o:id 24275 url https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/24275 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Islam Info #188 dcterms:subject https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23471 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23503 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23512 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23524 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23602 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23619 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23625 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23681 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23689 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/588 https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/653 dcterms:publisher https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item-set/23253 dcterms:contributor https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2009-06-10 dcterms:identifier iwac-issue-0000905 dcterms:source https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23551 dcterms:language https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:rightsHolder https://iwac.frederickmadore.com/s/westafrica/item/23252 bibo:content Une Université ouverte aux étudiants et enseignants de toutes origines et de toutes confessions religieuses UNE UNIVERSITÉ, TROIS LANGUES : ARABE, ANGLAIS* & FRANÇAIS ffli Cérémonie de lancement des activités académiques de l’Université Musulmane deCote d’Ivoire (UMCI) le samedi 20juin 2009 à HETEC ■ Plateau Dokui RECTORAT : COCODY, LYCÉE TECHNIQUE AU 216 LOGEMENTS • IMMEUBLE FACE AU PALM CLUB, 1’ ETAGE. • 27 BP 98» Abidju 27 • TéL .(225) 22 44 06 22 Z Ctl : (225) 06 47 37 57 • lnfo@umci-cL ntt / www.umcAcl.net_ lliMMrMIfeKjiMs 1 'accident d’avion de la compagnie française, Air France, "^a endeuillé plusieurs nationalités et plusieurs pays. Mais au delà, c’est tout le problème du destin de l’homme face au défi technologique. Ou plutôt notre impuissance face à notre destin inéluctable tracé par Allah le Tout-Puissant. I 11° O1OO du Mercredi 10 au ■ VR\K:300lcta Mardi 16 Juin2009 slaiw Araba 17 au Tara ta 23 Djoumada Sani 1430 ^INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L'ISLAM ( Suite P.2 ) Savoir donner pour Allah LIGUE ISLAMIQUE DES PREDICATEURS (LIPCI) les raisons d’une tournée à l’intérieur^ INTERNATIONAL Egypte "^ DINER-DEBAT DES CADRES MUSULMANS W^f ! banque PÔ Sauver des vies après la mort " S21, V66et67. Lorsque les mecquois s'entêtèrent dans leur égarement, prétextant qu'ils suivaient la voie de leurs aïeux, le Coran leur reprocha avec force de faire chuter la dignité de l'être humain dans ce gouffre de l’humiliation pour des pierres et des idoles. Il montra la sottise de leurs illusions et celles de leurs aïeux qui négligèrent l’étude des signes qu'il y a en eux et des signes divins qui comblent les horizons. Il enlaidit à leurs yeux l'immobilisme qui les poussait à l'imitation aveugle de leurs aïeux : "Et si leurs aïeux n'avaient point d'entendement et n'étaient guère guidés..." En outre, le Coran débattit avec eux quant à leurs croyances déviantes ; croyances qui se traduisirent par cette idolâtrie, l'ingratitude envers Allah, le refus des prophéties, et la négation de la résurrection, la responsabilité et la rétribution. A SUIVRE El Hadj Màté Al Imam ricorde. Nous serons très certainement du nombre des perdants ». (Sourate Al Araf verset 23) L’Imam Tôbari cite dans son tafsir : « ce sont les paroles qu'Adam reçut de son seigneur ». L'on remarque par ailleurs que l'invocation a été faite par Adam et Eve ensemble selon le verset bien que ce soit Adam seul qui soit cité dans le verset de la sourate Baqa-rah par prédominance. IV- RESULTAT Allah dit : * Puis Adam reçut de son Seigneur des paroles et Allah agréa son repentir car c'est lui certes, l'accueillant au repentir. Le miséricordieux » sourate Baqarah verset 37. Allah dit : « Son seigneur l'a ensuite élu, Agrée son repentir et l'a guidé » (Sourate. TA- HA v. 122) V-CONCLUSION * Quiconque a désobéi a Allah en commettant un péché peut évoquer Allah avec cette évocation. Après le regret et le repentir. Allah lui pardonnera comme il a pardonné à Adam (paix sur lui.) Diarrassouba Yao Mamadou N° 188 du Mercredi 10 au Mardi 16 Juin 2009 SPIRITUALITE DuAraba 17 au Tarata 23 Qjoumada Saru 1430 v V V DATES IMPORTANTES DU HADJ Du 25 octobre au 02 novembre 2009 PÉRIODE PROBABLE DE DÉPARTS DES PÈLERINS EN TERRE SAINTE Du 25 au 30 novembre 2009 PERIODE PROBABLE DE LA STATION DE MINA Du 02 au 09 décembre 2009. PERIODE PROBABLE DE RETOURS Jeune facultatif v Du Samedi 6 au Lundi 8 Juin. WM^ ,hima DOUKOUW \X^ DES PÈLERINS AU PAYS. DU 25 AU 30 NOVEMBRE 2009 Période probable de la station de Mina Source : Calendrier Alif 2009 Lundi 11h 00 : Santé Magazine Samedi Tlh 00 : Sport actualité Dimanche 20h00 : Baro avec la collaboration de Bocum Aldjouma Abdul Akeem Oduloye Mercredi 16h15 : jardin des enfants Mardi : Hadith de la semaine - Mme Cissé Aissata Samedi 09h30 : Santé Maternelle infantile Jeudi 21 hOO Femme et Société. SOURATE DE LA SEMAINE: : SOURATOUL-INFITAR (LA RUPTURE) H° 82 Âbôüïtmtibj QUESTIONS - REPONSES TRANSCRIPTION DES VERSETS 1 à 10 TRADUCTION DES VERSETS G à 36 Bismillahir Rahmanir Rahim VI : Idhâs-Samâ’u anfatarat V2 : Wa Idhal-Kav/àkibu antatharat V3 : Wa Idhal-Bihâro Fujjirat V4 : Wa Idhal-Oubunj Bou’othiral V5 : AJimat Nafsun Ma Qaddamat Wa Akhkharat V6 : Yâ AyyuhaHnsânu Mâ Gharraka BirabbikakKarîmi V7 : Al-Ladhî Khalaqaka Fasawwâka FaadaJaka V8 : H Ayyi çouratin Mâ Shâ’a R akkabaka V9 : Kallâ Bal Tukadhdhbuna Bid-Dîni V10 : Wa Inna Alaykum Lahâfi_îna Au nom d'Allah le très Miséricodieux, le tout Miséricodieux. V1 : Quand le ciel se rompra, V2 : et que les étoiles se disperseront, V3 : et que les mers confondront leurs eaux, V4 : et que les tombeaux seront bouleversés, V5 : toute âme saura alors ce qu’elle a accompli et ce qu elle a remis de faire à plus tard. V6 : Ô homme! Qu’est-ce qui t'a trompé au sujet de ton Seigneur, le Noble, V7 : qui t'a créé, puis modelé et constitué harmonieusement? V8 : Il t'a façonné dans la forme qu’Il a voulue. V9 : Non...! (malgré tout] vous traitez la Rétribution de mensonge; V10: alors que veillent sur vous des gardiens Faut-il changer son nom après sa conversion à l’Islam pour faire le pèlerinage à La Mecque ? Louange à Allah. Sur le plan religieux, la validité du pèlerinage n'a aucun rapport avec le nom de la personne. Si votre ancien nom ne comporte rien qui soit légalement à éviter, il vous est permis de le maintenir. Si vous pouvez adopter un nom arabe religieusement acceptable et qui a une bonne signification, c'est beaucoup mieux. Sur le plan officiel, il vous suffit de vous adresser à l'Ambassade pour demander un visa Hadj, après vous avoir fait délivrer par le centre islamique un certificat qui atteste I votre conversion à l'Islam, [ Vous ne rencontrerez aucun obstacle vous empêchant d'aller accomplir le pèlerinage. Vous devriez veiller à l'accomplissement du hadj et de la Oumra dans les plus brefs délais en vous faisant accompagner par un proche parent musulman. Allah est le garant de l'assistance. LE SAVIEZ-VOUS ? LA LUMIERE ET L'OBSCURITE LE CALCUL DE L'ANNEE LUNAIRE C'est Lui qui a fait du Soleil une clarté et de la Lune une lumière et II en a