o:id 24269 url https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/24269 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Islam Info #177 dcterms:subject https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23456 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23471 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23512 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23556 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23574 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23619 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23625 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23659 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23681 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23682 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23699 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/29 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/615 dcterms:publisher https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item-set/23253 dcterms:contributor https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2009-03-25 dcterms:identifier iwac-issue-0000899 dcterms:source https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23551 dcterms:language https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:rightsHolder https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23252 bibo:content iT7»»»R'?a«ï«'' N° 0177 z du Mercredi 25 • PRIX : 300 FCfa au Mardi 31 Mars 2009 » I • UUU IVI IUUU'*' IUMMVHU UUV IV I KV1 IÇIÇ VVI II IU1OUUI i\ZM VIVO wiiK^n^ \^^pi u VIW Araba 28 Rabi Awal au Tarata 04 Rabi Sanil430 ( Suite P.2 ) le sens de Dr. Moussa Fadiga KVh ■ / Mahoulid à Yorobodi matière d’unicité de Dieu, de la foi en lui, au jour dernier, aux anges, aux livres et aux Prophètes. Cela a pris du temps. Soif^e oros^s^ ^e ntsiÈ» i^b ïsiSCTemeni ^ss Amimie * « es reformes sociales sont ■ lentes à se mettre en ^^jœuvre. Car c’est graduellement que le changement s'opère. •* • *’X*. Dubaï P.12 SPIRITUALITE INTERNATIONAL EN TOURNEE A DAOUKRO I ♦ ? 4 f 11 [ IslamJn^J^77 du Mercredi 25 au Mardi31 Mars 2009 — DuAraba 28 RabTAIAwa[au7arata 04Rabia San[ 1430 2 ÏTmmfflM^^ OPINION es reformes sociales sont | lentes à se mettre en I j-noeuvre. Car c'est gratuitement que le changement s'opère. Il en fut de même en Islam, que ce soit en matière d’unicité de Dieu, de la foi en Lui, au jour dernier, aux anges, aux livres révélés comme aux Prophètes. Cela a pris du temps. Certes, la nouvelle religion changea en bien les relations entre les hommes et les femmes, cependant les arabes continuaient à se comporter comme avant ou presque. Certains aimaient faire irruption chez le Messager pour converser avec lui ou avec ses femmes sans se préoccuper de savoir s'il en était gêné. Aussi, lorsque le Seigneur voulut éviter à son Prophète (saw) de telles contraintes. Il révéla les versets suivants : « O vous qui croyez ! N'entrez pas dans les demeures du Prophète sans avoir obtenu la permission d’y prendre un repas et attendu que repas soit préparé. Quand vous êtes invités, entrez et retirez-vous après avoir mangé, sans entreprendre des conversations familières. Cela offenserait le Prophète. Il a honte devant vous, tandis que Dieu n'a pas honte de la vérité. Quand ' vous demandez quelques objets aux épouses du Prophète (saw), faites-le derrière un voile. Cela est plus pur pour vos cœurs et pour leurs cœurs. Vous ne devez pas offenser le Prophète (saw) de Dieu ni jamais vous mariez avec ses anciennes épouses... Ce serait de votre part une énormité devant Dieu ». (Coran XXXIII, Pensées de la semaine Méditation sur des pensees PAR HAROUN BAMBA L'être humain est capable de se faire tuer pour conquérir sa liberté "L'être humain est capable de se faire tuer pour conquérir sa liberté. Mais de quelle liberté s'agit-il? Cest seulement lorsqu'il arrive à 1 rétablir la véritable hiérarchie en lui-même que l'homme peut prétendre être libre. A ce moment-là, il est le roi ; il reprend sa place sur le trône et tout lui obéit : sentiments, pensées, instincts, désirs. . Pour la majorité des gens, la liberté c'est ouvrir toutes les PAR ABOU KHALFATH-IM Fédérations 53). A l'instar de ce verset qui indique aux musulmans l'attitude à observer vis-à-vis du Prophète et de ses épouses, deux autres versets furent révélés et adressés aux épouses du Prophète sur le même sujet : « O vous, les femmes du Prophète ! Vous n’étes comparable à aucune autre femme. Si vous êtes pieuses, ne vous rabaissez pas dans vos propos afin que celui dont le cœur est malade ne vous convoite pas. Usez d'un langage convenable. Restez dans vos maisons, ne vous montrez pas dans vos atours comme le faisaient les femmes aux temps de l'ancienne ignorance. Acquittez-vous de la prière. Faites l'aumône. Obéissez à Dieu et à son Prophètes : O vous les gens de la maison ! Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement (Coran XXXIII 32-33). Ce fut le prélude du nouveau système social que l'Islam apporta à l'humanité. Il prit pour base le changement axé sur le respect entre les hommes et les femmes de façon à rayer des âmes la domination de l'idée du sexe. L'Islam imposa le Jeûne, la Prière et la Zakat qui interdisent les péchés, les maux et la débauche, purifient l'âme et le cœur des erreurs de la soumission à un autre qu'Allah, renforçant les rapports de fraternité entre les croyants et l'harmonie entre l'homme et tout ce qui se trouve dans l'univers. (Source : la vie du Prophète Rima Ismail et Fawzi Chaaba). portes ou les fenêtres et sortir en disant : 'Je suis libre', alors qu'ils portent en eux-mêmes toutes les prisons. Non, celui qui donne la première place aux désirs, aux caprices, aux passions est un esclave, et il serait mieux inspiré d'aller s'enfermer quelque part, car avec cette liberté-là, il ne peut que nuire aux autres et à lui-même. La liberté est le privilège de l'esprit, et donc seul l'homme en qui gouverne l'esprit, c'est à dire la lumière, tout ce qui est grand, juste, noble, peut prétendre à juste titre être libre." Omraam Mikhaël Aïvanhov COSIM: 21-3M7-51 CNI : 2242-67-79 Police: 111/170 Pompier: 180 SAMU: 185 SODECI: 175 AVERTISSEMENT L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à « Témoignage ». Et, nous tenons à le "Ma tante a été entenée comme une cafre" Salam à tous les frères et les soeurs. Qu'ALLAH nous guide sur le droit chemin. Ce témoignage, je ne l'ai pas vécu directement, mais j'ai été touchée au même titre que les concernés. C'est l'histoire de ma tante. Cette histoire date de plusieurs années mais jusqu'à ce jour ma mère semble en subir encore le traumatisme de façon complète. Elle ne veut plus entendre parler de mariage mixte. C'est-à-dire un mariage entre un non-musulman et une musulmane et vice versa. Ma tante était la dernière fille de sa famille. Elle bénéficiait d'une affection et d'une attention particulière. Tout ce qu'elle demandait était réglé d'avance. Ainsi, les années se succédaient et elle commençait à avoir de plus en plus de prétendants. Nous savons tous aujourd'hui, avec l'ère de la liberté d'action et de la démocratie, qu'il est difficile, voire impossible pour un parent d'imposer son choix à son enfant. Surtout dans ce cas, c'est assez délicat. Alors, contre toute attente, ma tante est venu avec un homme non musulman pour le mariage. Les parents se sont opposés durement à ce mariage. Elle insistait et ne voulait personne d’autre. Devant l'insistance des parents, son prétendant s'est décidé à se convertir à la religion musulmane. Ils se sont donc mariés. Elle a épousé un musulman convertit au grand désespoir de tout le monde. Bien qu'il se soit converti, les parents n'avaient vraiment pas confiance en lui. Personne n'a jamais approuvé sa décision, mais elle tenait toujours à faire comprendre à qui voulait l'entendre qu'elle était la souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous propo- seule à savoir ce qui était bon pour elle. J'allais très souvent leur rendre visite et je sentais qu'elle était très heureuse. Il faut le dire, ma tante mettait un point d'honneur à pratiquer sa religion et ne cessait de dire qu'elle allait tout faire pour donner l'Amour de l'Islam à ses enfants. En ce qui concerne son mari, je ne pourrais affirmer au risque d'avoir des péchés, s'il faisait vraiment la Salat. Les quelques fois où j'ai été chez elle, il était soit absent, soit couché ou occupé. La naissance de leur premier fils a apporté beaucoup de "lumière" dans leur couple. Ensuite est venu le deuxième, puis le troisième jusqu'à la huitième. Tout allait bien. En fait, tout semblait aller bien entre eux. Après le cinquième enfant l'ambiance de leur couple a commencé à se détériorer. Il n'y faisait vraiment plus bon vive. Le mari de ma tante avait repris ses vielles habitudes. Il devenait très rare à la maison. Il passait tout son temps avec des amis à faire la fête. Il ne s'occupait plus, ni de la scolarité des enfants, ni de leur entretien (les enfants et elles). Ma tante, quant à elle, passait tout son temps à se plaindre de lui. Si bien qu'à chaque fois qu'il rentrait, ils se disputaient. Sa dernière grossesse l'a un peu secouée. Quelques mois après la naissance du dernier enfant, elle est tombée gravement malade. Nous avons pensé que c'était juste un paludisme dû à la fatigue, car elle travaillait un peu trop. Cependant, au fil du temps son état ne s'améliorait pas. Elle se portait de plus en plus mal et la famille commençait à s'inquiéter.- Et tenez vous bien ! Pendant tout le temps qu'à duré CIE: 179 Côte d'Ivoire Télécom: 190/ 07-83-23-72 2034-40-16 ser leurs réflexions par rapport à une aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage... Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : témoigna geislaminfo@yahoo.fr. sa maladie, son mari ne s'est jamais préoccupé de son état de santé. Un fait incompréhensible qui jusqu'à ce jour hante mon esprit. On aurait dit qu'il s'en foutait éperdument. Elle a été admise à l'hôpital par la famille. C'est vrai qu'ils étaient en désaccord, mais pour les enfants et l'union sacré du mariage, il aurait pu faire ce sacrifice. Mais rien ! Cela me faisait de la peine de voir mes cousines et cousins seules et aussi tristes ; mais à l'époque, j'étais encore très jeunes. Finalement, la volonté de Dieu a été faite. Ma tante est décédée. Ce jour là me restera éternellement à l'esprit. Alors que la famille se préparait à faire les obsèques digne d'une fille musulmane, son mari à confisqué la dépouille. Je le répète, il a refusé de donner le corps de ma tante sous prétexte que c'était sa femme et qu'il avait le droit de faire d'elle ce qu'il voulait. Ma grande-mère, c'est-à-dire, la mère de ma tante à pleuré comme un enfant. Toute la famille était offusquée. Ma tante a été enterré comme une “cafre" (mécréante). Encore moins qu'une “cafre". Il nous a relevé qu'à la vieille de son enterrement (celle de ma tante), il a invité certains de ses amis et proches pour une partie de boissons en hommage à sa femme. Soubhanallah! Personne ne sait où repose son corps et les enfants sont avec leur mécréant de père. Quand je pense qu'elle a passé toute sa vie à prier et à militer pour le rehaussement de l'Islam, j'ai les larmes qui me viennent aux yeux. Sa mère n'a pu supporter le choque. Elle s'en est allée, à peine un mois après son décès. Que Dieu nous assiste dans nos décisions. Massalam ! ~ Blague A D'Arts .^—— _____________ PAR kebey mamadou Si je mens ne me croyez nas U? P^u*/™JSlJn'ia']) se rend à la Mecque pour accomplir le cinquième pilier de I islam. Arrivée a Mina pour l'acte de lapidation de Satan lorsque notre homme s'abaisse pour prendre une pierre, Satan l'interpelle en ces termes: « Ah ! Toi aussi, tu oseras me lapider ? » L’homme repose la pierre et dit à son tour : « Non hein, je ne voulais pas te lapider. C'était juste pour connaître le poids de la pierre que les croyants prennent pour le faire. » • N° 177 du Mercredi 25 au Mardi 31 Mars 2009 RELIGION DuAraba 28 RabiAIAwal au Tarata 04 Rabia Sani 1430 Grégorien Hégirien Mercredi 1 25 Mars.. Pi'Jl 28 Rabi’AI Awal Jeudi J. _ 1 RM lamlssa 29 Rabi’AI Awal Vendredi L / ’^Sojouma 30 Rabi’ÂI Awal Samedi 28 Mars.. 1 Rabia Sani Dimanche 29 Mars ' 2 Rabia Sani lundi 30 Mars ' 3 Rabia Sani Mardi 31 Mars. UbJ^J 4 Rabia Sani/ 'HEURES DE PRIÈRE SOU B H O5h 25 ZOUHR 13h OO ASR 16h OO MAGHRIB 18h 30 ICHA 19h 15 Rameaux LES DATES IMPORTANTES Mercredi 1W Avril H La..Pâques Dimanche 12 Avril V Fête du travail Vendredi 1,r Mai t Pentecôte Dimanche 31 Mai U Début Ramadan Samedi 22 août Fête des mères Mercredi 3 Juin Laylat Al Miraj. Lundi 20 juillet Laylat al Bara’a Vendredi 7 août Assomption Samedi 15 août _B_a t a i Ile de B ad r_ Lundj_7Sept_ Laylatoul Qadr Mercredi 16 Sept Dernier vend Vendredi 18 Sept Fête Ramadan Lundi 21 Sept Jour d’Arafat Jeudi 26 Nov. Tabaski. Vendredi 27 Nov. WM s El Hadi Omar Tall Le khalife des tidjanes M@§ œ @Q W : fll-Muawwatnatâw (Sourates protectrices] suite La jeunesse d'EI Hadj Omar Tall 'El Hadj OmarTall est né vers 1797, aux environs de Podor dans le Fouta Toro, en pays toucouleur. Quatrième fils du marabout Saïdou Ousmane Tall, il appartient par sa famille au groupe Tooroodo qui se consacre essentiellement aux fonctions religieuses. Les Toorobbe toucouleur ont renversé en 1776, la dynastie peulh des Dénianké qui avaient conquis au XVIe siècle le Fouta Toro ; leurs souverains, les saltigui bien qu'islamisés, conservent de nombreuses pratiques animistes. El Hadj Omar resté très attaché à sa mère dont la piété et la soumission le marquèrent profondément aimait à dire : 'J'ai laissé beaucoup d'hommes, semblables à mon père ‘dans le Fouta, mais je n'ai pas laissé de femmes comparables à ma mère". Il reçoit de sa famille une instruction religieuse solide et apprend l'arabe. Il complète sa formation par des voyages auprès des Maures de la confrérie des Qadriya au Tagant et à Walata. La Qadriya, confrérie musulmane, a un aspect aristocratique fondé sur la reconnaissance de la hiérarchie sociale. Les grands chefs et leurs descendants peuvent prétendre à une bénédiction divine et avoir une fonction religieuse. Cette confrérie a une certaine influence auprès des Toucouleurs, car de nombreux Toorobbe appartiennent aux castes supérieures de la société. A l'occasion d'un séjour au Fouta Djalon, El Hadj Omar est initié au tidjanisme. Le pèlerinage à la Mecque A 23 ans, El Hadj Omar entreprend le