..'^-'< ,rrf?f^-rr-n rr l.e# tenue# de «port «ont vendue# * l’école au prix de 1 500F x Le# voile# vendu# A l’école au prix de 1 500F CANTINE SCOLAIRE : I 600 F par semaine soit 6 400 F par moi# TRANSPORT: Le prix du transport c»i fixe a 9 000 Frs, il eu dû à chaque début du tnnicvtre mit : Octobre 2007, Janvier 2U0K. Man 200X. | Octobre 2007 : 27 000 F | Janvier 2003 : 27 OOP F | Avnl 200S : 27 OOP F ~~] RENTREE SCOLAIRE 2006-2007 : 17 SEPTEMBRE 2007 Communiqué Bismiilahi - Rahmani - Rahim L’ONG - SOUTRA n’oublie pas ses protégés en cette rentrée scolaire 2007-2008. Pour permettre la scolarisation des élèves démunis et des orphelins, elle leur offre des prises en charge sur les frais d’écolage allant de 10 à 40 % dans le secondaire en plus du suivi sanitaire et scolaire. Pour tout renseignement s’adresser au centre social de Divo ou contacter : Mme TRAORE : 05-93-91 -61 Mr SERY : 05-61-87-85 Mme COULIBALY : 01-93-94-85 Directeur Général : CISSE Mamadou - Directeur de Publication : Issah KONE X ■■miiiMMBMaMiuiBfMiMia Z Rédacteur en Chef : Doumbla Ibrahim (05-37-07-36) Service Education /Culture : Bamba Arouna - Consultant : Imam Méïté : 05 38 12 83 - Service Commercial : Assita Traoré Service Religion : Koné Baffo - SIEGE SOCIAL ADMINISTRATION Boulevard Latrllle-II-Plateaux : 22-42-85-01 / 22-42-15-06 E-*pail : lslamInfoclOyahoo.fr / Site Web : http : //www.lslaminfocl - Dépôt légal : N° 7924 du 28 février 2006 RC N° 257517 lmpreSSjOn : Sud Action média Tel. : 21 35 03 72 / 21-35-27-85 - DISTRIBUTION : EDIPRESSE — Tirage : 5.000 exemplaires 12 Ijjamlnfo N° 110du Mercredi 05au Mardi 11 Décembre2007 Du Araba 26 Dhul-lqadaaujarata 02Dhul-ldja1428 REPORTAGE EN PHOTO À TRAVERS ABIDJAN APRÈS LA DECISION DU MINISTRE DE RETIRER LE TERRAIN DE LA COMMUNAUTE MUSULMANE La décision du ministre Amon Tanoh de déposséder la communauté musulmane de son unique patrimoine foncier à Cocody, est injuste, discriminatoire et de nature à troubler l’ordre public. En voici les preuves par le témoignage de notre reporter-photographe^- Ici au Plateau, voici des terrains offerts gratuitement et mis en valeur grâce à l'Etat de Côte d'Ivoire. Monsieur le Ministre, ceci est une tradition républicaine dans notre pays depuis la colonisation 1- En plein centre de la capitale économique, à quelques encablures du Palais Présidentiel, de l'Assemblée Nationale, du Conseil Economique et Social et du bureau du Ministre Amon Tanoh, voici quelques terrains non mis en valeur depuis des années. 2- Cocody Deux Plateaux 7e tranche: En plein quartier résidentiel, la résidence du Ministre Amon Tanoh, encerclée par des terrains nus. 3- Cocody Riviera 4 Beverly Hills: le nouveau quartier de la Riviera près de l’hôtel du Golf et du terrain de Golf d’Abidjan. Encore et toujours des terrains non mis en valeur !!l 4- Yopougon etAdjamé: Ici en image deux térrains offerts pour servir de lieux de culte en pleine ville mais non mis en valeur depuis plusieurs années. 5- Palmeraie: voici le terrain du CNI, en pleine périphérerie d'Abidjan que le Ministre Amon Tanoh a arraché et vendu. bibo:issue 110 bibo:numPages 12 --