déterminé les phases afin que vous sachiez le nombre des années et le calcul [du temps]. Dieu n'a créé cela qu'en toute vérité. Il expose les signes pour les gens doués de savoir. (Coran, 10:5) Et la Lune, Nous lui avons déterminé des phases jusqu’à ce qu'elle devienne comme la palme vieillie. (Coran, 36 : 39) Dans le premier des versets ci-dessus, Dieu a clairement révélé que la Lune était un moyen de mesure permettant aux gens de calculer le nombre des années. De plus, notre attention est clairement attirée sur le fait que ces calculs doivent être effectués selon la position de la Lune alors qu'elle tourne sur son orbite. Etant donné que les angles entre la Terre et entre la Lune et la Lune et le Soleil varient constamment, nous voyons la Lune sous différentes formes à différents moments. En outre, notre capacité à voir la Lune est possible grâce au Soleil qui l'illumine. La quantité de lumière réfléchie par la Lune et que nous observons depuis la Terre change. En gardant en mémoire ces changements, un certain nombre de calculs peut être effectué, rendant possible le calcul des années. Dans les temps anciens, le mois correspondait au laps de temps entre deux pleines lunes, ou bien le temps qu’il fallait à la Lune pour tourner autour de la Terre. Selon ces calculs, un mois équivalait à 29 jours, 12 heures et 44 minutes. Ceci est plus connu sous le nom de "mots lunaire". 12 mois lunaires représentent une année, selon le calendrier hijri. Cependant, il existe une différence de 11 jours entre le calendrier hijri et le calendrier grégorien, pour lequel une année équivaut au temps nécessaire à la Terre pour parcourir sa trajectoire autour du Soleil. En effet, un autre verset insiste sur cette différence : Or, ils demeurèrent dans leur caverne trois cent ans et en ajoutèrent neuf (années). (Coran, 18:25) Nous pouvons expliquer le calcul de cette période de temps indiquée par le verset ainsi : 300 ans x 11 jours (la différence qui apparaît chaque année) = 3.300 jours. En tenant compte du fait qu'une année solaire dure 365 jours, 5 heures, 48 minutes et 45,5 secondes, 3.300 jours / 365,24 jours = 9 ans. En d'autres mots, 300 ans d'après le calendrier grégorien équivalent à 300 + 9 ans selon le calendrier hégirien. Comme nous pouvons le voir, ce verset se réfère très subtilement à la différence de 9 ans. (Dieu sait mieux) Il n'y a aucun doute sur le fait que le Coran, porteur de ce type d'information, et transcendant les connaissances de l'époque, soit une révélation miraculeuse. Source : Les miracles du Coran .UNIVERSITE MUSULMANE Le Côte d'Ivoire ■CJIVIdri VW*’*^** .tHSvaHt»*^ M#*»**8** ^P*^ ot ««*•’«»»* wh t»»2'»«K*"a'OK»^*>**a-OA*«ze{ «mcme»* »A 03 W/MCSR«/OCSP.„» UnWe^f. 27 BP 988 Abidjan 27 (RCI) Tel : 00225 22-44-06-52 / Cel : 00225 08-47-37-57 lnfo@umci-ci.net I www.umci-ci.net D’IVOIRE P® ncc>MX (qui contribue à sa construction) (COM®&ur l’amour d’Allah, Allah lui construira une demeure au Paradis.» Hadith rapporté par Ousmane (R.A.) Whr Document valable si cachet et signature présents El Hadj Abdul Latif, président du CNI-COCY dent du CNI-COCY et son équipe ont pris le soin de s’attacher les services d'éminentes personnalités pour élucider la question du système bancaire, l'assurance et la activités a été l'occasion pour le conférencier Souaré Mahamoud de démontrer le caractère universel et atemporel de l'islam. Selon lui, toutes les situations ont été déjà abordées par l'islam et aucun musulman n'a le droit aujourd'hui de rester ignorant tant les voies de la connaissances sont diverses et à la portée de tous. La femme n'a pas été oubliée au cours de ces journées. Autour du thème « le paradis est aux pieds de la mère : quelle compréhension ? », une table ronde a permis aux participants de saisir toute la dimension du respect dû à la femme de part sécurité sociale par rapport au point de vue de l'islam. Il s'agit pour le thème central, d'Oustaz Doumbia Mamy, Vice-imam de la mosquée Annour Riviera II et Président de la sa double fonction de génitrice et d'épouse. L'imam Mohamed Diallo, Dr Gbané Anzata, Mme traoré, sage-femme ont réussi à éclairer chacun sur le rôle historique de la femme, la difficulté et les risques liés à l'enfantement et son statut du point de vue de l'islam. Des activités culturelles et sportives ainsi que des concours ont jalonné ces deux journées doublement parrainées par Coulibaly Samiga, cadre à la bcc et hadja koné, commerçante. Ces deux personnalités ont encouragé leurs filleuls à suivre la religion avec courage et à se détourner des solutions de facilité. Doumbia Adam, Abengourou. A dama, doum @yahoo. Ir Lipci. El Hadj Fama Touré, PDG de SAFA Assurance et vice-président du Cni s'est chargé des questions d'assurance. Banquier à la retraite, l'imam Traoré Mamadou de la Riviera Golfe est intervenu sur l'islam et le système bancaire. C'était le deuxième atelier après celui du • vice-président du CNI. Le dernier atelier a été animé par M. Touré Drissa, ex-inspecteur chef à la CNPS. Il a instruit sur la sécurité sociale et l'islam. Naturellement les séminaristes se sont réjouis de ces assises qui ont lieu chaque année mais plus particulièrement pour cette année à cause du caractère spécifique du Les précisions du président El Hadi Abdul Latif Pourquoi le choix d'un thème axé essentiellement sur les finances ? Ce séminaire est une habitude pour la coordination à l'attention des responsables des associations et communautés de la commune. Chaque communauté est représentée par trois personnes. Le président de la communauté et deux membres du bureau. Ceci dit, il faut savoir que le thème est d'actualité au sein de la communauté musulmane. Il n'a toujours pas été développé suffisamment. D'abord on ne peut pas dissocier le système bancaire de la zakat. C’est pourquoi nous avons fait venir des spécialistes pour apporter des éclaircissements et des précisions sur la compréhension du système bancaire selon l'islam. A partir de là, on pariera de zakat et cela va permettre aux cadres musulmans d'être situés sur les enjeux. Il faut qu'on comprenne que l'islam n'est pas contre le fait qu’on ait de l'argent à la banque. Bien au contraire, la barque lui permet l'ouverture sur d'autres horizons. Ensuite le financement des activités de la communauté pose des problèmes. Les cadres IN MEMORIUM 10 JUIN 2008 - 10 JUIN 2009 Inalilahi wa inna llayli radjihuna Certes, nous sommes à Allah et c'est à lui que nous retournons. (Sourate 2, Verset 156) Un an déjà qu'il a plus à Allah, le Miséricorde Dieu, de rappeler à lui son serviteur. DIOMANDE MASSATI Epse KONE dite MATY En ce jour anniversaire, son époux et les familles (Koné, Diomandé, Diarra et Bamba) très touchés par les marques d'affection, de compassion et de sympathie qui leur ont été témoignés. Ils expriment et renouvellent leurs gratitudes et remerciements à tous ceux qui l'ont connue et aimée. Ils les informent qu'une lecture coranique et de bénédiction sera faite le Dimanche 07 juin 2009 au domicile des parents de la défunte sis à Cocody- villa cadre (villa n°50) à 09 heures GMT. thème central. L'imam Fodé Doumbia, représentant le Cheick Boikary Fofana à cette cérémonie a reconnu l'importance du thème au point qu'il a dit que ce séminaire aurait du s'ouvrir aux communautés extérieures. Ainsi, ils ont vivement remercié le Président du Cni-cocy et ses collaborateurs pour l'ingéniosité de cette initiative et les inlassables efforts qu'ils ne cessent de fournir sur le chemin de la formation des musulmans. En attendant d'autres séminaires, des évaluations seront faites comme d'habitude sur ce séminaire. Haroun B bamaroun@yahoo.fr sont fatigués. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de demande d'aide que nous recevons. Il faut que nos institutions, le Cosim et le Cni réfléchissent à la manière dont nous pouvons financier nos projets. Ce sont les mêmes bailleurs de fonds. Ils sont épuisés. Les activités dans ce sens peuvent baisser. Nous pensons qu’il est temps de penser au financement des activités de la communauté. Il faut que chaque communauté parvienne à se prendre en charge financièrement Est-ce que des évaluations sont faites des précédents thèmes pour mesurer leur impact ? A Yopougon, nous avons un système de gestion de la communauté qui veut que nous, ayons une réunion tournante tous les mois dans chaque communauté. Les évaluations se font au cours de ces réunions. Le séminaire ne peut pas tout dire. Il y a des questions qui sont posées par les communautés lors de la restitution des travaux. Nous avons alors recours aux personnes ressources en cas de besoin. Propos recueillis par bamarouneyahoo.fr *32 P [ IslamJnfdJ^1SB du Mercredi 10 au Mardi 16 Juin 2009 DuAraba 17 auTarata 23 pjoumadaSan[ 1430 FOCUS Plateau Dîner-débat du Comité de gestion de la mosquée de la Riviera Golf Une banque islamique, une priorité pour les cadres Face à la crise financière qui sévit à travers le monde, le Comité de gestion de la mosquée de la Riviera Golf a organisé un dîner-débat des cadres dans la perspective de la création d'une banque islamique. Ils se sont retrouvés sous le coup de 21 H au lieu de 20 H dans la salle f ra-mire de rhôtel Ivotel plateau, le samedi 23 mai 2009. Le Président du Cosim, le Cheick Boikary Fofana et ses pairs ont donné l'exemple en respectant l'heure prévue. Cette cérémonie a été un véritable cadre d’échange. Après la lecture du saint Coran la série des allocutions a été ouverte par la présidente du comité • • Les cadres ont échangé autour d’un dîner. d'organisation Hadja Fatou Hamza. Elle a dans son adresse remercié . tous ceux qui ont pris part à ce diner-débat. En plus, elle fait savoir à l'assemblée que dans les jours à venir qu'ils procéderont au lancement d'une structure de relation publique pour une meilleure organisation de la communauté. Quant au président de l'Union des Cadres Musulmans de Côte d'Ivoire (UCAMCI) El Hadj Koné Mamadou les musulmans et les hommes ont soif de la réalisation d'une banque islamique. Il a donc félicité le comité de gestion de la mosquée du golfe pour le thème proposé : « Le système bancaire islamique » en cette période de crise financière. Le commandant Ladji Karamoko parrain de cette cérémonie a exprimé sa joie devant un parterre de personnalités. Pour lui, ce genre de rencontres doit se multiplier pour échanger sur l’avenir de la communauté et prendre les dispositions qu’il faut pour son développement. Selon lui, le choix du thème est d'actualité car on se demande ce qui est arrivé aux banques traditionnelles pour aboutir à la crise financière. Et pourquoi, seules les banques ayant appliqué le système islamique ne sont pas touchées par la crise ? D'où . l'importance de ce thème. Après les allocutions, place au diner suivi de la conférence. Juste après, l’Imam Traoré Mamadou a décortiqué le thème. Le public est sorti satisfait de cet exposé ayant bien compris l’origine de la crise financière mais également le fonctionnement d'une banque islamique. Le Cheick Boikary Fofana a fait les bénédictions finales. Il a encouragé,l’initiative des • organisateurs. Fané N'facoro Propos des participants..... Tous unanimes pour la création d’une banque islamique en Côte d’Ivoire nmamOuattaraBachlr L’organisation — de ce diner- : • débat est une . grande pre- ‘ mière entre les ; • cadres et les hommes d'af- : faires musul- mans. Je pense qu'il faut multiplier ce cadre d’échanges pour un développement rapide de l'islam en Côte d'Ivoire. Le contexte actuel de la crise financière intéresse tout le monde parce que les gens veulent en savoir plus. Surtout pourquoi, cette crise n'a pas touché les banques islamiques. Aujourd'hui nos cadres et nos hommes d'affaires doivent prendre des initiatives en mettant en place un projet de banque islamique pour le développement de l'islam en Côte d'Ivoire et la création des richesses pour la population. Imam Dosso Mamadou Je pense que notre devoir est de chercher à appliquer l'islam dans tous les domaines. Si la banque permet dans le contexte financier mondial d'aujourd'hui apparaît comme une panacée. Parce que les banques traditionnelles ont montré leurs limites. A l'analyse de la crise financière mondiale actuelle, il est avéré et confirmé que les banques islamiques n'ont subi aucune difficulté. Bien au contraire, elles ont montré toutes leurs solidité et solidarité. Si par la grâce d'Allah, la Côte d'Ivoire notre pays pouvait avoir une banque islamique cela ne pourrait qu'apporter pas seulement aux musulmans mais à l'ensemble de toute la population une solution à mon avis à cette crise que nous avons connue. Surtout que nous venons de sortir d'une conférence brillamment livrée par l'Imam Traoré Mamadou grand imam de la grande mosquée de la Riviera golfe. Il nous a instruits sur le fonctionnement et le mécanisme de la banque islamique* Et nous sommes sortis réconfortés dans notre position que c’est la solution à nos problèmes économiques et financiers. HHadiKonéjlam________ Président du comité de gestion de la mosquée de la riviera golfe L'orgahisation de ce diner- aux musulmans de jouir du fruit de son investissement de manière licite, dans ce cas, il est nécessaire de créer une banque islamique en Côte d'Ivoire. Je profite de votre canal Islam Info pour féliciter les initiateurs de cette cérémonie. Puisque la formation de toute chose passe par l'information ensuite la formation et enfin la réalisation. Pour ma part, la communauté va évoluer et sera de plus en plus indépendante dans beaucoup de domaines en ayant nos propres infrastructures qui seront régies par les principes islamiques. Nous pensons qu'avec les prières et bénédictions cet objectif sera atteint inch Allah. El Hadj Berté Daouda. Secrétaire général de la Fondation Tidjanie de Bienfaisance. Je suis heureux de participer à ce diner-débat. Pour la simple raison que c'est une découverte pour moi. C'est la première fois débat s'inscrit dans le cadre de nos programmes d’activité du mois béni de Ramadan. Il y a eu un engouement, un intérêt particulier pour le thème qui est d'actualité. La crise actuelle frappe toutes les banques classiques que nous connaissions. Et seules les banques islamiques sont épargnées. L'avantage à partir de ces éclairages nous permettra de mettre en place une banque islamique en Côte d'Ivoire à moyen terme. Cette conférence a été pour nous une compréhension du système bancaire islamique dans l'environnement économique* mondial. Nous voulons une communauté forte et moderne. Celle qui permettra aux musulmans de jouer le rôle économique et social important. Une banque islamique ne sera pas faite seulement pour les musulmans. Elle a un impact social et est une institution de solidarité. Elle répond, à notre vision pour