pelérinage à la Mecque. Le voyage dure 13 ans. En Orient, El Hadj Omar se déplace plusieurs fois entre le Caire, Médine, la Mecque et Jérusalem. Il reçoit à Médine le titre de Khalife des tid-■ janes pour le Soudan du Cheikh Mohammed Ghali disciple direct du fondateur du tidjanisme Cheikh Td-jane. Il est comblé d'honneurs à Sokoto, en pays haoussa, par l'émir Mohamed Bello qui lui donne en mariage deux princesses dont sa propre fille. A Hamdallahi au Macina, Cheikou Hamadou, Peulh austère, le reçoit plus froidement, par le train fastueux du Toucouleur, mais peut-être aussi conscient. Il a dû être choqué par le danger que le r^^qgd'EI Hadj Omar représente | [accueil du^iïv<^t^ felo est franchement hostile. El Hadj Omar, apprenant que le Fouta Toro traverse une période d'agitation et de tension avec la France, préfère se diriger vers le Fouta Djalon où il est bien accueilli par l'AI-mamy. Dyengounko première base du Tidjanisme au Fouta Djalon. El Hadj Omar s'installe à Dyengounko, fonde la première Zaouia ( communauté religieuse et militaire ) et accueille de nombreux disciples (les talibés). En 1845, il entreprend une tournée dans les pays voisins en traversant le Sine Saloum, le Baol, le Cayor, encore animistes et au Fouta Toro son pays natal où il recrute de nombreux talibès. Bien accueilli par le commandant français de Podor, il rencontre à Bakel le gouverneur de Saint-Louis Bourdon de Gramont alors en tournée d'inspection. Il retourne au Fouta-Djalon, suivi d'une foule de disciples, y compris des gens de castes, surtout originaires du Fouta Toro. L'Almamy, inquiet l'invite à quitter son royaume. El Hadj Omar, se fixe en 1850, à 200 kilomètres plus à l'Est, à Dinguiraye, village qu’il achète au souverain de Tamba. Qadriya et Tidjaniya Le commerce de traite a aggravé au XVIIle siècle l'insécurité et l'instabilité des royaumes. Au XIXe siècle l'islam apparait comme le cadre religieux, politique et social le plus capable de renouveau. Au début du XIXe siècle, la confrérie la plus répandue est la Qadriya qui perpétue dans l'islam les privilèges de l'aristocratie. Le chef politique et religieux est entouré d'une minorité de privilégiés, le peuple est tenu à l'écart. La Tidjaniya brise ces barrières, elle établit le contact direct entre le chef et les simples adeptes. Elle donne à tous la possibilité d'accéder aux plus hautes fonctions par le courage, la science ou le talent Les castes ou le cadre ethnique ne constituent plus des facteurs d'exclusion. Elle a de ce fait un caractère révolutionnaire et relativement démocratique. D'où le prodigieux succès dEI Hadj Omar auprès des masses qui souffrent de l'oppression, mais aussi la crainte qu'il inspire aux pouvoirs établis, car en ces temps où société civile et religion se confondent, les progrès de la confrérie d'EI Hadj Omar préparent la prise du pouvoir militaire et poli- tique. 4» M ^ui\/m) Les deux sourates commencent avec le mot "qui" (dis) est une preuve claire qu’il s'agit d'une Parole Divine, que le Saint Prophète (saw) devait transmettre verbalement Ce n'était pas seulement un ordre à son adresse pour sa seule personne. Hormis ces deux sourates, il y a 330 autres versets du Coran qui commencent par le mot qui (dit). La présence de qui dans tous ces versets est une preuve que ce sont des Paroles Divines, que le Saint Prophète (saw) devait transmettre verbalement Dans le cas contraire, si qui avait partout signifié un ordre, le Saint Prophète (saw) l'aurait omis et n'aurait dit que ce qu'il avait reçu l'ordre de dire, et il n'aurait pas été consigné dans le Coran, il se serait contenté au contraire de dire ce qu'il avait reçu l'ordre de dire. A la lumière de ceci, on peut pleinement réaliser combien il est déraisonnable de considérer les Compagnons comme infaillibles et de clamer qu'un Compagnon est diffamé dès qu'on entend décrire un de ses faits ou un de ses dires comme étant une erreur. Ici, on peut clairement voir quelle erreur un Compagnon aussi illustre que Abdullah Ibn Masûd a pu commettre à propos de deux sourates du Coran. Si une telle erreur pouvait être commise par un éminent Compagnon comme lui, d'autres pourraient égalèment avoir commis une erreur. On peut étudier cela de manière scientifique et reconnaître comme M@Q s le sens de la prière 1. La tradition de l'Ascension du Prophète au ciel veut que, durant cette nuit, Dieu lui prescrivit ces cinq prières, dont la récompense en valait cinquante. Pour le croyant, la prière est une occasion de glorification de Dieu qui est toute la Miséricorde, toute la Grâce et toute la Bonté. Convaincu des merveilleuses gloires du Créateur, l'être humain recherche encore plus Sa Miséricorde. Plus que tout, il réclame d'être guidé dans la voie droite, Pour cela, il lui faut de l'obéissance, non point une obéissance aveugle, mais une obéissance qui transcende les limites physiques de la nature humaine. La prière est donc un acte vital et naturel par lequel nous découvrons la béatitude. Cela explique le conseil prodigué par le Prophète à Bilâl de prier dans les moments difficiles : « Cherchons le réconfort dans la prière »,• disait-il. C'était ce profond soulagement qui faisait que le Prophète restait si longtemps dans une inclination ou une simple prosternation, à tel point que certains de ses disciples pensaient qu'il avait oublié qu'il faisait sa prière. C'est aussi la sensation qu'on éprouve lorsqu'on est tout près de Dieu, pendant la prière. Une tradition authentique rapporte que le Prophète avait l'habitude de prier 3 souvent étant erreur une chose faite ou dite par un Compagnon et dont l'erreur est prouvée. Mais mauvaise serait la personne, qui allant plus loin que de désigner cette erreur commencerait à blâmer et à trouver des défauts aux Compagnons du Prophète d'Allah. En ce qui concerne les Muawwid-hatayn. Le Saint Prophète(saw) a-t-il été affecté par la sorcellerie ? Le deuxième problème se posant au sujet de ces deux sourates est que, selon les traditions, de la magie a été pratiquée à l'encontre du Prophète (saw), et qu'il en est tombé malade, et que Gabriel (s) lui a donné comme instruction de réciter ces deux sourates pour rompre le charme. Beaucoup de rationalistes des temps anciens et modernes ont émis des doute à ce sujet. Ils disent que si ces traditions sont acceptées, toute la Shariah est mise en doute. Car si le Prophète a pu être ensorcelé, et selon ces traditions il l'a été, on ne peut pas savoir ce que les ennemis du Prophète auraient pu l'amener à dire et faire sous l'influence de la magie ; ni ce qui, dans ses enseignements, est de nature Divine et ce qui est le résul-. tat de la Magie. Ils disent en outre que si l'on accepte cela comme vrai, il se peut très bien que le Prophète (saw) ait été amené à prêcher son message prophétique par la magie et qu'il ait cru par erreur qu'un ange était venu à lui. Ils ajoutent encore que ces traditions entrent en conflit avec le Coran. Le Coran mentionne les accusations des durant les nuits d'hiver que ses pieds s'enflaient. Quand on lui demandait pourquoi il s’épuisait tant durant les prières, il répondait : « Ne serais-je pas un Serviteur reconnaissant ? » 2. Répétons que ce sentiment de satisfaction morale qui dérive de la prière illustre une caractéristique unique dans le culte musulman. Cet élan spirituel commence avec les ablutions. 3. Le « cœur » de la prière est le recueillement. Le Coran dit : « Bienheureux sont certes les croyants qui accomplissent leur prière avec recueillement. » Comme tout acte de dévotion, la prière a des rites spécifiques, à commencer par les ablutions. Mais ceux-ci ne forment pas les éléments de base de la prière. Ce qui compte réellement, c'est l'état de componction de Forant : « Ni la chair ni le sang de vos sacrifices n’atteindront Dieu. Seule votre piété L’atteindra ». D'après Muàdh Ibn Jabal, le Prophète (saw) dit : « Ce n'est pas un sixième, ni un dixième de la dévotion des hommes qui est agréée par Dieu, mais seulement cette portion que le Serviteur offre avec une réelle connaissance du véritable esprit de dévotion ». mécréants qui disaient que le Prophète (saw) était ensorcelé (17:47)(...). Pour bien étudier la question, il faut d'abord déterminer s'il est établi par des preuves historiques authentiques que le Prophète (saw) a effectivement été affecté par la magie, et si c'est le cas, de quelle façon et jusqu'à quel point. Alors il faudra voir si les objections faites contre ce qui est historiquement établi s'y appliquent ou non. Les premiers lettrés Musulmans étaient très honnêtes et droits, ils n'essayaient pas de modifier l'histoire ou de concilier les faits avec leurs! propres idées, concepts ou supposi-1 tions. Ils transmettaient intact aux i générations suivantes ce qui était confirmé historiquement, et ne se préoccupaient pas de la manière dont le matériel qu'ils fournissaient pourrait être utilisé par ceux qui veulent tirer des conclusions perverses des faits. Si une chose est confirmée par des moyens historiques authentiques, une personne honnête d'esprit ne peut pas nier l'histoire sous prétexte | que s'il l'acceptait, cela conduirait à des conclusions viles selon son opinion. Il ne peut pas non plus, par conjecture ou spéculation, rajouter des éléments ou déformer ce qui est historiquement établi. Au contraire, il doit accepter l'histoire et voir ce qu'elle prouve et ce qu'elle ne prouve pas. A suivre. Eihadj Imam Méité AMmam Les prières et les supplications ne peuvent être vraiment adressées au Créateur qu'avec un sens profond d'humilité. Ce sentiment d’humilité est engendré par l'insistance de l'Islam sur cette claire démarcation entre ce qui est humain et ce qui est divin. L'une des pratiques des premiers musulmans pour atteindre ce but était de se concentrer pleinement sur les récitations du Coran faites durant les prières. C'était peut-être là une des raisons qui les portaient à réciter plusieurs versets du Coran pendant qu'ils priaient. D'aucuns récitent actuellement plus de cent versets durant une seule génuflexion. 4. Bien que cela paraisse paradoxal, de ce sens de l'humilité dérive un sentiment de dignité humaine, dignité qui laisse transparaître à travers les formes et les créatures, la trace visible de la Main de Dieu. Cela paraît être une caractéristique commune à toutes les religions, et c'est la seule explication de l'esprit de sacrifice 1 dans l'histoire des religions. Il y a une joie pour le croyant de choisir la vie dans la mort. Il y a, à coté de ce recueillement qu'implique la prière, une crainte qui est à la base de tout sens réel de la dignité humaine. Elhadj Imam ^téAHmam mi iM'uie uc hico uw ctncuiis œ tnce pr sla-ai N* 177 du Mercredi 25 au Mardi 31 Mars 2009 SPIRITUALITE DuAraba 28 Rabl’AI Awal au Tarata 04RabiaSanl 1430 DATES IMPORTANTES DU HADJ1 ❖ Du 25 octobre au 02 novembre 2009 PÉRIODE PROBABLE DE DÉPARTS DES PÈLERINS EN TERRE SAINTE ❖ Du 25 au 30 novembre 2009 PERIODE PROBABLE DE LA STATION DE MINA ❖ Du 02 au 09 décembre 2009. PERIODE PROBABLE DE RETOURS Jeûne façultatf tf Du Jeudi 9 au Samedi 11 avril Du Vendredi 8 au dimanche 10 Mai Du Samedi 6 au Lundi 8 Juin. DU 25 AU 30 NOVEMBRE 2009 Période probable de la station de Mina Source : Calendrier Alif 2009 ^AL HAVANE Lundi 11 h 00 AVEC JBRAHIAM DOUKOURE : Santé Magazine Samedi 11 h OO : Sport actualité Dimanche 20h00 : Baro avec la collaboration de Bocum Aldjouma Mercredi 16h15 Mardi Samedi 09h30 Jeudi 21h00 Abdul Akeem Oduloye : jardin des enfants : Hadith de la semaine - Mme Cissé Aissata : Santé Maternelle Infantile : Femme et Société. / SOURATE DE LA SEMAINE: SOURATOUL-AL-A'LA (N° 87). LE PLUS HAUT Aboulsmael \ LES HADITHS DE LA SEMAINE C'est la 87* sourate du coran. Mais elle est 8* dans l'ordre chronologique. Elle comprend 19 versets révélés à la Mecque. Son titre le "Plus Haut" est tiré du premier verset. TRANSCRIPTION DES VERSETS 10 à 19 TRADUCTION DES VERSETS 10 à 19 Bismillahir Rahmanir Rahim V .10: sayadh-dha kkarou mane yakhcha V J1: wa yatajannabouhâl-achqâ. V .12 : alladhî yaçlâ-n-nâral koubra V .13 : thoumma lâ yamoûtou fîhâ wa là yahyâ V .14 : qad af laha mane tazakkâ V .15: wa dhakara-smâ rabbihi façoillâ. V .16: bal touthirounal hayata-d-dounya V .17: wal akhiratou khayroun wa abqa V .18: inna hadha lafî-ç-çouhoufil-oûla V .19: çouhoufi ibrâhîma wa mou-sâ Abou Ismaël Au nom dAllah le très Miséricodieux, le tout Miséricodieux. V .10 : Quiconque craint (Allah) s'en rappellera, V .11 : Et seul le grand malheureux s'en écartera, V .12 : Lui qui sera introduit dans le plus grand Feu, V .13 : Où il ne connaîtra ni la mort ni la vie. V .14 : Il récoltera le succès, celui qui se purifie, V .15 : Et mentionne le nom de son Seigneur, puis accomplit la prière. V .16 : Mais, vous préférez plutôt la vie présente, V .17 : Alors que l'au-delà est meilleur et plus durable. V .18 : Ceci se trouve, certes, dans les feuillets anciens, V.19 : Les feuillets d’Abraham et de Moïse. Abou Ismaël LA DOUA DE LA SEMAINE Celui qui est pris d'insomnie ou qui est envahi par la frayeur et l'inquiétude durant son sommeil, peut réciter la doua suivante : « aoudhou bikalimatil-llahi-t-tammati mine ghadouabihi wa iqâbihi ,vva chani ibâdihi wa mine hamazâti-ch-chayâtine wa ane yahdouroûni » ' ‘ traduction : je cherche refuge dans les parfaites parole de Dieu pour m'échapper de Son courroux, de Son châtiment, du mal de Ses serviteurs et des tentations des démons et de leur présence. Abou Ismaël QUESTIONS - REPONSES Que peut faire une musulmane hantée par la pensée de forniquer ? Selon le Cheikh Muhammad Duwaysh, cette pensée se présente de deux façons premièrement, elle se présente sous forme de suggestions éphémères. Ceci n'expose l'individu à aucun (péché) mais il vaut mieux s'en débarrasser pour ne pas être poussé au-delà...Deuxièmement, elle peut s'accompagner de l'intention et de la détermination. Dans ce cas, on doit s'empresser à la traîtrer à travers plusieurs choses parmi lesquelles : 1. Réfléchir sérieusement au mariage, car il constitue pour le musulman et la musulmane un moyen de protection naturelle et légale. 2. S'adonner au jeûne quand on ne peut pas se marier. 3. Que le musulman et la musulmane veillent à renforcer leur foi à travers la lecture du Coran, les prières suréroga-toires et les pratiques cultuelles les rapprochant d'Allah ... 4. Se choisir des compagnons pieux. 