la construction d'une société de partage. EL Hadj Koné Mamadou Mimeil,„ Président de l'Ucamci. L'établissement d’une banque islamique en Côte d'Ivoire est une question d’actualité. Il est nécessaire que les musulmans de Côte d'Ivoire aient une institution bancaire (une banque islamique). A défaut de celle-ci, les banques traditionnelles sur la place doivent songer à des principes de la charia. Aujourd’hui, nous avons les moyens de mettre en place en banque islamique. Travail qui n'incombe pas seulement à l'UCAMCI mais plutôt à tout le monde. Donc il faut que nous nous donnions les moyens de la réalisation de ce projet. Car, c’est l’ensemble des cadres qui sont interpellés. Nous avons toutes les potentialités pour créer cette banque parce que les musulmans sont présents dans tous les domaines d'activités. Hadja Dosso Mariam MBamba Homme d'affaire. J ai pris part à ce diner-débat pour L'établissement d'une banque islamique serait la bienvenue. Cela nous permettra de vivre pleinement notre foi parce que les H Hadj Chérit BQUbaçarJteiiSaiaiL Membre fondateur de rUcamci L'établissement d'une banque islamique en Côte d'Ivoire que j'assiste à un exposé sur le système bancaire islamique. Le conférencier a réuissi à nous faire comprendre le fonctionnement d'un système bancaire islamique. Cette initiative doit être encouragée. Dans la mesure où, elle s'inscrit dans le combat pour l'épanouissement de la communauté musulmane. Car, elle est représentée dans les différents secteurs : la formation, l'économie, le transport etc. l'établissement d'une banque islamique en Côte d'Ivoire, en tant qu'opérateur économique est une opportunité à saisir. Je suis optimiste par rapport à l’éveil de la communauté musulmane. Lorsque je vois les cadres autour de leurs guides religieux pour mener le combat de la formation, de l'éducation et surtout le combat de la prise en charge de la communauté par elle-même. mieux comprendre le système bancaire islamique. J'ai été satisfait. Cependant, j’ai des réserves quant à l'établissement d'une banque islamique parce qu'à mon avis l'environnement ici ne s'y prête pas beaucoup: A moins qu'on trouve la bonne formulation. Cette conférence m'a apporté beaucoup d'éclairage parce qu'il y a des choses qu'on fait mais que nous ne savons pas si c’est bon ou mauvais par exemple l'usure. Il était temps que la communauté s'organise, s'engage en se mettant ensemble pour relever les défis de son épanouissement. caire islamique. Avec la crise financière de nos jours, la mise en place d’une banque islamique nous éviterait des problèmes. Donc il est temps que nous installions un tel établissement financier en Côte d'Ivoire. Le système bancaire islamique est la meilleure. Propos recueillis par Fané N'facoro Avis du parrain et du membre d'honneur Commandant El Hadj Ladji Karamoko, parrain. j Nous souhaitons la mise en place d'une banque islamique dans un avenir proche. ' La France a ' déjà donné le ton. Donc, la Côte d'Ivoire doit pourvoir s'offrir une banque islamique pour les épargnants musulmans et non musulmans. L'avenir de la communauté musulmane repose sur l'unité et la solidarité des musulmans. Le Chamci et l'Ucamci ont un grand rôle à jouer dans l'épanouissement de la communauté musulmane. Nous nous organiserons pour que ce projet de réalisation d'une banque islamique voie le jour de façon rapide. El Hadj Samba Coulibaly, banques commerciales ont un esprit différent de la pratique de l'islam. Une banque islamique viendrait rétablir les choses dans l'ordre. En plus, ce sont des banques qui profitent à tous les clients musulmans et non musulmans. Quand on fait un prêt sans intérêt sachez que cela est profitable. Cette banque Islamique serait très intéressante pour un pays comme la Côte d'Ivoire. Membre du Chamci Je sors de ce diner-débat satisfaite parce que j'ai beaucoup appris. Cette cérémonie m'a permise de comprendre le fonctionnement c système ban- projet. Nous ‘nous sommes rendu compte que nombre de nos frères sont des agents économiques. Quel que part, ils auraient certainement besoin d'une banque pour pourvoir développer leurs affaires dans la dignité tout en respectant les principes islamiques. Une banque est un bon instrument de développement. Cela va permettre d'aider nos frères. Ce n'est pas facile aujourd'hui d'avoir des financements. Si nous avons une banque islamique tous ceux qui sont commerçants, transporteurs ou agents économiques peuvent avoir accès à des financements licites ou à d’intérêts réduits. ^^ ^ Info N 187 du Mercredi 0 3 au Mardi 0 9 Juin 2009 DuArabs 10 au Tarais 16 Djcumada Sani 1430 ~ ’ —_. ” FOCUS Tournée dans les sections de base ^médicateurs en campagne de promotion LIPCI photo de famille à Yamoussoukro Le Bureau Exécutif National (BEN) de la Ligue Islamique des Prédicateurs en Côte d'Ivoire (LIPCI) continue les tournées dans ses bases. Cette fois, cinq sections de l'intérieur du pays ont été honorées de la visite de leurs responsables. Les 18 et 19 Avril derniers resterons des jours mémorables pour les sections de la LIPCI de N'Douci, Tiassalé, Divo, Lakota et Gagnoa. Après les étapes de Toumodi, Yamoussoukro et Bouaflé dans le mois de Mars 2009, une délégation du bureau national des prédicateurs Historique de la LIPCI El Hadj Binaté Bouraïma est membre fondateur, premier président et membre du Conseil d'Administration de la Ligue Islamique des Prédicateurs en Côte d'Ivoire (LIPCI). A Yamoussoukro lors de l’Assemblé Générale, il est revenu sur l'histoire de cette structure. nia jeune génération doit prendre en modèle leurs prede-cesseurs dans ce travail» Pariant de la création la LIPCI, chacun depuis le lieu où il a étudié (Arabie Saoudite, Egypte etc...) nourrissait l'intention de nous unir pour apporter quelque chose à l'islam. Surtout que ce sont les étudiants des pays arabes qui ont incité les étudiants en Côte d'Ivoire à se rassembler au sein de l'AEEMCI, à organiser les séminaires islamiques pendant les vacances. Mais, quand la première génération de ces diplômés arabophones est rentrée au pays, ils assistaient, encadraient les jeunes membres de l'AEEMCI à l'époque. C'est ainsi Qu'au cours (Tun des séminaires à savoir celui de Daloa en 1988 nous nous sommes posés la Question pourquoi ne pas se retrouver autour des activités destinées à une tranche de la communauté. Parce que, tant qu'il n'y a pas de plate forme d'échanges, de stratégies de la Dâwat et d'unité, on ne pourra pas faire véritablement un bon travail/ Nous avons décidé au cours de ce séminaire de nous retrouver. De retour à Abidjan, nous avons appelé .les frères prédicateurs qui étaient disponibles pour que nous réfléchissions sur la création d'une structure '3 est allée à la rencontre de ces cinq bases. Le vice-président de la LIPCI chargé des affaires internes et des sections, imam Fodé Doumbia, conduisait la délégation, représentant le président Aboubacar Coulibaly absent. Pour l'imam 'Fodé, cette tournée dans les coordinations, vise à motiver les membres de la LIPCI à l'intérieur du pays en ce temps de post-crise. « Beaucoup de nos bases avaient relativement ralenti leurs activités. Nous sommes venus pour les motiver à nouveau, afin que chaque section puisse travailler, selon la déontologie de la Dàwat (prédication) conçue par la qui va réunir tous ceux qui ont appris l'islam et qui se sont engagés pour transmettre