5. S'éloigner de tout ce qui exit les plaisirs charnels en particulier le regard interdit 6. Se souvenir des conséquences de la fornication ici-bas et dans l'au-delà et réaliser que ses conséquences sont sans commune mesure avec le plaisir éphémère qu'il procure à son auteur. pour qu’il prenne l'habitude et ne l'abandonne pas, une fois adulte. Il n'y a aucune différence entre le garçon et la fille à propos de la correction/...). Certaines personnes peuvent se sentir gêner quand il s'agit de corriger un orphelin. Mais son tuteur doit le traiter de la façon qui lui soit utile, même s'il devait parfois se montrer dur dans son intérêt II n'y a aucun mal à se comporter de la sorte. Les ulémas disent : « Il est permis au tuteur de frapper l'orphelin pour les mêmes causes qui l'amèneraient à en faire de même pour son propre enfant ». Voir ad-Durr al mukh-tar : chapitre sur la correction. Est-il vrai que l'islam interdit la masturbation féminine et masculine? Vertu de la mécréance en les étoiles. Abou Hourayra rapporta que le Messager d'Allah (S.A.W) dit : " Avez-vous constaté ce que dit votre Seigneur ? Il (...) dit : chaque fois que j'accorde un bienfait à mes serviteurs, un groupe de gens en devient mécréant, ils disent : ce sont les étoiles, c'est à cause des étoiles". [Mouslim] Décourager la désespérance Abou Hourayra (...) dit : une fois, le Messager d’Allah (SAW) passa près d'un groupe de ses compagnons en train de rire ; il leur dit : “Si vous saviez ce que je sais, vous ririez peu et pleuriez beaucoup. Gabriel vint à lui et dit : Allah te dit : Pourquoi désespères-tu de mes fidèles ? Le Messager d'Allah (S.A.W) retourna alors aux gens et leur dit : "Réjouis- sez-vous, contentez-vous." [Ibn Hibban]. Aboulsmael glossaire : le terme “ahlu-s-sunna Ce terme est composé de deux mots en rapport d'annexion : « ahlu » qui signifie gens, groupe, et du mot sunna qui est la tradition du Prophète (saw). « Ahlu-s-sunna » veut donc dire le groupe attaché ou sui- vant la tradition prophétique. Aboulsmael LE SAVIEZ-VOUS ? la purification rituelle (suite) L'ESSUYAGE, L'ABLUTION ET LE BAIN RITUEL Remarque importante : Celui qui commence à essuyer en étant voyageur puis retrouve le statut de résident, ou commence à essuyer en tant que résident puis entame un voyage, ou doute sur le début de l'essuyage, devra respecter la durée de l'essuyage comme celui du résident Un musulman a épousé une veuve ayant des enfants de son défunt mari. Quelles sont les obligations de cet homme vis-à-vis de ces enfants ? A -t- il le droit de donner des ordres aux enfants et de les obliger à prier? Pour Sheikh Muhammed Saiih Al-Munajjid, il doit leur donner l'ordre d'accomplir les prières en vertu des propos du Prophète : « Donnez aux enfants âgés de sept ans l'ordre d’accomplir la prière ». (rapporté par Abou Dawoud dans ses Sunan ; livre sur la prière, chapitre : quand faut-il don-, ner à l'enfant l'ordre de prier ?) Les ulémas disent : « L'enfant âgé de dix ans doit être corrigé pour toute négligence relative à la propreté rituelle et à la prière ».(...). Le tuteur de l'enfant doit lui apprendre à se mettre en état de pro- prêté rituelle et à accomplir la prière dès l'âge de sept ans. Il faut lui en donner l'ordre et le corriger pour sa négligence à partir de râge de dix ans » (rapporté par at-Tirmidhi).Une autre version dit : « Donnez à l'enfant âgé de sept ans uuuc vcioiuii . « uonnez a ientant âge oe sept ans । l'ordre de prier. Frappez les si, à l'âge de dix ans, il refuse \ de Drier. Et séoarez les pnfantc hôc rot s i I de prier. Et séparez les enfants dès cet âge au lit. » L'ap-PjMon de cette correction à l’enfant est légale, car elle 9 ^ns le cadre de son entraînement à faire la prière La masturbation est une pratique sexuelle consistant à se provoquer de l'excitation, en stimulant les parties génitales à l'aide des mains ou d'objets jusqu'à atteindre l'orgasme. Que l'on soit une femme ou un homme, ce plaisir solitaire (lié à des scènes érotiques imaginaires) ne rentre pas dans la définition de la sexualité en Islam puisqu'il s'exerce en dehors du couple. Cette attitude est considérée pour la plupart des savants religieux comme étant une déviance et la qualifie de péché (il y a cependant une divergence chez les juristes quant au fait de savoir si cela relève de l'interdit formel ou de la permission pour cause de nécessité). Par la force des choses, cette pratique génère souvent chez les croyants une profonde culpabilité et si cela vient à se répéter, un réel sentiment de désespoir ! C'est pour cette raison qu'il est vivement conseillé aux jeunes gens de « tout faire » pour fonder un foyer le plus rapidement possible, afin de vivre une interdépendance sexuelle saine avec un partenaire légitime. (...). Il faut certes encourager les musulmans à se marier tôt, à condition de les responsabiliser sur le sérieux de cette démarche. Pour ceux qui n'ont pas encore réuni toutes les exigences nécessaires à une union légale, le Prophète (SAW) a conseillé la pratique du jeûne comme moyen d'apaiser les ardeurs. Il leur est également recommandé d'occuper le temps libre par des activités permettant d'évacuer les tensions accumulées (sport, engagement associatif, lecture du Coran, etc.). Toutefois, l'effort principal nous semble-t-il, réside dans la lutte contre le flot continu d'images ingurgitées (télé, panneaux publicitaires, etc.), car les visions mémorisées de corps dénudés alimentent considérablement les fantasmes. Il est par conséquent, très important de limiter la convoitise des yeux dans son quotidien. . \bou Ismaël 4 LE PLÂTRE Il s'agit du plâtre utilisé pour traiter un membre fracturé ou tout ce qui y ressemble ; il est permis de l'essuyer à certaines conditions : 1 ) On doit être dans le besoin d'utiliser un plâtre. 2) Le plâtre ne doit pas dépasser la partie dans le besoin. 3) Il ne doit pas y avoir d’interruption entre son voyage et le lavage des autres membres pendant les ablutions. Si le plâtre va au-delà de l'endroit nécessaire, on doit enlever la partie superflue : mais si on craint que cela cause un préjudice, son essuyage est alors valable. LES ABLUTIONS 1) ce qui sort de l'orifice urinaire et de l'anus ; que cela soit pur corrme le gaz intestinal et le sperme, ou impur comme l'urine et le liquide prostatique. 2) l'inconscience par te sommet ou l'évanouissement, sauf un sommeil léger debout ou assis, car cela n'annule pas les ablutions. 3) La sortie de l'urine ou des matières fécales par des voies autres que leurs voies naturelles. 4) La sortie d'une chose impure (en dehors de l'urine et des selles) du corps, si cela est abondant, par exemple un saignement profus. 5) la consommation de la viande de chameau. 6) Le fait de toucher le sexe avec sa main. 7) Le fait qu'un homme touche le sexe d'une femme directement avec plaisir, et vice-versa. 8) L'apostasie. Celui qui n'est pas certain d’avoir annulé les ablutions est comme celui qui est sûr d'être encore en état d’ablution : il ne devra pas le refaire. LA PARTIE DES CHAUSSONS QUI EST CONCERNÉE PAR L'ES- SUYAGE la quasi-totalité du dessus, des orteils jusqu'à la cheville. L'essuyage se fait avec les doigts des mains légèrement écartés. Informations utiles : le mieux est d'essuyer les deux chaussettes à la fois sans faire précéder le côté droit II n'est pas prescrit d'essUyer le dessous des chaussettes, ni leur partie postérieure (le talon) et l'essuyage n'est pas valable si l'on se limite à ces parties. Il est détestable de laver les chaussettes au lieu de les essuyer plusieurs fois pour la même ablution. Concernant le turban et le Khimâr, il est obligatoire d’en essuyer la majeure partie. CE QUI ANNULE LE BAIN RITUEL (GHOUSL) ce qui rend le bain rituel obligatoire: 1) La sortie du sperme accompagnée de plaisir. 2) La pénétration du sexe de l’homme dans le vagin de la femme, même s'il n'y a pas éjaculation. 3) la conversion à l'islam d’un mécréant, ou son retour, s'il s'agit d’un apostat 4) l’écoulement du sang des règles. 5) L'écoulement du sang des loc hies. 6) Le décès du musulman [le mort est lavé]. Les actes obligatoires du bain rituel : l'eau doit toucher tout son corps ainsi que fintérieur de sa bouche et du nez. Abou Ismaël Source :Commenuve dus ci* demies sourates du encan Islam Info N° 177 du Mercredi 25 au Mardi 31 Mars 2009 DuAraba 28 Rabi’AlAwalau Tarata 04 Rabia Sani 1430 —__________________VIE_DEJ.A COMMUNAUTE WB| FIN ÙU CONCOURS DE LECTURE CORANIQUE Une initiative à soutenir L'Ong Fondation pour l'Avancement Islamique (OFAI) a drainé du monde à la mosquée Ta-awoun, son siège situé non loin du Château d'eau à Andokoi (Yopougon) lors de la finale du concours de lecture coranique dénommé Tadjwid 2008. Une quarantaine de participants ont tous reçu des diplômes. Vouloir, c’est pouvoir, dit l'adage. L'Ong Fondation pour l'Avancement Islamique est en train d'avancer. Lentement mais sûrement. Animée d'une volonté réelle doublée d'une bonne dose de foi religieuse, ses animateurs sont en voie de se constituer une renommée depuis Les heureux nominés autour des responsables de la Fondation. que cette Ong a vu le jour l'année û _________1_______________r,v|_____ dernière. Et ce, en dépit du manque Tajwid (lecture coranique^ un pan criard de moyens et de soutien dont très important dans la religion isla- elle souffre. Pour preuve, elle vient de réussir avec brio son projet de mique. Ce concours a été lancé le 27 décembre 2008 pour atteindre son apothéose le 14 mars 2009. Il a enregistré au total 280 lecteurs repartis comme suit : 210 élèves issus de 7 écoles et 70 représentants de 7 mosquées. Au terme d'une compétition dans laquelle ils se sont affrontés, 40 finalistes ont été retenus (30 élèves et 10 représentants des mosquées). Ils étaient en 4 groupes de 10 éléments chacun. Ce sont le CE2, le CM1, le CM2 et les mosquées. Iss-Haka, Diailo Zoubert, Kabir et Coulibaly Yacou ont été les leaders dans leur groupe respectif : CE2, le CM1, le CM2 et les mosquées. Ils ont reçu tous des diplômes et une enveloppe d'encouragement. Ce concours, selon le Président de la Fondation, l'imam Dosso Inza Bilal « a pour objectif de susciter chez les jeunes, l’amour du Coran qui est le sodé de la religion. La connaissance du Coran va leur permettre d'avoir une base saine et solide dé leur religion. Cela va modifier positivement le comportement et donner aussi à l'islam de bons animateurs. Nous encourageons les enfants dans ce sens et exhortons les parents à nous aider à les former ». Des personnalités dont les représentants des ambassades du Liban et de la République Islamique d'Iran, le représentant du maire, des imams et des pasteurs ont rehaussé cette cérémonie par leur présence. L'Ong Fondation pour l'Avancement Islamique promet d'autres projets de grandes envergures avec le soutien et l'aide de tous. HarounB. .Plateau ] Remise des cartes des Imams Les Imams du Plateau ont reçu leurs cartes La section Cosim du Plateau a organisé le samedi 28 février 2009, la remise de la carte professionnelle des Imams dans l'enceinte de la grande mosquée de ladite commune. Ils sont au total dix Imams qui officient au Plateau. Ils ont tous reçu leur carte professionnelle et le certificat d'imamat en présence des autorités politiques, administratives et religieuses. Le Plateau est la 44ème commune qui remet officiellement la carte professionnelle à .Daoukro] Installation officielle des structures de base de l'AMSd La langue arabe dans l’enseignement académique recommandée Le Président de l'association des Musulmans Sunnites en Côte d'Ivoire (AMSCI), le Docteur Moussa Fadiga Farouk était à la tête d'une forte délégation de 29 personnes, composées des ténors de cette structure pour l'installation officielle des structures de base de la localité de Daoukro. Quatre personnes ont été désignées pour présider les différentes structures. Une ambiance particulière avec une coloration et un parfum islamique. C’est ce qu'a connu l'espace situé en face du Centre Culturel de Daoukro le dimanche 15 mars dernier. Les musulmans sunnites y étaient rassemblés en grand nombre pour être des ŒW] Célébration du Maoulid des enfants Les enfants se sont bien amusés Le Collectif des Communautés Musulmanes de Cocody (CCMC) a choisi le Groupe Scolaire Latrille Maternelle et primaire pour la célébration de sa traditionnelle Mahoulid des ôtants. Les enfants et les Par^ts qU| y étaient sont partis satisfait*. r Faire connaître Visaim et la vie de son Prophète (mw), promouvoir et développer la cuhur* islamique et permettre aux parents ^ leurs rôles de bergers des entants sont les principaux objectifs visés par le CCMC en organisant la ses Imams. Notons que ce projet de carte piloté par le Cosim permet d'identifier les imams de notre pays afin qu’ils bénéficient des avantages et le respect dû à leur rang d'homme de Dieu. La série des allocutions a été ouverte par l'Imam Koné Idriss, Secrétaire Général de ladite section, qui a au nom de ses pairs salué la communauté musulmane du Plateau pour sa présence massive à cette cérémonie. Le représentant du Maire M. Sinaly Tera a salué l'initiative du Cosim. témoins privilégiés de la cérémonie et rendre tous les honneurs à leurs leaders dont le président Fadiga, l'imam Adam Koné, Président du Conseil des Imams Sunnites (CODIS), le Cheick Youssouf Diarra, le Porte-parole de l'Académie Nationale des Oulémas (ANAOU) et d'autres membres du Bureau Exécutif National. En présence de tous, l'imam Mamadou Diakité a été investi Président du Conseil Général ; l'Imam Sidibé Is'haq, Président du Codis ; Sangaré Bakary est devenu le Président de la jeunesse de l'AMSCI (JAMSCI) et Konaté Mariam s'est vue confier la Cellule Féminine (CFAMSCI). Us ont reçu des conseils du Président du BEN, du sixième édition du Mahoulid des enfants le samedi 14 mars dernier aux Deux-Plateaux Latrille. Pour bien faire les choses et permettre aux enfants de bien s'épanouir, El Hadj Koné Blacky, Président du CCMC et ses collaborateurs ont mis les bouchées doubles. En effet, en plus des cadeaux offerts aux enfants, des artistes comédiens bien connus sur I échiquier national et international comme Adama Dahico, Adnenne Koutouan, Kôrô Abou et les clowns ont donné un bon spectacle en faisant tordre de rires ces enfants de Photo de famille des Imams ayant reçu leur carte et les autorités du Plateau Selon lui, cette carte évite une usurpation de titre dont certains en font une pratique pour soutirer de l’argent C'est pourquoi, il a interpellé Président du CODIS national et du Président de la JAMSCI national, le Docteur Abdul Karim. Tour à tour, ils ont demandé aux nouveaux investis de travailler sans relâche pour la pratique de l'islam authentique, de respecter les orientations des autorités, d'œuvrer pour la formation de leurs différents membres. Le Docteur Moussa a encore plaidé pour l’introduction de la langue arabe dans le programme de l'enseignement dans les lycées et collèges. Quant aux autorités administratives, Mme Henriette Lagou, Présidente du Conseil d'Administration d'Air Ivoire et marraine de la cérémonie ; le Sous-préfet M. Oho représentant le Préfet et M. Kan- musis avec les clowns Les enfants se sont bien 5 à 15 ans et leurs parents. Avant l'entrée en scène des comédiens, les scouts de l'Association Algadhir et les frères Diaby ont égayé le public sous la houlette de l'animatrice principale de la cérémonie, les autorités du Cosim sur la question de la non falsification de cette carte. Il a terminé ses propos en demandant aux bénéficiaires d'en Dr. Moussa Fadiga Farouk donnant des conseils aux nouveaux Investis gah Francis ont tous exprimé leur joie de voir se tenir à Daoukro un tel événement. La marraine s'est réjouie du choix porté sur sa modeste personne en tant que femme, sœur et épouse. Ils ont tous rassurés les sunnites de Daoukro leur soutien avant de Astou Koné. Les jeux auxquels cette dernière a fait participer les enfants, ont justifié les propos du Président Koné Blacky, lorsqu'il a déclaré dans son allocution que le Collectif nourrit la noble ambition faire bon usage car ils véhiculent l'image de l'Islam à travers cette carte. En sa qualité du président du Cosim Plateau, l'imam Cissé Dji-guiba Abdallah a dit merci à toute la communauté musulmane du Plateau pour son soutien, ses efforts et son abnégation sur le sentier d’Allah. Il a profité de cette occasion pour lancer un appel de cœur aux âmes sensibles quant à la prise en charge des imams notamment en ce qui concerne l'assurance sociale. L'Imam Traoré Mamadou, représentant le Cheick a exhorté ses pairs à utiliser cette carte selon le Coran et la sunna tout en se conformant aux statuts et règlements du Cosim. •> (i FanéNIacom demander au Raïs Fadiga de prier pour la ville de Daoukro. Ils ont été remerciés par Berthé Abdramane, Porte-parole du comité d'Organisation pour leur contribution à la réussite de cet événement HarounB de contribuer à l'édification de l'islam de demain, dont les principaux acteurs et animateurs sont ces enfants/Au chapitre des allocutions, l'imam Diakité Mohamed d'Angré, Traoré Yacouba, Président du Comité de Gestion de la mosquée Al Hussein L'imam Ouat-tara Bachir représentant le Président du COSIM Cocody, l'imam Soro Amidou, représentant le parrain sont intervenus en reconnaissant le mérite et l'opportunité de cette célébration. Ils ont tous adressé leurs remerciements sincères au Parrain de cette édition, El Hadj Daouda Soukpak** *oné. Le CCMC pron** un meilleur Mahoulid i**1®® prochaine, inch HarounS Idainlnjb N°177 du Mercredi 25 au Mardi 31 Mars 2009 DuArate 28 RabTALAwalauTarata MRabtaSanl 1430 FOCUS Le Mahoulid à Yorobodi Carnet de route UN VOYAGE MOUVEMENTE On se bouscule à la gare dTAbobo Samedi 08 mars 2009, rendez-vous est pris à la gare de Sandégué à 200 m de la bri- gade de gendarmerie d'Abobo. A 6h30, nous sommes au rendez-vous pour un départ prévu pour 7 heures. L'affluence est grande : «C’est le mahoulid, tous les fils de la région doivent se rendre au village pour se ressourcer et voir la famille ». L'atmosphère est festive. Les premiers cars démarrent mais la foule ne cesse d'affluer. Personne*ne veut manquer ce rendez-vous annuel ; « C'est notre paquinou et il est impensable de rester à Abidjan. » entend-on dire. A 9h, notre car arrive. Tout le monde se rue à l'intérieur. Des coups de gueules et même de griffes ont lieu surtout du coté de la gente féminine. Les convoyeurs se démènent comme de beaux diables pour mettre de *. l'ordre après 30mn d'échauffou-rées, tout le monde descend car les places ont été réservées depuis mercredi’ pour certains, jeudi et vendredi pour d'autres. Il faut donc chercher de nouveaux cars. Commence alors une longue attente. C'est enfin à 14h30 que notre car, un véhicule de 32 places, démarre. Le voyage se déroule sans ambages jusqu'à Akoupé. n n'y i glus de route en Côte tflvoirc A partir de cette ville, commence une véritable danse de fou. Le car commence à zigzaguer et à tanguer à cause des nids de poules un peu partout sur ce qui est supposé être le bitume : «Il n'y a plus de route, tout le goudron s'en est allé ; c'est cela notre quotidien pour nous qui nous rendons souvent au village», marmonne une dame assisse à nos cotés. Les dents grincent et les cœurs sautent à chaque embardés et le chauffeur doit faire preuve d'adresse et de dextérité pour ne pas que le véhicule se renverse. One sortie de route en pleine nuit A 18h30, Abengourou est atteint. Après un temps d’arrêt pour effectuer la prière de maghrib ; le car redémarre. Un bruit se fait entendre : «Chauffeur, il faut contrôler votre moteur car quelque chose ne va pas ». Ce dernier fait la sourde oreille, mais les passagers insistent. Excédé, il finit par répondre : «Je connaît mon car, ce n'est pas grave». Mais à 20 km d'Agnibilékrou, le véhicule fait une sortie de route car le boîtier de vitesses a pris un coup. Il est 20h00, tout le monde descend du véhicule. Les véhicules qui passent ne peuvent prendre les passagers. On se démène pour trouver une solution mais en vain. Ce n'est qu'aux environs de 24 heures ^ mini car contenant 16 places vides passe par |£ nous sommes embarques pour Agnibiiekrou où nous arrivons à 1 h du matin. com-mence alors une longue nuit où chacun se débrouille pour se cou- cher comme il peut. Soit sur des nattes soit sur des bancs ou simplement à même le sol. Dès le lever du jour, il faut trouver un nouveau véhicule pour se rendre à Yorobodi. Nouvelles difficultés en Rendez-vous est pris à la gare de Sandégué cette période où il n’y a plus de véhicules disponibles, Mahoulid oblige. A 9h30 enfin le départ a lieu. Trois heures pour parcourir 85 km dépisté D'Agnibilékrou à Tanda tout se déroule normalement. Mais à partir de cette ville, il faut affronter 85km de pistes qui ont connu leur dernier reprofilage en 2003. C'est le début d'un long calvaire. Il faudra trois heures pour atteindre la sous préfecture de yorobodi, distante seule- Le Mahoulid se fête aux pas du “Madio ment de 85 km : «C'est mieux ainsi nous dit notre voisin, instituteur dans un village de Sandégué, Cela va vous permettre de connaître les réalités du pays. La Côte d'Ivoire ce n'est pas seulement Abidjan». Effectivement, notre pays est f grand et pluriel. Le véhicule roule ' doucement. Ce qui nous permet d'établir la différence entre diverses végétations. On passe ainsi de la forêt à la savane arborée avec différents oiseaux et animaux qui traversent la voie’ en vitesse Des champs d'Anacarde s'étendent à perte de vue : «C’est le café et le cacao de la région, malheureusement, les cours de ce produit baissent d'année en année et si on n'y prend garde les paysans se désintéresseront de cette culture qui avait suscité beaucoup d'espoir», commente notre voisin, I instituteur qui insiste sur le fait que la région pourrait bien se porter si * les autorités mettaient en place des structures de traitement de l'Anacarde, un produit très richeen protéine et très prisé en Inde et en Asie du Sud-Est. Des mosquées dans tous les villages Notre véhicule continue d'avancer lentement, et cela nous permet de remarquer un fait important, le grand nombre de mosquées. Chaque village a une mosquée très belle de manière générale : «C'est la concurrence ici, on se bat pour avoir la plus belle mosquée», nous révèle un passager contemplatif. Effectivement d'Agnibilékrou à Yorobodi, ce sont de très belles œuvres architecturales qui jalonnent les villages avec les minarets qui se voient de loin. Parfois, les mosquées sont les seules mai- sons en brique de l'endroit traversé : «C'est notre manière d'être reconnaissant à Gnamien (Allah)», déclare fièrement un passager. Une autre particularité sur le trajet : des forages où l'on voit des femmes puiser de l'eau. Enfin Yorobodi Aux environs de 15h00, nous arrivons à Yorobodi qui amorce son développement. On détecte encore la présence du village avec de nombreuses cases en pailles qui jouxtent de belles villas. Véritable contraste qui ne laisse pas le visiteur indifférent, la ville compte trois mosquée. A l'arrêt du car, une flopée de bambins accourt. Le même scénario se répète à chaque arrivée de véhicule. Effectivement, compte tenu du Mahoulid, on assiste à un véritable ballet de véhicules de toutes sortes dans la ville : «Ce n'est pas pareille d'habitude à cause de la piste». Nous sommes conduits chez notre tuteur qui était à nos petits soins durant toute la durée de la fête. Nous avons un accueil chaleureux et fraternel. Cependant, il faut retourner à Abidjan malgré tout après la fête. Un retour identique Une nouvelle nuit blanche à Mien-gourou Après la fête, ^ nous sommes conduit jusqu'à Abengourou dans un véhicule de marque Mercedes. Tout se passe sans problème jusqu'à Agnibilékrou où un pneu de notre véhicule crève aux environs de 20 heures. On s'installe donc pour la prière. Notre bienfaiteur est obligé de débourser 14 000 francs CFA pour l'achat d'un nouveau pneu. Nous . am’vons à 21 h à Abengourou fin YOROBODI, DESTINATION TOURISTIQUE Yorobodi est une destination touristique qui ne demande qu’à être exploitée et ce pour plusieurs raisons. Le peuple Agni Baribo avec ses us i et coutumes constitue en lui-même ; une raison de déplacement. Malgré : son érection en sous préfecture ‘ Yorobodi garde encore un grand ] parfum de tradition. Ce peuple par-! lant trois langues à savoir l’Agni, le । Koulango et le malinké a encore ! gardé intact beaucoup de faits cul-' turels malgré l'invasion occidentale aux habi- a Yorobodl contraste tradition etmodernité qu'entretient la télévision. A Yorobodi, malgré l'urbanisation, les structures sociales sont encore restées intactes avec la coexistence des chefferies traditionnelles et religieuses qui collaborent en symbiose avec l'autorité administrative. Le foutou igname et le n'gbô (igname bouillie) au petit déjeuner sont encore de mise. Il en est de même pour les tenues traditionnelles même si elles sont fortement influencées par l’islam. En outre, à Yorobodi, certains vestiges existent toujours notamment, la pierre sur laquelle l'ancêtre des lieux à reçu Samory Touré qui venait de détruire kong et qui passait par-là. Cette ren- A lire prochainement Séminaire du Conseil Supérieur des Imams (COSIM) en collaboration avec les associations et ONG Islamiques sur l’organisation du Hadj )- le discours du Cheick >- les résolutions et recommandations d'étape du voyage de notre bienfaiteur. Jusqu'à 23h, point de car à l'horizon, les gens. Continuent la fête du Mahoulid durant toute la semaine nous dit-on et le reflux est lent. A1 h du matin, on décide enfin de passer la nuit à Abengourou sur des cartons et des bancs. Ce n'est qu'à 3h20 qu'un convoi de minicar en provenance d'Agnibilékrou se signale. Les jeunes gens qui veulent arriver à Abidjan tôt le matin sont nerveux à cause des coupeurs de route qui pilulent dans la région. Malgré l'état des routes les cars se suivent à une vitesse effrayante. En moins de trois heures de route on atteint azaguié ce mardi 10 mars. On en profite pour faire la prière de soub. L'arrivée à Abidjan se fait au environs de 6h45 c'est la fin d’un voyage fort enrichissant mais éreintant. C'est ça aussi le métier de journaliste. kemebrama ©hotrnail.com contre a permis à ce dernier de ne ; pas détruire le village. En plus,, Dans cette sous préfecture se trouve la maison habitée par le Pré- i sident Houphouét-Boigny de pas- ! sage dans le village avant l'indé- j pendance lors de sa campagne. Mais, à Yorobodi, il y a également le î mahoUid et sa célébration durant. laquelle se déroulent tes mariages j en groupe. Une soixantaine cette année, qui constituent en eux seuls une occasion de déplacement. C'est fort de toutes ces données que le Sous-préfet de cette circons- tants du village : «Le mahoulid ne doit pas être seulement une fête religieuse car tel que vous l'organisez, il peut attirer beaucoup de touristes dans la région. Il s'agit pour vous de mettre en place une stratégie de communication à même de le faire connaître beaucoup plus, c’est à ce moment que toute la presse s'intéressera au phénomène et vous pourrez en tirer des \ dividendes. Pour cela, je vous invite j à mettre en place des structures d'accueil qui permettront à vos invi- ; tés d'être à l'aise lorsqu’ils viendront • vous rendre visite ». I • tanetamashoùntf ■ Islam Info N° 177 du Mercredi 25 au Mardi 31 Mars 2009 _ DuAmba 28 RabTAlAwal au Tarata OÀRabiaSani 1430 FOCUS e Mahoulid à Yorobodi Gnamien, le Prophète et le Coran magnifiés au rythme des béits Une raifort animée La nuit du Mahoulid à Yorobodi ne c se raconte pas, elle se vit : «Nous attendons cette occasion cette année car c'est une activité particulière. Cela se justifie car ce jour-là, tout ce que notre village compte comme érudit montre 'sa dextérité en terme de connaissance de coran», nous dit Ali Ouattara président des cadres du village. Pour ce que nous avons vu et surtout entendu, il est effectivement vrai de dire que la célébration du Mahoulid dans cette région recèle d'une certaine dimension qui n'est plus de mise dans nos villes à fort relent d’occidentalisation. En effet, ce qui fait la particularité de la région, c'est d'abord l'importance qu’on accorde à cet événement et au-delà, au prophète Muhammad (saw). C'est ce que ne cessent de clamer l’entourage du Cheick Mou-nir l'icône des lieux. Ces derniers vont plus loin en disant que : «Même si tout le monde entier refusait de faire le Mahoulid, nous à Yorobodi, nous le célébrerions par amour pour le prophète Muhammad (saw)». Ce qui fait la particularité du Mahoulid à Yorobodi, ce sont également les béïts ou cantiques qui vont rythmer les trois heures de cérémonie durant lesquelles la vie du Prophète sera en fait chanter et non raconter comme on a l'habitude de le voir dans nos prêches. Les cantiques supplantent la parole et la foule amassée sur l'esplanade de la mosquée Dodeline de la tête au rythmes des béits magistralement exécutés par le Cheikh Mounir et ses talibés. En plus, à