ce message islamique. Nous nous sommes retrouvés quelques mois plus tard, chez le El Hadj Binaté Bouraïma frère Imam Djiguiba Cissé, pour essayer d'aller en profondeur. C'est au cours de cette réunion, que nous avons créé un comité composé de cinq membres, pour réfléchir sur les objectifs, les grandes orientations de ce que devait être la structure ainsi que l'appellation. Ce comité de cinq a été chargé d'élaborer le premier document qui est en fait la charte fondatrice de la LIPCI. Je ne sais pas si le document existe encore. Nous nous sommes retrouvés quelques mois après ce rendez-vous. Nous étions une cinquantaine de personnes. A la seconde rencontre au cours de laquelle le comité des cinq devait présenter sa proposition nous étions plus que cinquante. C'est à ce moment que nous avons étudié les objectifs de la structure. C'est ce document de Ligue Islamique des prédicateur depuis plus de 20 ans » a-t-il dit. Faisant l’état des lieux, lés responsables ont approuvé la nécessité de leur présence dans les bases. Il a mis l'accent sur les sections de Gagnoa et Lakota. Car selon eux, « Ces deux localités ont plus besoin de la LIPCI nationale pour les mettre en mouvement U y a très longtemps qu'elles ne travaillent presque plus. Nous avons échangé, et nous nous sommes compris. Après notre passage, on pense que ces coordinations vont fonctionner correctement, à l'image des autres sections. ». Au cours de ces étapes, les émissaires du président Coulibaly ont exhorté chacune des bases à travailler pour que la LIPCI vive réellement partout où elle se trouve. En outre, ils ont appelé toutes leurs sections, à tenir les assemblée générales régulièrement pour être statutaire en règle vis-à-vis de la structure nationale. Notons que les responsables locaux de la LIPCI sont respectivement, Diaby Mohamed à N'Douci, Oumar Barry à Tiassalé, El, Hadj Bakayoko Mohamed à Divo, El Hadj Daouda Diabaté à Lakota et El Hadj Sindou Traoré à Gagnoa. L'imam Fodé Doumbia, chef de délégation, était accompagné dans cette tournée, des imams Konaté Ibrahima vice président de la LIPCI Treichville et Konaté Saïd, membre du bureau national. D'autres étapes sont au programme dans les mois à venir. Abou Amirat base qui a défini le mode d’élections des futures responsables de la LIPCI. Après des débats, le consensus s'est dégagé sur la dénomination « Ligue Islamique des Prédicateurs en Côte d'Ivoire » (LIPCI). Parce que ce nom était globalisant en tenant compte des objectifs sans exclure quelqu'un. Cette appellation prenait en compte tous le monde, même ceux qui n'ont pas eu le privilège d'étudier dans les pays arabes. On peut être arabophone et ne pas être imam, comme on peut être prédicateur et ne pas être arabophone. On peut être prédicateur ne pas être imam. Donc, au cours de cette réunion, on a décidé de choisir le président. Un mode d'élection a été adopté au préalable, selon le rapport du comité des cinq. On avait dit, que personne ne se propose et qu'on ne propose pas quelqu'un d'avance. Et si l'assemblée choisit quelqu'un pour la présidence, il ne doit pas refuser. C’est ainsi que BINATE Ibourahima a eu le plus de voix, suivi de celui de Djiguiba Cissé. J'ai demandé aux aînés d'accepter la composition du bureau avec les personnes qui ont été choisies. Nous avons procédé ainsi, Quelques temps après, nous avons tenu le congrès constitutif à Bouaké. Par rapport au financement de nos activités on s'est dit qu'il faut compter sur nous même, après Allah. C'est ainsi que nous organisions toutes nos activités à cet époque par nos propres moyens._________ —Chacun cotisait 5000tchaque personne payait son transport pour se rendre au lieu des caravanes ou des séminaires Nous étions jeunes à cette époque et nous avions pas de moyens. Mais, le nom de la LIPCI et ses activités ont franchi les frontières de la Assemblée générale ordinaire La ligue Islamique des prédica-! teurs en côte d'Ivoire (LIPCI) était | récemment en assemblée géné-i raie. C'est la ville de Yamoussoukro qui a abrité ces assises. Un grand nombre de section y était i Cette assemblée a permis aux lipclstes d'envisager des nou-! velles voies de progrès. ’ Les 24 et 25 Avril 2009, s'est tenue | à Yamoussoukro, l'assemblée générale ordinaire de la LIPCI.' Il ■ s'est agit au cours de cette rencontre, de faire le bilan moral et financier des travaux réalisés par le Larphoto de famille à Yamoussoukro : bureau national de la LIPCI, durant ; l'année écoulée (2008 - 2009). Les travaux se sont bien déroulés, , selon les responsables, dans un Côte d'Ivoire. Cela, grâce à notre union et à l'inlassable travail des uns et des autres. Sur la base de notre dynamisme, des organismes nous ont aidés. Donc quand on est responsable, on doit pouvoir travailler à tout les niveaux. Quand on est président, d'une section ou du bureau national, on n'est pas président à vie. H faut respecter les statuts et règlements de la structure. Les assemblés générales doivent être tenues, même dans les sections. Ce sont elles qui relaient les activités du bureau national. Tout ne doit pas être limité à ce dernier. Quand on fait cela, on trouvera toujours des gens pour nous accompagner, nous assister et nous soutenir, même si on est dans un petit village. Tel est le message que nous avons transmis à la jeune génération des membres de la LIPCI. Ce message avait pour objectif de les galvaniser parce que l'alternance est en train de se faire. Nous avons donné les garde-fous communs. C'est à dire, quand on est responsable de la LIPCI, on n'a pas à distinguer les écoles juridiques, les différents lieux où les membres ont étudié. C'est ce qui nous permettra de travailler convenablement. La première satisfaction, c'est que nous avons réussi rexploit de Faiter-nanca Cela donne respoir à tous ceux qui sont dynamiques Aujourd'hui, un président de la LIPCI ne peut pas dépasser deux mandats. C'est vraiment un acquit qui fait de nous, en tant que prédicateurs, des modèles en la matière. Ma deuxième satisfaction, .c'est la survie de la LIPCI. Parce qu’il y a beaucoup de structures qui ont assez de problèmes, mais nous existons encore. Une autre satisfaction est la fierté de esprit de convivialité et de fraternité, même si les débats ont été parfois très houleux. Sur les 55 sections de LIPCI à travers le pays, 34 sections ont répondu favorablement à l'ap^ pel. Le président de la LIPCI, l'Imam Aboubacar Coulibaly, a reçu * le Quitus des participants. * Un hommage lui a été rendu, pour son courage dans le travail de la Dâwat (prédication). L'imam Binaté Bourahima a fait une communication pour la circonstance, afin d'encourager et mobiliser la jeune génération de la LIPCI. Rendez-vous a été pris pour l'année prochaine, pour un autre bilan des actions réalisées. Sanogo Abou-amirat Sanoma26 ©hotmail.com savoir qu'il y a un potentiel humain intellectuel qui peut prendre la relève. Parce que nous avons parmi nous des jeunes frères, diplômés des pays arabes, qui n'ont aucun complexe. Je pense qu’avec les activités, nous avons réussi, au niveau de la LIPCI, à faire de la Côte d'Ivoire un pôle d’excellence, à travers la mémorisa-tioQ du coran. Le président actuel a réussi cet exploit d'organiser des concours sous-régionaux de psalmodie du Coran. Ce sont des acquis à saluer, c'est aussi la constance. C'est la fraternité qu'il faut consolider et respritUPCL