Yorobodi, les béits sont suivis de pas de danse et avec des clochettes toutes choses Yorobodi, l'islam et la Côte d'Ivoire Yorobodi est situé à l'Est de la Côte d'Ivoire. Les musulmans de Yorobodi ne sont pas des Dioula encore moins des Malinkés, peuples aux traditions musulmanes lointaines en Côte d'Ivoire. Yorobodi, si proche et si lointain. Si proche parce que c'est une localité ivoirienne. Si lointain à cause de l'Etat des routes qui conduisent en ce lieu. A l'occasion du Mahoulid, Yorobodi a fait le rappel de ses fils et ses filles de la diaspora. La veille du Mahoulid, c'est la ruée à la gare de Sandégué à Abobo. Les véhicules sont rares. Notre reporter en trouve un vers 14 heures. Après maintes péripéties, une sortie de route sans gravité, mais après laquelle, il renonce à ce véhicule autant que la majeure partie des passagers, il n'arrive que le lendemain en début d'après midi à Yorobodi. ^ Mahoulid constitue pour les Riants du territoire une occasion de ^J^jpuver, d'élaborer les projets de h^5 aussi ^ ren” oroer Iqs liens de solidarité entre les «amilles par le mariage. Cette année une soixantaine de mariages ont été célébrés à Yorobodi à du Mahoulid. YoroboO^*^^ musulmane de P i ’ ‘^T"*3 avec l'islam, le wan tes hadiths, eite» instructions des Ulémas. Les baptêmes, les Les érudits en partance pour la cérémonie du Mahoulid. qui est donné une note particulière à la cérémonie qui s'est déroulée du dimanche 09 au lundi 10 mars. «Cest ainsi chez nous. Ce sont nos parents qui nous ont légués cette pratique», affirme un talibé en plein mouvement Dans tous les cas, ce qui est à remarquer, c'est qu’il n'y a pas eu de temps mort ou de monotonie au cours de cette nuit pleine de spiritualité et d'enseignement sur la vie du prophète (saw). Un lendemain de prières etifinvocations Le lundi matin, tout le village à peine remis des effluves de la nuit qui a été longue, s'est réuni de nouveau à l'intérieur de la mosquée avec à sa tête les imams et surtout le maître de cérémonie le Cheikh Mounir Ouattara. Le coran a été lu ; les bénédictions ont été faites et tout le village a fait ses vœux pour que cette nouvelle année sort pleine de bonheur et de prospérité : «Chaque année, nous agissons •ainsi pour attirer la faveur et les grâces d’Allah sur le village le pays mariages, les funérailles obéissent aux strictes règles de la Chari'a qu'on trouve également partout dans la vie de tous jours. Ici, on ne parie pas uniquement de l'islam, on la vit ; à Yorobodi, tout le monde apprend à lire et à comprendre le Coran dès six heures du matin dans les Madjlis ulémas (Assemblée des oulémas). A chaque heure de prière, les mosquées sont pleines de fidèles. Les femmes sont élégantes et impeccablement habillées à l'islam avec fierté ! Le premier jeudi après la fête de Mahoulid chaque année, les mariages collectifs y sont célébrés. Cest aussi le grand test de la virginité aussi bien pour les jeunes filles, leur famille que pour les hommes. Car en cas de « défaillance ». La fille seule n'est pas incriminée. Tout cela dans une démarche pédagogique où la force morale prime d'abord. Une autre caractéristique de Yorobodi, c'est l'absence notoire de bars, de débit de boissons alcoolisées et même de cigarettes. A Yorobodi, le choix des imams est un cas d'école. L'imam est choisi non seulement selon son degré de maîtrise parfaite du Coran, des Hadiths et de la jurisprudence musulmane. Mais, aussi et surtout à cause de sa droiture morale, son désintéressement des choses matérielles et ses rapports avec les fidèles. A Yorobodi, on ne peut pas car c'est Dieu qui nous permet de vivre et c’est à lui que nous confions notre destin. A cette occasion, les invocations à Allah ont été fartes pendant toute la moitié de la journée avec des moments de recueillement suivi de zikr collectifs, de prosternations de plusieurs minutes : pendant ce temps de prosternation, le fidèle s'humilie devant Dieu et lui présente ses problèmes dans la mesure où, ce n'est pas forcement nos intelligences ou nos compétences qui nous permettent d'aboutir à nos fins mais c'est plutôt Allah qui tient notre destin en main. Pour cela, il faut faire tout ce qui est humainement possible et lui confier son sort», nous a confié le Cheick Mounir après la fin de la cérémonie. Au cours de cette cérémonie, le sous préfet de Yorobodi en a profité pour inviter les habitants de sa circonscription à s'investir dan$ le développement de la ville. Mais, il a surtout attiré l'attentions de la population sur le respect des l’autorité que ce soit l'autorité traditionnelle, administrative ou religieuse être imam si on a déjà menti, volé ou trompé. On raconte même qu'avant le choix définitif de l'imam, chaque fidèle peut se prononcer sur son comportement moral depuis sa tendre jeunesse jusqu'au jour de sa désignation à l'imamat Dans un tel contexte, l’imam exerce son magistère avec beaucoup d'humilité et de savoir dire et faire. Car, il est jugé sur son savoir et son savoir être. Malgré le prestige que confère une telle responsabilité dans cet environnement, l'imam gère en parfaite symbiose sa mission avec un Mufti et un collège des Ulémas. Les rapports entre ces différentes institutions sont réglés comme des horloges suisses. Rien ne se fart au hasard. Ainsi les rapports avec l'administration sont empreints de respect mutuel. Les lois de la République gèrent la vie publique, tandis que la Charia règle la vie communautaire, l'éducation spirituelle et les transactions entre les familles. Aux heures de prière, toute la ville marque le temps. Même quand la vie reprend son cour normal, il n'y a pas d'excès, ni de débordement. L'ambiance générale ne s'y prête pas. Car ici, Charia et lois de la République sont en dialogue Direct depuis la rencontre de l'islam et de la colonisation. Ainsi, l'image et l'opinion selon lesquelles l'islam dans notre pays, rime avec le Nord et le Malinké dioula n'est plus totalement fondé. temetxama@ho&na/î.com : « Aucun développement ne peut se réaliser sans le respect de l'autorité», a-t-il dit Profitant de cet appel, il a invité les parents à non seulement scolariser leurs enfants mais à les inciter à plus de respects pour leurs maîtres et maîtresses qui LE MAHOULID UN PRETEXTE Les peuples du Centre, notamment les Baoulés, ont leur “paquinou” liée à fête de paques. Les peuples musulmans du Nord, Nord-Est et Nord-Ouest, ont leurs mahoulid. Ce qui caractérise ces deux fêtes, c'est qu'au-delà de leurs caractères religieux, elles constituent en fait des prétextes pour un véritable phénomène migratoire. Ce phénomène n'est pas nouveau. Seulement, aujourd'hui, avec le développement du transport, il prend de plus de plus de l'ampleur et a me organisation plus étoffée. Pour le doyen Ouattara Karim : «Avant, on descendait en . basse côte pour faire les contrats et c'est à cette période de l'année, qu’on rentrait au village non seulement pour présenter le fruit de sa migration au Sud, mais également, pour se marier». C'est dans cette logique que les enfants de la sous préfecture de Yorobodi, sont arrivés de partout : Abidjan, Bouaké, Gagnoa, Tengrela mais également, des pays voisins notamment du Ghana et du Burkina Faso, par centaines, en voiture, à motos et à bicyclette de sorte que, ce village si calme d’habitude, grouillait de monde. Combien sont-ils ceux qui sont arrivés ? Nul ne saurait le dire ! Ce qui est sûr, c'est que la population du village s'est accrue considérablement pour cette occasion et cela s'est remarqué lors de la nuit du mahoulid où la place de la mosquée était noire de monde. De manière pratique, c'est à cette Coin du bonheur irïsàiamais Le jeudi 12 mars 2009 restera un jour inoubliable pour cès deux victimes de leur amour. Ils ont « succombé » sous le poids de leurs sentiments. En effet, c'est ce jour que M.Cissé Mamadou et Mlle Touré Hadja Younassé épris l’un de l'autre ont choisi devant Dieu et les hommes de s'unir pour le restant de leur vie. Leur union sacrée a été célébrée par l'imam Zakaria Koné de la mosquée- Cheick Boun Baz et dans la cour familiale । Touré à Anador (Abobo). Lga émettent de plus en plus des, plaintes quant à leur attitude à parler leurs langues maternelles en classe pendant les cours en classe. karnebrama^hotmalLcom ■ occasion qu’on se retrouve pour parier développement Cest ce que i déclare Ali Ouattara, censeur de son état à Abidjan, président des cadres de Yorobodi : «Le mahoulid est l'occasion rêvée dé retrouvailles où tous les enfants du terroir sont présents. On en profite pour parier des problèmes relatifs à notre ville et surtout des projets à exécuter». Le Sous préfet a abondé dans le j même registre lors de la lecture coranique qui se fart chaque année ; pour la ville et qui sert en même temps de lieu d'échanges. Dans son discours ce dernier a invité les enfants de Yorobodi à. s’investir dans le développement de leur ville i à travers les mutuelles des cadres et des jeunes de Yorobodi. Pour lui, œs institutions doivent être des instruments de développement ; toute chose qui doit amener tous les enfants de la ville à s'y intéresser. Par la suite, Il a surtout mis l’accent sur le respect de l'autorité aussi bien traditionnelle, religieuse qu’administrative. Au terme de son propos il s'est étendu en long et en large sur la scolarisation des enfants de Yorobodi. A ce niveau, i a incité les parents d’élèves à faire en sorte que leur progéniture respecte les instituteurs et les institutrices changés de les enseigner car : «Sans le respect de l'autorité, rien ne peut marcher que ce soit dans la fanlille, à l’école et même dans la gestion de l'Etat». Le Mahoulid donc, comme on le constate dépasse largement le simple fait religieux. kEmebrama€hotmaBxom mariés, leurs parents, amis et proches qui étaient présents à cette illustre cérémonie ont reçu de sages conseils des imams Zakaria Koné et Issouf Diana. Après le remplissage des formai1 tés dusage à savoir les prestations de serment des témoins et de la dot, Monsieur et Madame ont été unis par les liens sæ^fl mariage au nom d^****^ I mariage! de son Pi Qu^ Islam Info N° 177 du Mercredi 25 au Mardi 31 Mars 2009 DuAraba 28 Rabi’AI Awal au Tarata 04RabiaSani 1430 SOCIETE AffecouBel Célébration du Mahoulid Diigiiya fart yâce aux mères Pour commémorer l’anniversaire du Prophète Mohammed (saw) la Branche Spirituelle Djiguiya a fait un important don d’une valeur de 1.050.000 FCFA en prenant en charge toutes les mères lors de leur accouchement à la maternité d'Attécoubé le dimanche 08 mars 2009. «Le Mahoulid n'est pas seulement les prêches», a dit le président B.S.D Kanté Mohammed. Cette opération a débuté le samedi 07 mars 2009. Le dimanche 08 mars a marqué la fin de cette opération de générosité et d'entraide. La cérémonie a eu lieu à l'esplanade de la mairie d'Attécoubé. 24 heures d'accouchement gratuite, initié par les membres de la Branche Spirituelle, était à sa première édition. Les dons étaient composés essentiellement de savon, d’habits de bébé, de poudre, de parfum, de couche et des frais d'accouchement Selon le Président, à travers ce geste, il veut ^6obo ÀReikoî^ Célébration du Mahoulid Le Cheîck Mohamed Bachirou Kéita," la nativité du Prophète (saw) doit être célébrée dans toute sa dimension”. Dans le cadre de la commémoration de l'anniversaire du Prophète Mohammed (saw), la zaouia du cheick mohammad Keita a organisé la nuit du Mahoulid le dimanche 08 mars 2009 sur la route dAkeikoi. La nuit de la nativité du Prophète (saw) a été très dense à Abobo. Sur les différents trottoirs des bâches ont été dressées avec des sonorisations puissantes accompagnées d'écrans géants. Chez le Cheick Keita, c'était pareil. On s'est rendu compte que c'est tout le quartier qui est sorti. La nuit de la commémoration de l'anniversaire du Prophète Muhammad montrer aux musulmans que le mahoulid revêt un caractère social. « Ainsi tous ceux qui ont l'amour du Prophète Mohammed (saw) peuvent multiplier cet acte à leur niveau », a-t-il dit Pour lui, cette marque de générosité permet de lutter contre la pau- D/igulya fait grâce aux mères vreté. Prenant la parole, le parrain Me Koîta Lamine, Directeur des Ressources Humaines du district d'Abidjan, s'est dit heureux parce que cette (saw) a été célébrée dans toute sa dimension. Les thèmes abordés étaient les suivants :"Est-il possible de voir le Prophète (saw) en état cféveille. "La vie du couple du Prophète (saw)". A la question de savoir si on peut voir le Prophète (saw) en état d'éveil, le Cheick Tidiane Diabaté a répondu par l'affirmative. Mais, il a indiqué qu'il faut avoir un amour sincère du Prophète (saw). Et suivre une pratique spirituelle tout comme l'a fait le messager. Poursuivant, il a signifié que certaines conditions sont à respecter telles que la pratique de beaucoup de salat ala Nabi, la sincérité, la bonté et la générosité, l'amour du prochain etc. Ainsi, il a exhorté les tidjanis de s'attacher aux zikrs, car cette pratique peut amener le croyant à la face de Dieu. Toutefois, il a manifestation a un caractère social. Pour lui, elle est la manifestation de la nativité qui est aussi marquée par la souffrance de la femme d'où le mys- • tère et la puissance de Dieu. "Par ce geste de donner et de partage l'islam vient de donner un message fort à tout le monde a-t-il dit A la suite de son intervention, le guide spirituel de la Branche Spirituelle Djiguiya, le Cheick Malick Konaté, a montré dans son allocution la grandeur de cette action auprès de Dieu. Pour lui, cette action est infiniment récompensée car elle a été- faite rien que pour l'amour du Prophète (saw). C'est pourquoi, il a félicité les initiateurs de ce projet. Tour à tour les intervenants ont salué ce grand geste de solidarité de la B.S.D. Pour eux, cela montre que l'Islam est une religion de partage et d'amour. Et que l'avènement du Prophète (saw) en est sa matérialisation. M. N'Cho Kouao Vincent vice-Gouvemeur, épris de ce geste de la B.S.D a demandé à être membre actif de cette structure. Ce sont les bénédictions du Cheick Diallo qui ont mis fin à cette cérémonie. Fané N'facoro dénoncé une anarchie dans la voie de la Tidjaniya en Côte d'Ivoire dont certaines personnes se laissent tromper par certains Cheicks. Quant au second thème, le Cheick Malick Konaté a montré que la vie du couple du Prophète (saw) est un exemple et une référence que tout musulman doit suivre. Le Cheick Mohammed Bachirou Kéita quant à lui, a dit que le Prophète (saw) reste un mystère pour le monde entier. Selon lui, le jour de sa nativité doit être célébré dans toute sa dimension. Le Prophète (saw) a été à l'honneur. L'humoriste Kébé à travers ses prestations a apporté une note de plus à cette joie de la nativité du Messager. Le Cheick Bachirou a fait des bénédictions à toute l'assistance pour mettre fin à cette cérémonie. Fané N'facoro F'I^^ CÉLÉBRATION DU MAHOULID On a pensé au Prophète A l’instar des autres villes du district d'Abidjan, la commune d'Anyama a célébré le Mahoulid dans la nuit 8 au 9 mars 2009. "C'est une nuit bénie" dit un groupe de jeunes que nous avons, rencontrés. Dans les coins et recoins le décor était le même. Les différents prédicateurs et mieux connaître la prière afin Imams partagent avec le public la d'être en conformité avec Dieu. En biographie du Prophète Moham- plus, g les a incités à la générosité A l'instar des autres villes du district d'Abidjan, la commune d'Anyama a célébré le Mawlid mad (saw). Du stade municipal en passant par la grande mosquée d'Anyama jusqu'au carrefour de la scierie, les prêches se faisaient entendre. Un lieu retient notre attention. Il s'agit de la devanture de la cour d'EI Hadj Moussa Diarra. Là, c'est le Cheick Sanogo Berna avec ses élèves qui célébraient le mahoulid. Tout le quartier est venu assister à ce prêche. Nombreux sont les personnalités qui ont pris part à ce mahoulid organisé par la famille Diarra. Le thème abordé par le Cheick Sanogo Berna est "le Prophète Mohammed une miséricorde pour AJMCIABOBOPLAQUET] CONFÉRENCE tes Ajmcistes veulent contribuer à ressor de l'islam toute l'humanité". Dans son intervention, il a montré que le Prophète (saw) a été envoyé au monde entier. Et ce, dans le but de faire connaître la face de Dieu aux hommes. Il n'a pas manqué de mentionner le savant Mohammad Busri l'auteur de Burda qui a fait les éloges du Prophète (saw) pour permettre aux musulmans de le cerner. Il a terminé son prêche par une exhortation des fidèles à et au pardon tout comme l'a fait le Prophète (saw) envers ses proches et ses voisins. Prenant la parole, El Hadj Moussa Diarra membre du Chamci a dit que la vie d'un musulman doit être centrée sur la célébration quotidienne du Prophète (saw). Pour lui, le fait de réunir les gens pour parler de la biographie du Prophète (saw) est plus grand que toute action d'adoration. C'est pourquoi, il invite les cadres et les hommes d'affaires à en faire pareil. Ce sont les bénédictions de l'imam Seydou Diaby qui ont mis fin à cette cérémonie. Fané N'facoro ^Abobo Houphouët Bôigriÿ ] Zawiya Cheick Mamadou Diarrassouba le maoulid célébré dans un grand enthousiasme La Zawiya Cheick Mamadou Diar-rassouba (ZCMD) a célébré, comme bien d’autres centres islamiques à Abidjan, le Maoulid 2009. C'était la semaine dernière, du samedi 7 au Dimanche 8 Mars 2009, au siège de la Z.C.M.D. à Abobo Houphouët-Boigny. Cest le samedi 7 Mars 2009 à 16h30 que la ZCMD a commencé les festivités du Maouloud 2009. Jus- qu'au dimanche matin les fidèles ont eu droit à six exposés et cela sans compter les séances de zikr. Le moqadam Traoré S. a présenté le premier exposé sur «la prière». Il a d’abord montré l'importance de ce pilier dans l'islam avant de s'étendre sur ses actes obligatoires, ses actes surérogatoires et ceux méritoires, . pour ensuite montrer comment se font les réparations dans la prière. Son exposé a été suivi de nombreuses questions montrant l'intérêt du public pour ce thème. A partir de 20h00, une pause a été observée et les cérémonies ont repris à partir de 22h45. La zawiya était devenue trop petite pour la cjroonetSince( ^ g y avait du monde. Pour la re^, ,aya eu d'abord les bénédictions *-Grand Maître, le Cheick 0 Had| Mamadou Diarrassouba, depuis Divo. Comme à son habitude, le Cheick Diarrassouba, a fait des bénédictions pour la Zawiya, pour l'islam et les musulmans, pour le pays etc... Le deuxième exposé a été celui du Moqadam Togola K. sur le thème de "La célébration du Maouloud". Dans son exposé il a montré que le maouloud est une fête normale qui mérite sa place dans l'islam. Après cet exposé, c'est le Moqadam Koné B. qui est intervenu sur le thème "Le Prophète et les miracles". L'exposant a justifié le choix de son thème par le fait que ce thème des miracles est devenu aujourd'hui un thème de prosélytisme dans certaines religigns pour attirer les jeunes musulmans. Il a mis son auditoire en garde contre cette manière de voir les choses. Le miracle , a-t-il dit, est à la portée de tous pourvu que l'on s’adonne sincèrement à l’adoration du Dieu unique. Il a montré aussi, preuves à l'appui que le prophète (SAW) a fait beaucoup de miracles dans sa vie, contrairement à ce que certains font croire. Cet exposé a été suivi de celui du Moqadam Tdjane O . sur « les ^**^5 rationnelles de la prophétie de Mohammad (S.A.W) ». Preuves, à l'appui le conférencier a montré que le prophète (S.A.W) est le messager d'Allah. H a montré cela à travers des preuves rationnelles et des témoignages divers. La série des exposés a pris fin avec la deuxième intervention du Moqadam Togola sur "Le Prophète (S.A.W) et le Cheick Ahmad tidiane (RA)". Le conférencier a établi ici un parallèle entré le prophète Mohammad (saw) et le Cheickh Ahmed lîd-jane. Cette intervention a été précédée auparavant sur celle du Moqadam Fofana sur "la notion de Cheickh" : il a montré ce que recouvre cette notion d’un point de vue exotérique et ésotérique. Ces différentes interventions ont donné lieu à des séries de questions-réponses. La séance des zikrs est intervenue vers 3h00 du matin. Et à patir de 4h30, c'était le quartier libre jusqu'à la prière de fajr. Tout au long de cette nuit la zawiya a servi à ses nombreux invités d'excellents mets. La cérémonie a pris fin au petit matin après la prière de soubh suivi du petit déjeuner. Aboulsmaêl Dans le souci de conscientiser sa jeunesse sur le rôle déterminant de celle-ci quant à l'épanouissement de l'islam dans la commune d'Abobo, l'Association des Jeunes Musulmans d'Abobo plaquel a organisé une confé- rence sur le thème : "La contribution de la jeunesse musulmane à l'épanouissement de l'Islam en Côte d'Ivoire", le samedi 28 février 2009 devant la mosquée Masjid sociales (hôpitaux, écoles et autres Salam. Cette conférence tenue dans la soirée du samedi a réuni pratiquement tout le quartier d'Abobo Plaquel. Le conférencier Imam Traoré Yaya en bon pédagogue a définit les termes clés de son thème avant de rappeler que la jeunesse est un maillon essentiel dans l'évolution d’une nation. Pour lui, le rôle de celle-ci est déterminant quant à l'épanouissement de l'Islam en Côte d'Ivoire en général et d'Abobo en particulier. Elle a pleinement un/ôle à jouer malgré les conflits qui nuisent à son épanouissement Pour cela selon lui, cette jeunesse doit user d'une stratégie qui permettrait aux uns et aux autres d'accepter ses différentes prises de positions. Car, dira-t-il : «Vous êtes l'avenir de l'islam en Côte d'Ivoire». C’est la raison pour laquelle, l'imam Traoré Yaya invite la jeunesse musulmane à la recherche de la connaissance et à la maîtrise du savoir-faire, seule condition pour elle de faire progresser la communauté et sa religion. Partant de ce fait, il a révélé que le problème des musulmans est dû à quelques individus qui se servent eux-mêmes au lieu de se soucier du bien être de la communauté. Il a dit que la richesse des musulmans n’a aucune répercussion sur la communauté. Il a déploré l'absence des structures centres de formation) et des infrastructures. «Il est temps que la jeunesse musulmane contribue à l'épanouissement de l'Islam en Côte d'Ivoire avec son savoir et sôn savoir-faire dans tous les domaines d'activités. Car le bien être et la prospérité de cette religion dans le pays les appartiennent», a-t-il dit pour mettre fin à son intervention. Prenant la parole, le président a remercié le conférencier au nom de tous les membres de l'Ajmci. Pour lui, cette conférence s'inscrit dans le cadre des programmes d'activité de la structure. «Nos objectifs ont atteints car le public a répond â notre appel et surtout l**^t Une fois de plus, prendre leurs pfoo* **“"£? structure afin «^T^f travaillons d'Ivoire-, a dit le présida* Mamadou. FUN*0oro Le point dé vite dé l'islam sur le planning familial .. -- . ---_____________ / _ ^jZiJ^X:_ LE PLANNING FAMIUAL, SON STATUT ET SES MOTIFS Quel est le point de vue de l'islam sur le planning familial par Je biais des moyens modernes de contraception ? Est-ce que cela est considéré comme un crime contre la descendance potentielle ? Quelles sont les raisons que l'on pourrait évoquer pour justifier le planning familial ? Il n'y a pas d'objection au planning familial s'il est décidé d'un commun accord par les époux et qu'il ne porte pas préjudice à l'épouse. Les Compagnons pratiquaient la contraception par le biais du coïtus interruptus pour diverses raisons, sans que le Messager - paix et bénédictions sur lui - ne le leur interdise, comme cela fut rapporté dans le Sahîh. Il ne fait aucun doute que la préservation de l'espèce humaine est l'un des premiers objectifs, voire le premier objectif, du mariage. Or cela n'est possible que par le biais de la procréation. L'islam valorise les descendances nombreuses ; il bénit les enfants, autant les garçons que les filles. Mais, il autorise les musulmans à planifier les naissances pour des motifs raisonnables et valides. Le moyen le plus répandu auquel on avait recours au temps du Messager -paix et bénédictions sur lui - était l'onanisme, c'est-à-dire l'éjaculation en dehors du vagin. Les Compagnons recouraient à cette pratique au temps de la prophétie et de la révélation ; on rapporta dans les deux Sahîh selon Jâbir : «Nous interrompions (le coït) au temps du Messager - paix et bénédictions sur lui - tandis que le Coran continuait d'être révélé». Dans le Sahîh de Muslim : «Nous interrompions (le coït) au temps du Messager -paix et bénédictions sur lui - Lorsqu'il en fut informé, il ne nous l'interdit point». «Un homme se rendit auprès du Prophète - paix et bénédictions sur lui - et lui dit : “Ô Messager de Dieu, j'ai une esclave et j'interromps le coït avec elle, car je n'aimerais pas qu'elle tombe enceinte. En même temps, je recherche ce que les hommes recherchent. Mais les Juifs disent que le l'interruption du coït c'est pour les enfants un petit meurtre.” Il répondit - paix et bénédictions sur lui - : “Les Juifs n'ont pas dit vrai. Si Dieu voulait le créer (l'enfant), tu ne pourrais pas t'y opposer.”» Le Prophète voulait dire que, malgré la prudence de l'époux, une goutte de sperme peut s'échapper et provoquer une grossesse à son insu. Dans l'assemblée de Umar, alors qu'on discutait de la question de l'interruption du coït, un homme dit : «Oh prétend que c'est un petit meurtre d'enfant.» Alî répondit : «Ça ne devient un meurtre d'enfant qu'après que le fœtus soit passé par les sept phases : l'extrait d'argile, puis la goutte de sperme, puis l'adhérence, puis les os, puis tes os sont recouverts de chair, Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî, un Illustre savant qui a une connaissance approfondie du Coran. puis cela devient une autre création. » 'Umar acquiesça : « Tu as dit vrai... Que Dieu prolonge ta vie. » LES MOTIFS DU PLANNING FAMILIAL Le planning familial peut devenir nécessaire pour diverses raisons au premier rang desquelles il y a la crainte pour la vie ou la santé de la mère à cause de la grossesse ou de l'accouchement, si cela est déterminé par l'expérience ou selon l'avis d'un médecin fiable. Le Très-Haut dit : « Et ne vous exposez pas au péril par vos propres mains » [et aussi : « Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Allah, en vérité, est Miséricordieux envers vous. » On peut aussi évoquer la crainte des difficultés matérielles qui mettraient en péril la religiosité par l'acceptation de l'argent illicite et l'accomplissement des interdits pensant réaliser l'intérêt des enfants. Le Très-Haut dit : «Allah veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous» et «Allah ne veut pas vous imposer quelque gêne» On peut également évoquer la crainte pour la santé ou l'éducation des enfants. On rapporta dans le Sahîh de Muslim d'après Usâmah Ibn Zayd que : «Un homme se rendit auprès du Messager de Dieu - paix et bénédictions sur lui -et lui dit : “Ô Messager de Dieu, j'interromps le coït avec mon épouse.” Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - s’enquit : “Pourquoi agis-tu de la sorte ?” L'homme dit : “Par pitié pour son enfant.” - ou dans une variante (au pluriel) : “pour ses enfants" -. Le Messager de Dieu - paix et bénédictions sur lui - dit : “Si cela était mauvais, cela le serait pour la Perse et Byzance.” » C'est comme si le Prophète - paix et bénédictions sur lui - pensait que les cas individuels ne nuisent pas à la nation dans son ensemble, vu que cette pratique n'avait pas nui aux empires perse et byzantin, les deux empires les plus puissants au monde à cette époque. UN AUTRE MOTIF JURIDIQUEMENT VALIDE RÉSIDE EN LA CRAINTE POUR LE NOURRISSON DE L ^ET D'UNE NOUVELLE GROSSESSE OU DE L’ARRIVÉE D'UN NOUVEAU-NÉ. Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - qualifia le coït en période d'allaitement de « coït perfide » en raison des effets nocifs que cela a sur la qualité du lait et la santé du nourrisson. Il le qualifia de perfide car il s'agit d'un crime caché contre le nourrisson, qui serait comparable à un meurtre sournois. Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - s'efforçait de servir l'intérêt général de sa communauté et la dissuadait de ce qui pouvait lui porter préjudice. Dans cet état d'esprit, il dit : «Ne tuez pas vos enfants secrètement ; la perfidie est capable de toucher le chevalier et de le désarçonner». Toutefois, le Prophète - paix et bénédictions sur lui - n'a pas confirmé l'interdiction au point de rendre (la procréation en période d'allaitement) illicite. Vu que les grandes nations de l'époque ne semblaient pas pâtir de cette pratique - le préjudice n'est donc pas assuré -, et vu que l'interdiction du coït en période d'allaitement, si elle était catégorique, serait trop difficile à supporter pour les époux étant donné qu'un allaitement complet dure .deux ans, pour toutes ces raisons il dit : «J'ai failli interdire la grossesse en période d'allaitement, mais j'ai vu que cette pratique était répandue chez les Perses et les Byzantins et que cela ne nuisait pas à leurs enfants. » IL LEUR RECOMMANDA DE NE PAS PROVOQUER UNE GROSSESSE EN PÉRIODE D'ALLAITEMENT MAIS IL N'A PAS RENDU CELA ILLICITE Ibn Al-Qayyim - que Dieu lui fasse miséricorde - expliqua le lien entre ce hadith et le hadith précédent disant : « D'une part, le Prophète -paix et bénédictions sur lui - indiqua que l'allaitement en période de grossesse produisait sur le nourrisson le même effet que le fait pour un chevalier d'être désarçonné et terrassé. Ceci implique donc une forme de préjudice pour le nourrisson mais cela ne revient pas à le tuer. Vu le préjudice que subit le nourrisson, il leur recommanda de ne pas provoquer une grossesse en période d'allaitement mais il r'a pas rendu cela illi- cite - c'est-à-dire que l'ordre donné ne dénote pas le caractère illicite. Puis au moment où il songea à interdire absolument cette pratique par obstruction aux prétextes causant tout préjudice au nourrisson, il vit que cette obstruction aux prétextes ne contrebalance pas les conséquences néfastes de l'abstention de tout rapport sexuel avec les femmes allaitantes, notamment en ce qui concerne les jeunes gens et ceux qui ont une libido qui ne peut être modérée que par les rapports sexuels avec leurs épouses. IL EXISTE DE NOS JOURS DES MOYENS DE CONTRACEPTION MODERNES PERMETTANT DE RÉALISER L'INTÉRÊT VISÉ PAR LE MESSAGER Il considéra que la réalisation de cet intérêt était prioritaire à l'obstruction aux prétextes conduisant au préjudice en question. Car en réfléchissant à la situation des -deux nations, les deux nations les plus puissantes de l'époque, et comment elles ne cherchaient pas à éviter cette pratique malgré leur puissance, il s'abstint de l'inter- 1 b* Communiqué « Forum du Pèlerin Ivoirien u Dans le cadre de l'organisation du premier « Forum du Pèlerin Ivoirien », l'ONG SOS Pèlerins en collaboration avec l'ob- I servatoire du hadj Apelle les experts, les partenaires et tous | ceux qui ont déjà effectué le cinquième pilier de l'islam, a apporté leurs remarques, leurs critiques objectives et constructives pour l'amélioration des conditions des pèlerins Ivoiriens en terre sainte. Pour toutes informations et inscriptions contacter le: 07 54 13 72/60 05 51 49/05 96 14 93 BISSIMILLAHl RAHMANl RAHIM Inna Lila Wa Inna Ilahi Raj ioun 20/03/2002 - 20/03/2009. Voilà déjà 7 ans que s’est endormie dans la paix du très haut! Allah notre très chère mère regrettée HADJA NAKESSENA DOSSO. En ce jour de son rappel à Dieu, ses enfants Hadja Comara Karidiata Fofana et El Hadj Aboubakar Foiana yous convie à la lecture du Saint Coran le Samedi 28 Mars 2009 à partir de 8 heures à Yopougon GFCI BEL-Al R lotn°29. Que tous ceux qui l’ont connue et aimée aient une pensée pieuse pour elle. HADJA NAKESSENA DOSSO 0 £ ,^dit un 1Q70 7007 ^-•Pour le pays. .^ns avec la commu- ^r”ù^-^16 88 sont JtturauMS apæs le ' .a* retrait des journalistes. dire.» Enfin, il existe de nos jours des’ moyens de contraception modernes permettant de réaliser l'intérêt visé par le Messager - paix et bénédictions sur lui -, à savoir la protection du nourrisson contre tout préjudice, tout en évitant l’autre préjudice découlant de l'abstinence sexuelle pendant la 'période d'allaitement et ce que cela comporte comme difficultés. À la lumière de ces éléments, nous établissons que la durée idéale de l'allaitement se situe du point de vue islamique entre trente et trente-trois mois pour quiconque souhaiterait faire un allaitement complet. L'Imâm Ahmad établit que la contraception est permise sous réserve d'autorisation de l'épouse car elle a droit à la progéniture et elle a droit à la jouissance. On rapporta que 'Umar interdit le coïtus interruptus, sauf avec la permission de l'épouse. Or cette délicate attention fait partie de l'attention que l'islam accordait déjà aux droits de la femme à une époque où l'on ne reconnaissait à celle-ci aucun droit Et Dieu est le plus savant. Réponse de Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî 10 N° 177 du Mercredi 25 au Mardi 31 Mars 2009 COMMUNICATION DuAraba 28 Rabi'AI Awal au Tarata MRabiaSani 1430 LA JEUNESSE MUSULMANE FACE AUX DÉFIS DU MONDE MODERNE Comment les relever ? (fini L'AXE DE L'ISTIKHLAF (vicariat) : Allah nous dit dans le Saint Coran:" Lorsque ton Seigneur confia aux Anges:" Je vais établir sur terre un vicaire (khalifat) ", Ils dirent " Vas-tu y mettre un qui y mettra le désordre et y répandra le sang » L'appréhension du concept Istikhlâf constitue la première condition dans la conception que l'individu doit avoir de la vie, de l'homme et du Cosmos. La perception que l'homme se fait . de ces trois éléments détermine son comportement social dans la vie. Toute défiance dans la saisie de cette conception, conduit l'être humain à la perdition et à la déviation du droit chemin. Le concept Al Istikh-lâf qui signifie: l'adoration d'Allah, la réforme de la vie et le développement de la terre, constitue la pierre angulaire de l'existence sur terre. C'est ce qu'ont compris les Anges quand Allah les informa de Sa décision d'instituer un califat sur terre. Ils demandèrent à Allah: " Vas-tu y désigner un qui mettra le désordre et y répandra le sang, quand nous sommes là à Te sanctifier et àTe glorifier "? Il dit: " en vérité je sais ce que vous ne savez pas " dans le questionnement des Anges, la préoccupation se rapporte au fait que l'homme répandra sur terre désordre et sang, toutes choses en porte à faux avec le sens de Istikhlâf qui est la réforme, le développement et la construction civilisationnelle. C'est pour cette raison que lorsqu'Allah a désigné l'homme comme Son calife sur terre, il l'a doté à la fois d'une prédisposition intellectuelle et d'une capacité physique qui permettent de conceptualiser son rapport au monde et de construire.ses actions. Cest cette conception que la jeunesse musulmane doit avoir sous les cieux du monde moderne, pour devenir un être indépendant, qui réfléchit, conçoit et agit, dans l'intention de relever les défis de la réforme et de la construction civilisationnelle. L'ESPRrr DE LABEUR: L'homme est naturellement un être # social. Sa valeur essentielle est à la mesure de son action dans la société. Le travail constitue la raison d'être de l’homme sur terre. Allah nous dit dans le Coran: " Je n'ai créé les jinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent Cette adoration ne peut se faire-qu'à travers des actes, avec comme nous l'avons déjà vu, les éléments de l'Isti-khlaf qui sont la réforme, le développement et la construction civilisation-. nelle. Donc tout cela ne peut-être réalisé que par l'action, par une bonne action. L'Islam est allé plus loin, jusqu'à inscrire la question de la vie et de la mort dans la volonté divine d'éprouver les êtres humains. " Celui qui a crée la vie et la mort afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre, et c'est Lui Le Puissant, Le Pardonneur. Allah, le Très-Haut n'a jamais lié la réussite de l'homme au respect de sa foi ou de sa religion seulement. Ou'i/ soit croyant ou mécréant, il suf-vLter ^^^^ et fa te-■ aocorde la UICUM l»M-«~~, réussite à celui qui agit sur la base de la science et de la rigueur, en respectant les lois naturelles. Le travail est donc l'âme de la réussite. C'est la condition sine qua non pour tirer la Ummah de ses souffrances. Ainsi, dans le processus de la reconversion de la mentalité des jeunes musulmans, il faut les préparer à l'amour du travail qui est en même temps amour de Dieu, le modèle parfait et étemel de toute créativité. Cest pour cette raison fondamentale que l'Islam ne reconnaît pas les traditions d'Ermitage qui consistent à s'activer dans les pratiques cultuelles uniquement. Adorer Allah, c'est aussi travailler. Cette attitude, le Prophète Mouhamed l'a montré aux jeunes musulmans : " Si on annonce la fin du monde et qu'entre les mains de quelqu'un parmi vous se trouve un grain, s'il peut le semer, qu'il le fasse, il en sera récompensé ". En plus de l'éducation des jeunes à l'amour du travail et à l'action permanente, on doit aussi les amener à la perfection de leur savoir faire, comme le rapporte la maxime française : " tout ce qui mérite d'être fait, doit être bien fait ". LA VALEUR DU TEMPS: Les américains aiment à dire que " Time is money ", alors que l'Islam nous apprend que " time is life ", parce que la vie n'est que succession des secondes, des minutes, des heures, des jours, des semaines, etc. Toute action humaine ne peut que s'inscrire dans la contingence du temps qui est le théâtre de notre vie sur terre. Or, ce temps est irréversible, il passe et s'efface à jamais : " Chaque fois que l'aube pointe, deux anges appellent : O fils d'Adam ! Je suis une nouvelle créature, témoin de tes actes, profite de moi, je ne reviendrai plus, jusqu'au jour du jugement dernier ", Le niveau de réussite ou d'échec de l'homme est fonction de l'utilisation qu'il fait de son temps. Si ce temps est utilisé à bon escient, l'homme a plus de chance de réussir dans ses projets, et vit mieux. C’est ainsi que le Prophète nous le dit : " Il y a deux bienfaits de Dieu qui souvent entraînent beaucoup de gens à la perdition : la santé et l'oisiveté ", Ainsi, le temps est une donnée ambivalente dans son rapport avec l'existence humaine. Lorsque ce temps est utilisé à des futilités, on n'en tire que souffrance et frustration. C'est là tout le drame de la jeunesse de cette Ummah. Le fabuleux temps consacré à la télévision, aux salles de cinéma et de jeux, aux casinos, aurait largement suffit à nous réapproprier la science. D'abord à lire le Coran et les livres de référence. Combien de productions intellectuelles u^nt pu être faites dans ce même ten ips perdu? Des statistiques ranpçrtent que 85% des Japonais terminent chaque semaine un livre. Telle devrait être pourtant l'attitude des jeunes musulmans «s'ils veulent vraiment relever les défis. En définitive, Nous jeunes musulmans sommes interpellés pour utiliser de façon optimale notre temps. C'est la condition essentielle d'un développement durable et d'une construction civilisationnelle. Pour tirer la Ummah Islamique de ses souffrances et relever les défis du mçnde moderne,' il urge d'éduquer les jeunes, de les former et de les amener à prendre leurs responsabilités. C'est ce message que les Prophètes sont venus nous livrer : nous placer sur le chemin de la perfection et du progrès. Cest ce que nous pouvons retenir de ce hadith du Prophète Muhammad (PSL) : " Celui dont les deux jours sont égaux est perdant ". Mieux, il nous dit ceci : " Qu'Allah ne bénisse pas le jour où je n'ai pas augmenté mes connais- sances ". Autrement dit, l'Islam ne permet pas au musulman de passer un jour de plus, sans amasser des connaissances. Pour cela, le musulman est sommé d'aller chercher le savoir, " jusqu'en Chine Au total, être musulman, c'est aussi et surtout aimer la sagesse, c'est-à-dire la science. Ce faisant, il nous faut analyser ce que doit être l'attitude que le jeune musulman doit adopter, une fois qu'il aura subi la reconversion de sa mentalité, tant sur le plan spirituel, psychologique, physique, moral et scientifique. 1 - Relever les défis de la commù-nication : Il est devenu pour chaque jeune musulman, une impérieuse nécessité de vivre dans son temps, avec son temps, en maîtrisant les informations qui circulent de part et d'autre. Dans ce monde où les événements se suivent de façon ininterrompue, chaque événement doit être interprété à la lumière du coran et de la Sunna du Prophète (PSL). Pour dire mieux, le jeune musulman doit pouvoir appréhender la géopolitique du monde pour savoir, de façon prompte, réagir face aux multiples pièges des ennemis de l'Islam. 2 - Agir sur la base d'une bonne planification de stratégies précises: L'attitude stratégique comme nous l'entendons, permet à l'homme de maîtriser les instruments nécessaires, lui permettant de produire sa propre direction stratégique et son avenir? Or, s'il était méthodiquement outillé sur le plan intellectuel, le jeune musulman aurait fait l'économie de cette station fâcheuse. Il serait placé à l'abri de l’improvisation, de l'amateurisme et du pilotage à vue. Il doit commencer à intégrer dès à présent, les nouvelles technologies de l'information dans une démarche stratégique. 3 - Consolider le dialogue avec l'Occident : Tout l'occident n'est pas à jeter ou à brûler. La connaissance de l'autre est le passage obligé qui permet de dépasser la crainte de la différence et parvenir au respect mutuel. Le dialogue entre l'Islam et l'occident est donc indispensable aujourd'hui, d'autant plus que c'est le pôle aujourd'hui qui détient la science et la technologie moderne, la puissance militaire et la force.économique. Ce qui leur manque, c'est le viatique spirituel. Ce manque est la source de toutes les crises qui secouent la société occidentale. C'est ce viatique spirituel que l'Islam doit apporter à l'occident pour davantage humaniser son existence. Si ce dialogue n'est pas tenu de toute urgence, jamais notre monde ne connaîtra la paix et la tranquillité. 4 - Notre autocritique : En face de ces multiples défis, il faut accepter d'opérer des arrêts, pour évaluer, dans une perspective d'autocritique qui nous permet de découvrir les forces à consolider et à étendre, et les faiblesses à corriger avec courage et objectivité. Pour relever les défis du monde moderne, la jeunesse musulmane doit commencer par reconnaître ses propres faiblesses, notamment sur le plan scientifique, et ensuite travailler pour renforcer ses capacités dans la quête du savoir. Endurance et patience sont les attitudes maîtresses d'une telle opération. La reconstruction civilisationnelle requiert une foi inébranlable en Allah et une parfaite conformité aux enseignements de son Prophète Mouhamed (PSL). 