C'est ce qui a motivé la création d'une structure, qui est constituée de sages, chargée de garder la maison et de donner des conseils aux membres qui constituent des ressources humaines. Cela est encourageant. Je demande à la jeune génération, qu’elle s'adresse à la LIPCI, quand elle revient en Côte d’Ivoire après les études. Parce que la LIPCI n'appartient à personne. Elle est à celui qui en fait son affaire, qui y travail sincèrement. Je suis obligé d’être au service de la LIPCI. Parce que les aînés nous ont fait confiance pendent huit ans. C'est pour cela que nous nous engageons et nous mettons à la disposition totale de la LIPCI. Nous pensons que la jeune génération doit prendre en modèle leurs prédécesseurs dans ce travail. Elle doit être endurante, car on traverse beaucoup de moments difficiles pour réussir plus tard. Propos receuillis par Sanogo Abou^mirat | | | Islam Info N° 188 du Mercredi 10 au Mardi 16 Juin 2009 DuAraba 17 auTarata 23 DjoumadaSani 1430 FOCUS La J-AMSCI présente ses ambitions Dr Dosso Abdul Karim, Président de la J-AM SCI La jeunesse de l'Association des Musulmans Sunnites en Côte d'Ivoire (J-AMSCI) à travers son Président le Docteur Dosso Abdul Karim dévoilé ses ambitions pour la communauté musulmane. Un programme de gouvernement. C'était tout comme. La bourse du travail a refusé du monde tant les 2.500 places de son amphithéâtre ont été insuffisantes. La jeunesse musulmane sunnite est venue des quatres coins du pays, prendre part à la toute première convention de leur structure, la j-amsci, le dimanche 31 mai 2009. Car bien qu'elle ait été créée depuis 1997, la j-amsci n'était pas véritablement connu du grand public. C'est après sa délocalisation de Man à Abidjan et suite à sa 2e Assemblée Générale d'août 2008 que cette structure à commencer à être véritablement connue sur l'échiquier national. Avec ce nouveau souffle, la j-amsci veut se donner les moyens pour Abengourou ■ Hien Solo forme les correspondants de presse. Les correspondants de presse réunis au sein de l'u.co.press.a (union des correspondants de presse d'Abengourou) ont participé à un séminaire de formation. La rencontre parrainée par le ministre Aney Kablan Norbert aura permis aux participants d'en savoir plus sur le journalisme. Une dizaine de correspondants de la presse locale et nationale (Islam info, Soir info, Nord sud, L'intelligent d’Abidjan, Frat mat, l'inter, aip, kiniankpli, notre cité, radio agnia fm) ont bénéficié le samedi 23 mai à Abengourou d'une formation donnée par M. Hien Solo, ancien rédacteur en chef du quotidien fraternité matin. L'atelier qui s'est déroulé au sein de l'Alliance franco-ivoirienne de la ville avait pour thème : « Ecriture journalistique et rôle du correspondant de presse ». Il a été l’occasion pour le formateur de partager son immense expérience de journaliste avec ses cadets. Ce sont donc des participants intéressés qui ont appris que le correspondant de presse doit toujours être à l'affût de faire face aux nombreux défis et exigences du 21e siècle. Cette convention selon les organisateurs, vient rompre avec l'habitude des rentrées solennelles. Pour Bola Lama, Président du Comité d'Organisation, c'est une cérémonie de baptême visant à inviter toute la jeunesse musulmane à la communion et occuper toute la place qui lui revient de droit sur la scène nationale et internationale. Elle vise également à transformer les jeunes en agents constructeur pour le développement en lui donnant une bonne orientation. Ce qui justifiait d'ailleurs le choix du thème de cette convention à savoir : « L'orientation de la jeunesse : vecteur incontournable dans la construction et la consolidation de la paix en Côte d'Ivoire ». Il a été animé par le secrétaire général de l'Amsci El Hadj Diomandé Ous-mane. Ce dernier a demandé à la jeunesse d'être les premiers citoyens à participer à la construction, au développement et à l'épa- Une vue des participants l'information vraie. Ils ont été invités à prendre leur travail au sérieux en restant impartiaux tout en refusant les compromissions. L'ancien représentant de l'aip va conseiller à son auditoire de rester concis et dire l'essentiel. Très heureux de cette rencontre, la deuxième du genre, l'u.co.press.a par la voix de nouissement du pays. Le bien doit primer sur le mal de même que l'amour du prochain sur toute chose. Le moment le plus attendu était l'in- • tervention du Président de la J-amsci, Dr Dosso Abdul Karim. Il n'a pas failli à sa mission. Ses chantiers reposent sur des axes fondamentaux qui sont la purification du tahwid (unicité d'Allah) et la préservation de la noble tradition du message d'Allah (swt), la modernisation de la structure, l'insertion socioprofessionnel, la santé, le respect de l'autorité, la position de la j-amsci sur les questions nationales. Ces différents chapitres sont assortis de plusieurs points. Il y a entre autre la formation avec l'introduction de la langue arabe dans l'enseignement académique. Un outil important, l’intemet a été installé à cet effet. Un journal et une radio sont prévus. Un colloque est également prévu pour discuter de la question de la laïcité de l'Etat. L'évènement a été marqué par les interventions des leaders sunnites. Le Chiek Ul islam Adam Koné a révélé que l'Amsci est la première association islamique à exister en Côte d'Ivoire et cela depuis sa première réunion en 1958 à Adjamé sous le nom (^Association des Musulmans Orthodoxes de Côte d'voire (AMOCI). Le raïs Moussa Fadiga Farouk lui a appelé l'assistance au respect de la sunna authentique sans complaisance. Ils ont tour à tour remercié le parrain, le Pr. Mamadou Koulibaly, Président de l'Assemblée Nationale. Son représentant, l'honorable Dosso Vally a félicité les sunnites pour les actions qu'ils ne cessent de mener pour la propagation de la sunna du Prophète (saw). Après ces discours, il y a eu la présentation des membres du bureau de la j-amsci. C'est sur cette note que la cérémonie s'est achevée. Haroun B son Président Zéphirin Nango (Correspondant Soir Info) dira toute la joie et l'honneur de ses pairs d'avoir tant appris en si peu de temps d'un monument de la presse. Doumbla Adam, Abengourou. Adama.doum Gyahoo.tr f W AMBASSADE DES ETATS-UNIS .1 Le livre du mois de Mai Le jeudi 08 Mai 2009, l'ambassade des Etats-Unis â procédé à la présentation du livre'du Mois de Mai intitulé "pratique du journalisme" dans ces locaux. Convaincu que la réflexion précède l'action, le centre de Documentation et d'Information de l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique organise chaque mois une plate forme d'échanges et de discussion autour d'un livre. Pour ce mois de Mai "pratique du journalisme" est le titre du livre choisi. Les différents panélistes composés de Madame le Ministre Boni Claverie Daniele, M. Louis Amedé Speet et M. Zio Moussa ont à tour de rôle exposé sur les trois grandes parties de l'œuvre. La cérémonie a débuté par le mot de bienvenue de Mme Sharon White, Directrice du centre culturel américain. Celle-ci a remerciée les invités présents avant de laisser la parole au modérateur M Honoré Guié qui n'est plus à présenter dans le milieu de la presse. "Le journaliste doit être le représentant, le gardien de l'intérêt publique investit du droit de donner l'information" a souligné FONDATION TIDJANIE DE BIENFAISANCE : PREMIÈRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDIANIARE .1 Président Konaté Dramane : "Soyons engagés pour la F.TB La Fondation Tidjanie de Bienfaisance (F.T.B) a tenu sa 1ère Assemblée Générale Ordinaire le samedi 02 mai 2009 à son siège au Plateau. Pour cette A.G.O, il s'agissait pour la F.T.B de faire son bilan afin de se remettre en cause pour ses actions futures sur la voie d'Allah et pour le bien-être de la communauté Tidjanie. J Le bilan présenté par le président J El Hadj Konaté Dramane a été positif. Mais, celui-ci a dit à ses membres d'être plus engagés pour mieux partager parce que le credo de la FTB est le “partage". Selon le responsable des programmes El ; Hadj Soumahoro Vassiriki, le bilan ’ a été positif tant au plan financier que moral. Donnant quelques ; explications, il a dit que depuis la création de la fondation le 1 er sep-I tembre 2007, « Nous sommes ! satisfaits de ce que nous avons pu 1 réaliser », s'est-il réjoui. Sur le point | positif, il y a l'opération solidarité ! Ramadan qui a pu être menée sur les deux sites de la F.B.T. Egalement selon lui, des actions comme le programme des grands conférenciers et la remise de médica-ments et de vêtements et les kits ■ scolaires ont déjà commencé. Aussi, a-t-il souligné qu'au niveau interne, la formation spirituelle des ' membres est en cours. Pour El Hadj’ Konaté Dramane : « Nous | avons besoin plus qu'hier de l'engagement de nos membres parce - que nous avons un programme ambitieux Car pour lui, c'est ce qui garantira (e succès de la F.T.B », a- Mme le Ministre lors de son intervention. En effet, Mme Boni Cla-verie Danièle après avoir présenté de façon succincte la presse ivoirienne a tenu à préciser le rôle et la fonction que doit avoir le journaliste dans la société. Elle a précisé pour finir que le journaliste contrairement à ce que l'on pourrait croire a et doit avoir les mêmes droits et devoirs que le simple citoyen. En ce qui concerne la deuxième partie, elle a été commentée et présentée par M. Louis Amedé Speet, spécialiste en journalisme économique. Selon lui la spécialisation dans le domaine du journalisme permet un traitement plus efficace et plus précis de l'information pour le bonheur du citoyen. "Cependant, l'appât du gain et la diversité des informations détournent nos journalistes aujourd'hui de leur devoir" a t-il souligné. Aucune œuvre humaine n'étant parfaite l'étape suivante a été développé par M Zio Moussa sur les problèmes et solutions avant de donner l'occasion aux invités d’échanger avec les panélistes. La rencontre s'est terminée par l'allocution de clôture faite par Madame Sharon White suivie d'un rafraîchissement. Allamâ Diakité t-il insisté. C'est la raison pour laquelle, dira-t-il : « il n'y a que la participation de ceux-ci qui peut nous permettre de réaliser pleinement nos buts ». D'où la nécessité de l'engagement des membres. Concernant le projet far de la F.T.B l qui est la construction d'un centre ’ de santé. El Hadj Soumahoro Vassiriki évoque en ses termes : «Nous avons déjà acquis un premier terrain de 2400m2. Nous sommes en train d'acquérir un autre terrain de 8000m2 beaucoup plus vaste pour en faire plusieurs choses. Cela nous permettra de revoir nos ambitions à la hausse. Aujourd'hui, l'acquisition est en cours. Juste après sa finalisation, nous procéderons à la pose de la première pierre ». Pour le partenariat avec l'O.N.G Al Muwassat selon El Hadj Soumahoro, la fon- j dation s'est rendu compte que Al I Muwassat poursuivait les buts I similaires qu'elle. Etant donné| qu'elle a une expérience dans la! participation aux frais des médicaments et des consultations des malades au CHU de Treichville. I C'est pourquoi, la fondation pour] agir dans le même sens veutl mettre en place à l'Hôpital Général I d'Abobo un système équivalent à ï celui de Trechville. D'où lïmpor-tance cL partenariat avec Al muwassat parce qu’elle a une expertise dans ce domaine. Selon lui, il leur appartient (FTB) d'appor- ! ter les ressources nécessaires. ! Notons que le programme de l'opération solidarité ramadan va se poursuivre jusqu'en 2012. Fané Nlacoro d N° 188 du Mercredi 10 au Mardi 16 Juin 2009 SERMON DU VENDREDI ~DuArâbâ 17 âü^râtâ~23 lïjôümâdâlïâi^^ Santé Traiter la fièvre avec de l'eau La fièvre se caractérise par une augmentation de la température du corps. La température habituelle du corps oscille en général entre 36 et 37.2°C. En cas d'infection, d'inflammation ou de certaines maladies la température du corps peut augmenter, il s'agit d'une réaction de défense de l'organisme face aux agresseurs. On parle de fièvre à partir d'une température de 37.5°C. En fait la fièvre est un symptôme et non une maladie en soit. La fièvre est toutefois associée à d'autres symptômes (mal de tête, douleurs,...). La fièvre peut être causée par des multitudes de maladies ou maux, comme par exemple : Des agents infectieux comme des virus, bactéries, protozoaires ou champignon (qui provoquent des maladies comme : refroidissement, grippe, méningite, angine, gastro-entérite, tiques, rougeole, malaria, rubéole,...) Des corps étrangers (allergène, greffe), des cellules cancéreuses, une altération d'un organe ou d'un tissu (infarctus,...) Le Prophète (saw) nous a guidés vers le traitement de ce mal avec de l'eau. Comment cela se fait ? C’est là que réside le miracle. D'après Ibn Omar (que Dieu l’agrée), le Prophète (saw) a dit : « la fièvre est une bouffée de chaleur de l'enfer, faites-la disparaître avec de l'eau », hadith rapporté par les deux Imams. D'après Fatima Bent Al-Monzer ; quand .on amène une femme fébrile à Asma Bent Abi-Bakr, elle lui répand de l'eau sur le front et dit u le Prophète (saw] nous demandait de la rafraîchir avec dereâu» Selon Abi Jamra Nasr Ibn Imran ; j'accompagnais Ibn Abbas quand je me suis trouvé atteint de fièvre, alors, il m'a conseillé de la faire baisser avec de l'eau bénite de Zamzam car le Prophète (saw) avait dit : « la fièvre est une bouffee de chaleur de renier, faites-la baisser avec de reau - ou peut-être a-t-il dit : avec de reau de Zam-Zaïtlll, rapporté par Al-Boukhari. D'après Samra (que Dieu l'agrée) ; le Prophète (saw) a dit : « la fièvre est un tison de feu, éteignez-la avec de l'eau fraîche », et le prophète (saw), en cas de fièvre, répand de l'eau sur sa tête, et il se lave. D'après Anas Ibn Malek (que Dieu l'agrée), le Prophète (saw) a dit : « si la fièvre s'empare de l'un parmi vous, qu'il se lave continuellement avec de l'eau, (dans une autre version : qu'il se lave de temps en temps) pendant trois jours ». Le fait d'abaisser la fièvre avec de l'eab est toujours considéré comme le traitement occasionnel le mieux adapté qui s'ajoute aux antipyrétiques. Ibn Hajar a dit : (une bouffée de chaleur de l'enfer signifie son état torride et caniculaire, et cette ressemblance à l'enfer a été expliquée de maintes façons par les savants ; certains croyaient que c'est une assimilation au sens propre car le sujet fébrile se sent brûlé par un tison de feu, et le Bon Dieu a fait d'elle une épreuve pour que les serviteurs en tirent des leçons, exactement comme le plaisir et la joie qui font partie de la jouissance du paradis, et ils ne sont que des épreuves ici-bas. D'autres savants disaient que c'est plutôt au bien acquis [par la fièvre que le Prophète (saw) a fait allusion], or, la chaleur de la fièvre est comparée à celle de l'enfer