5 - Elargir le champ de compréhension avec les régimes en place: La dernière attitude que nous jugeons nécessaire 'pour le jeune musul- n, devant les défis du monde moderne, c'est d'œuvrer pour élargir la détente, la compréhension mutuelle et d'augmenter les opportunités de rencontre avec les régimes en place. Notre jeunesse doit éviter les jacqueries, les révolte: désordonnées et violentes pour revendiquer ses droits. Il y a des voies plus pertinentes pour réclamer son dù. Gest fort de Sa science que Le Prophète a bâti l'esprit de l'Islam. Il nous faut à notre tour accepter le dialogue, la compréhension mutuelle sur la base des recommandations divines. CONCLUSION Que de sacrifices aussi, et de peines endurées par des générations successives, depuis les premiers Califes du prophète (PSL), pour maintenir haut, l'étendard de l'Islam. En revanche, il faut se rendre à l'évidence. Le combat n'est pas fini. Il est loin de l'être. Le défi est permanent, et c'est tant mieux. Il appartient à chaque génération, de tenir ferme le sceptre de l'Islam. Dans ce contexte là, que faire? La jeunesse doit-elle rester les bras croisés, et se contenter de subir? Doit-elle au contraire se révolter par des actions violentes? N'est-ce pas là un piège où les théoriciens du " terrorisme " chercheraient à l'enfermer? A notre avis, ces voies, n'emmènent pas moins vers des impasses. L'Islam est un appel à la science. Gest le premier mot qiïAllah a descendu dans la poitrine de Son prophète. (PSL). Et depuis ce jour, les preuves s'accumulent pour montrer que seule la science mène le monde. Il appartient donc aux jeunes musulmans de s'engager dans cette voie, d'abord pour se réapproprier le monde, ensuite pour le réorienter dans la bonne direction, balisée déjà par des valeurs étemelles, contenues dans le Coran et la Sunna du Prophète (PSL). Nous disposons encore de références scientifiques sûres dans les textes fondamentaux de l'Islam pour espérer être en mesure de relever les défis du monde moderne. Cest tout le sens qu’il faut donner à cette modeste contribution aux festivités de Dakar, capitale de la culture islamique. (S hadj Moussa FALL, Doctorant en Sociologie et Civilisation musulmane) Editeur et Propriétaire : Les Editions AJif SARL au captai de 5000.000 Fda ' Autorisation de publication N‘ 255/Ml/DGAüAGP/SDPFVSAG . du 29 mars 2006 Dépôt légal :N° 7924 du 28 février 2006 N°CC: 0812725 S RCCM: CI-ABJ-2008-B8439 N°CNPS:129152 Compte SGBC-siège: 114 9854472 Directeur Général et Directeur de Publication: CISSE Mamadou Rédacteur en Chef : Doumbia Ibrahim (05-37-07-36) Service Education /Culture : Bamba Arounâ Consultant : Imam Méfié : 05 3812 83 Service Commercial Assita Traoré Service Religion : Koné Batto SIEGE SOCIAL Boulevard Latrille4FPlateaux : Tel 22-42-85-01 / 22-42-15-06 . E-mail : islaminfocl@yahoo.tr / Site I Web : http : //www.islamlnfo-cLorg i Impression : Sud Action média | Tel. : 21 35 03 72 / 21 -35-2785 | DISTRIBUTION : EDIPRESSE ! Tirage ; 5.000 exemptai! es I Régie publicitaire: y Medicom TdFax: 21 -24-85-44 Islam Info H 177 du Mercredi 25 au Mardi 31 Mars 2009 — DuAraba 28 Rabi’AlAwal au Tarata 04 Rabia Sani 1430 WIE DE LH COMMUNAUTE ^S2 Point de presse du FOI sur l'organisation du Hadj Bakafy Chérit: «Il faut élargir le cadre de concertation» Le Président du Front de la Oummat Islamique (FOI), El Hadj l'imam Bakary Chérit n'est pas allé avec le dos de la cuillère lors du point de presse qu'il a animé sur l'organisation du Hadj de ces dernières années en Côte d'Ivoire. Les responsabilités des acteurs, l'Office du Hadj, l'implication des Associations, il s'est prononcé sur toutes questions. La salle Delafosse de l'Hôtel du District d'Abidjan Plateau a soufflé le chaud (les takbirs, le rire) et le froid (des propos qui donnait froid dans le dos) le mardi 17 mars 2009. L'imam de la mosquée centrale de la commune d'Attécoubé était très remonté contre les représentants de la communauté musulmane dans l'organisation du Hadj. Pourquoi chercher midi à quatorze heures ? Pouvait-on déduire de cette intervention. Le hadj 2008 a été une réussite sur le plan administratif à savoir le bon déroulement des consultations médicales pré pèlerinage, la confection rapide des passeports, la délivrance des visas dans les meilleurs délais, la bonne programmation des vols départs, la proximité des logements, les frais des transports interurbains et des différentes prestations saoudiennes ont été les bonnes notes du Hadj 2008. Tous les acteurs ainsi que les pèlerins l'ont reconnu.-Mais le hic a été le retour tumultueux des pèlerins. « La rencontre de ce jour est lié au contexte du hadj 2008. L'imam El Hadj Bakary Chérit, le doyen des Associations islamiques en Côte d'Ivoire a décidé de prendre la parole pour dire sa,part de vérité afin qu'on puisse 'examiner ensemble les maux qui assaillent l'organisation du pèlerinage à la Mecque » a d'entrée de jeux signalé le modérateur mettant fin au long silence d'attente. Juste après ces propos, l'imam se saisit du micro. Il adresse des remerciements aux acteurs de la réussite du hadj, retrace le contexte de l'association du Conseil Supérieur des Imams (COSIM) dans l'organisation du Hadj, présente ses propositions avant de se prêter aux questions des journalistes. Ces propos se résumaient en cinq points essentiels : la question des valises, les rumeurs dont-il a fait cas dans son préambule, les précisions sur ses propositions d'implication des associations agréées, la vérité sur les difficultés du retour et la priorité entre l'Office du Hadj et lé soutien de l'Etat. Lecture. Remerciements Le guide spirituel a avant tout propos adressé ses sincères remerciements au chef de l'Etat, S.E.M Laurent Gbagbo pour son implication personnelle dans la résolution de l'epineux problème des vols retour des pèlerins. Il n'a pas oublié le ministre de l'Intérieur M. Désiré Tagro, le Directeur des Cultes M. Yao Noël et tous leurs collaborateurs pour leur disponibilité et leur engagement. Bakary Chérif Retour sur le contexte qui a favorisé l'implication de l'Etat dans l'organisation du Hadj Lors de l'organisation du Hadj 2006 bis, a expliqué l’homme de Dieu, il était en Jérusalem. Là bas, il n'a cessé de prier pour la Côte d'Ivoire son pays. Depuis sa retraite spirituelle dans la mosquée de Jérusalem, il ne cessait de s'informer auprès de son secrétaire sur l’évolution des choses dans l'organisation du Hadj. Malheureusement, l'échec a été consommé et il a pleuré. A son retour au pays, il a reçu la visite du Président du Conseil National Islamique (CNI) • Idriss Koudouss Koné, venu lui "Après le Hadj 2006 bis, on a clamé partout que c'était un véritable succès. C'est une vérité mais, Il y avait des choses qu'on n'avalt pas dit aux gens" souhaiter le traditionnel « Akwaba » comme on le dit chez nous et lui annoncer la mauvaise nouvelle ; l'échec du Hadj. C'est ainsi qu'en-semble, ils ont décidé de rencontrer le Président pour envisager des solutions. Il a pris note et a prié afin que cela ne se reproduise plus après la rencontre avec le Président du CNI. L'Etat a été appelé au secours afin que les pèlerins du Hadj 2006 bis puissent faire le pèlerinage sans rien débourser. Il y a eu des rencontres par la suite avec le ministère de l'Intérieur pour fixer la cadre de collaboration entre les musulmans et l'Etat. C'est au cours de ces échanges qu'il a été décidé que ce soit le Cosim qui représente toute la communauté musulmane. Chose qu'il a été le seul a refusé. « Tout le monde était d'accord sauf moi. J'étais presque humilié, mais j'étais convaincu de ma position ». Etant seul, il a préféré ne rien dire. Il y avait un camouflage de la vérité en ce qui concerne les associations. « Après le Hadj 2006 bis, on a clamé partout que c'était un véritable succès. C'est une vérité mais, il y avait des choses qu'on n'avait pas dit aux gens » a-t-il fait savoir. C'est fort de ce succès que l'Etat a décidé de repartir avec le Cosim. Le lancement officiel a eu lieu à Yamous-soukro où il a été invité. Le résultat, on le connaît aujourd'hui. Il y a eu certes des points de satisfactions mais aussi des déceptions. « On entend partout des bruits ^WrÈtâtcônünqëTâîder à organiser le Had] en élargissant le cadre de concertation avec les associations" (rumeurs), on accuse même l'Etat » a-t-il déploré. En tant qu'un doyen de la communauté musulmane, l'un des précurseurs des démarches pour le pèlerinage à la Mecque (en 1960) et connaissant parfaitement ce milieu, il est persuadé que l'apport de l'Etat est et reste primordial dans l'organisation du Hadj. C'est pourquoi, il a invité les structures islamiques à s'unir, à s'organiser et à parier d'une seule voix et de demander que l'Etat continue d'aider à organiser le Hadj Les représentants des autres structures religieuses ont assisté à la conférence de presse. en élargissant le cadre de concertation avec les associations qui ont leur mot à dire. En sus, il a suggéré que l'Etat s'octroie des bâtiments à Médine pour les musulmans en attendant la mise sur pied de l'Office du Hadj. Le FOI propose à l'Etat de Côte d'Ivoire de continuer à accompagner les musulmans dans l'organisation du pèlerinage avec toutes les associations agréées par l’Etat et regroupées au sein de la Fédération Ivoirienne du Pèlerinage à la Mecque (FIPEM) et non le Cosim seul. Si l'Etat le fait en impliquant les associations qui regorgent des personnes expérimentées et chevronnées, on obtiendra de meilleurs résultats a-t-il rassuré. “Il faut avoir le courage et la force de le dire, les représentants de la communauté musulmane ont manqué de vigilance, de promptitude et ont failli à leur mission d?ns les lieux saints” Les réponses aux questions A la première question relative aux valises des pèlerins non encore remis jusqu'à ce jour et dont il n'a pas fait mention dans le préambule, l'imam, sans détour a répondu que seul les organisateurs du hadj 2008 pouvaient situer tout le monde sur la question mais pas lui. De quel bruit (rumeur) parliez-vous ? La réponse du Président du FOI se fait sans attendre et tombe dans la salle comme une pierre en plein milieu des coassements des crapauds. Un silence^ le froid dans le dos. « Il s’agit du Cosim qui a fait des sorties sur le Hadj, il n’y a pas longtemps. Son responsable a dit qu’ils ne sont pas concernés par les difficultés qu'a connu le Hadj, qu'ils n'étaient pas associés aux prises de décisions. Ce n'est pas juste. Les difficultés sont déplorables. Elles émanent d'une volonté manifeste du représentant de la communauté musulmane auprès de l'Etat. Il faut avoir le courage et la force de le dire, les représentants de la communauté musulmane ont manqué de vigilance, de promptitude et ont failli à leur mission dans les lieux saints. Il faut éviter toutes sortes de polémiques vaines liées aux difficultés du retour étant entendu que le coût du Hadj ivoirien était le moins cher de la sous région. Lq. Cosim m'avait invité à la concertation qu’il l'Etat a choisi le Coslm comme partenaire parce qu'Il pensait que cette structure était l'émanation de toute la communauté musulmane. Mais le Coslm n'a pas respecté cette démarche"___________________ a organisée sur le bilan du Hadj. Je ne suis pas parti parce que j'ai estimé que n'étant pas le seul organisateur du Hadj, il n'était pas habilité à faire un bilan en dehors de son partenaire. A quel titre le Cosim a-t-il convoqué cette concertation ? A-t-il le droit de parler des chiffres alors qu'il n'est pas le responsable financier ? » Mar-tèle-t-il. L'assistance devient plus concentrées et plus attentives. Il poursuit son offensive. « L'Etat a choisi le Cosim comme partenaire parce qu'il pensait que cette structure était l'émanation de toute la communauté musulmane. Mais le Cosim n'a pas respecté cette démarche. (...). Le Cosim savait depuis les départs à la Mecque que le retour était prévu pour le 11 décembre 2008, la date qui a causé du tort aux pèlerins. Tout le monde savait que le 11 décembre trouverait les pèlerins encore à Mina. Les dates de départ et d’arrivée sont toujours marquées sur les billets d'avion. Mais le Cosim n'a rien dit aux musulmans à Abidjan. Pourtant, il travaillait en collaboration avec le comité de pilotage. Il savait très bien ce qui allait se produire. Le Cosim a trompé tout le, monde, (...). C'est le Contrôleur Financier de l'Etat qui est habilité à laire les comptes et non le Cosim puisqu'il affirme n'être au courant de rien » insista-t-il. Des « takbirs » (approbation) se furent entendre dans la salle. A chaque précision, le guide spirituel se référait à des sourates et versets coraniques pour étayer ses dires et ses prises de position. Pour lui, la vérité ne doit pas être camouflée. Les musulmans ont le droit de savoir. La priorité selon lui, en ce qui concerne l'Office du Hadj et les bâtiments dont il a fait cas dans « Il ne faut pas forcer les choses surtout quand ce n'est pas le moment. L'heure de la mise en place de l'Office n'est pas encore arrivée » sont introduction, El Hadj Bakary Chérit opte pour le premier. Pour lui, il ne faut mettre la charrue avant les bœufs, « il ne faut pas forcer les choses surtout quand ce n'est pas le moment. L'heure de la mise en place de l'Office n'est pas encore arrivée » a-t-il dit Pour justifier sa position, il s'est appuyé sur deux exemples. Le premier fait référence au coût et à la laïcité de l'Etat qui se dort d'être juste entre les religions. Si l'Etat doit débourser sort deux milliards pour la mise en place de l'Office du Hadj, il devra en faire autant pour les catholiques, les protestants, les célestes etc. Or, il est confronté actuellement à des problèmes financiers. Le deuxième exemple a porté sur l'indépendance « précipité » de la guinée en 1958. Il a assisté aux visites du Président Sékou Touré au Président Félix Houphouêt Boi-gny sur la question de l’indépendance qui prévalait en son temps. Le président ivoirien avait conseillé à son homologue guinéen un peu de patience car le moment n'était pas propice pour prendre l'indépendance. Il a été mal compris. « Aujourd'hui, le résultat est là. La différence est nette entre ces deux pays», a-t-il dit. Cependant, affirme-t-il, la communauté est en droit de réclamer deux bâtiments à l'Etat comme il l'a suggéré. A la question, que fera-t-il si l'Etat per- "nous allons toujours Insister pour que les associations soient associées” siste à continuer à organiser le pèlerinage avec le Cosim ? Il répond ainsi : « nous allons toujours insister pour que les associations soient associées. Mais, je pense que l'Etat est trop intelligent pour se faire avoir deux fois de suite ». Pour finir, il a invité les commerçants et les commerçantes à effectuer les voyages à partir de la Côte d'Ivoire plutôt qu’à partir des pays voisins. Car ce serait un manque à gagner, pour le pays. Les entretiens avec la communauté se sont poursuivis après le retrait des journalistes. 12 Islam Info N‘m au Mercredi 25 au Mardi 31 Mars 2009 DuJIabi 28 fUWMAuUuiDnb 04D^- le discours du Cheick >- les résolutions et recommandations ASSALAM ALEYKOUM Dans Islam Info bibo:issue 177 bibo:numPages 12 --