au sens figuré, pour attirer l'attention sur son état caniculaire, et que cette chaleur est presque comme l'enfer qui n'épargne pas quiconque' s'en approche). De sa part, Ibn Al-Kaïem considère que : (le propos du Prophète (saw) visait les habitants d'AI-Hijaz et son entourage, car ils s'étaient trouvés la plupart du temps frappés par la fièvre occasionnelle et consécutive provoquée par l'excès de chaleur, et celle-ci exige l'hydratation avec l'eau fraîche ; boire ou se laver. La fièvre s'apaise quand le patient fébrile boit ou se lave avec de l'eau fraîche. Il se peut également que le terme de la fièvre soit pris dans un sens plus large pour désigner toute sorte de fièvre, Galien voyait que l'eau fraîche pourrait faire baisser la fièvre). (... quant à « l'eau », il y avait deux avis : l'un en voit l'eau quelle que soit sa source, et celui-ci est le vrai, l'autre se penche vers l'eau de Zamzam en se référant à la version d'AI-Boukhari, d'après Abi Jamra qui a entendu Ibn Abbas rapporter que le Prophète (saw) a dit : faites-la baisser avec de l’eau -ou peut-être a-t-il dit : avec de l'eau de Zamzam. Mais le rapporteur de ce hadith était sceptique quant à son exactitude, et s'il en était sûr, il viserait les habitants d’AI-hyjaz seulement puisque l'eau de Zamzam était à leur portée). AJ-Nassimi dit : (le fait de désigner l'eau de Zamzam n'est pas obligatoire, mais quand elle est là, son utilisation aura des effets avantageux aussi bien pour lame que pour le corps). Mais quand il fait chaud, plus de 40°. la chaleur du corps ne peut pas dégager du corps, et il faudrait alors faire recours à l'eau fraîche et aux gla- çons. Al-Kahhal Ibn Tarkhan dit : (quant à son propos (saw) : « la fièvre est une bouffée de chaleur de l'enfer, faites-la baisser avec de l'eau », il signifie apparemment toute sorte de fièvre sauf celle causée par un coup de soleil, car elle était fréquente chez les habitants d'AI- Hyjaz, mais pour les autres fièvres, l'eau de Zamzam n'est pas obligatoire). Le Dr Mohammed Ali Al-Bar confirme la théorie d'AI-Kahhal : (c'est tout à fait juste où les pèlerins sont victimes de coups de soleil, et le traitement des patients consiste à les installer à l'ombre, les bassiner, voire les asperger avec l'eau froide pour faire baisser la température du corps. Dans les cas les moins graves, il faut faire boire aux patients de l'eau fraîche petit à petit, et leur arroser la tête). L'utilisation des compresses d'eau froide est importante aussi, et il est recommandé d'ajouter du sel aux boissons fraîches._____________________ Ènfa il le rafraîchisse ment avec de l'eau est utile pour soigner toute fièvre infectieuse, et comme Al-Nassimi le confirme, le Prophète (saw) ne visait sein lement pas le coup de chaleur, mais il a bien conseillé ifutili-ser l'eau froide pour la fièvre ; l'abaisser et atténuer de ses risques, sans qu'il en précise une forme quelconque. Cette recommandation est sans doute un des miracles du Prophète (saw). Nous voici au XX™ siècle, n'est-ce pas le 1* conseil du médecin est d'appliquer des compresses d'eau froide et des glaçons sur la tête du sujet fébrile ! Le Prophète (saw), lors de ses moments d'agonie, était atteint de fièvre, et il se rafraîchissait avec de l'eau. Des raisons principales de la fièvre sont le coup de soleil, le rhume ou la malaria (la fièvre paludéenne), la grippe, la fièvre typhoïde, la brucellose (fièvre de Malte), et autres... or, le traitement avec les compresses mouillées à l'eau froide et l'hydratation est fortement conseillé pour éliminer les symptômes de la fièvre. La fièvre est une température corporelle anormalement élevée, et on sait que la température de l'organisme est régie par un groupe de neurones situés au niveau de l’hypo- thalamus considéré comme le thermostat de notre organisme (normalement réglé à environ 37°). Celui-ci provoqué par une hausse de température, une réaction sudo-rale est enclenchée. Elle consiste à évaporer la sueur sécrétée par les glandes sudoripares, via les pores situés à la surface de l'épiderme. Mais quand il fait chaud, plus de 40°, la chaleur du corps ne peut pas dégager du corps, et il faudrait alors faire recours à l'eau fraîche et aux glaçons. Malgré la diversité des stimuli de la fièvre, mais à la fin, elle est déclenchée par des substances pyrogènes qui provoquent le centre hypothalamique, ce qui entraîne une hausse du thermostat, accompagnée de frissons et une vaso-motricité. Des raisons principales de la fièvre sont le coup de soleil, le rhume ou la malaria (la fièvre paludéenne), la grippe, la fièvre typhoïde, la brucellose (fièvre de Malte), et autres.:, or, le traitement avec les compresses mouillées à l'eau froide et l’hydratation est fortement conseillé pour éliminer les symptômes de la fièvre. Cependant, si l'origine des antipyrétiques ne remonte qu'aux XIXème siècles, telles que l'aspirine et la quinine 5; l'utilisation de l'eau froide était le premier traitement, et comme le Prophète (saw) nous a guidés vers ce traitement important, c’est là que réside le miracle, car le fait d'abaisser la fièvre avec de l'eau est toujours considéré comme le traitement occasionnel le mieux adapté qui s'ajoute aux antipyrétiques._____ Ainsi, pour faire baisser la fièvre, il est essentiel de recourir à des moyens tels que : Donner aux patients atteints de la fièvre un bain avec de l'eau tiède (15 - 20°) en cas de fièvre typhoïde 1- les compresses, les serviettes et les linges mouillés d’eau froide : Où l'on procède à envelopper certaines parties du corps comme le front, la tête, les membres, ou le corps tout entier. Ce moyen est utilisé pour soulager les sujets fébriles atteints d'un coup de soleil, de la fièvre typhoïde et autres... notamment en cas d'une hyperthermie importante accompagnée des délires. Mais l'enveloppement total du corps est contre-indiqué chez les patients présentant des affections cardio-vasculaires ou rénales où l'on se contente, dans ce cas, à utiliser des compresses froides locales pour abaisser une forte fièvre. 2- Le bain à l'eau tiède : Brand a proposé de donner aux patients atteints de la fièvre un bain avec de l'eau tiède (15 - 20°) en cas de fièvre typhoïde car il baisse la température, aide à produire l'urine, et active le corps. Quant aux bains au degré de (20 - 25°), ils sont utiles pour les névrotiques et certains sujets fébriles, mais le degré idéal est (25 - 30°). 3- Plonger le patient dans une cuvette d'eau froide : Cette cure est proposée par Savil pour baisser la température des sujets fébrile en les plongeant dans une cuvette pleine au tiers d'eau au degré de (15.5°), mais il est contre-indiqué de traiter ainsi les patients atteints de la malaria, du catarrhe 6, des maladies cardiovasculaires ou rénales. La fièvre comme traitement : D'après Abou Houraïra (que Dieu l'agrée), le Prophète (saw) a dit à • un homme qui insultait la fièvre en sa présence : « n'insulte pas la fièvre, car elle efface les péchés comme le soufflet de forge purifie le fer de ses scories», rapporté par Ibn Maja. Aussi, Abou Houraïra (que Dieu l'agrée) disait-il : (la maladie favorite pour moi est la fièvre car elle atteint toute partie de mon corps, et le Bon Dieu récompense tout membre atteint). D'après Jaber Ibn Abdullah (que Dieu les agrée), le prophète (saw) entra chez Oum Essaïb ou Oum EIMoussaïb, et dit : « pourquoi tremblés-tu ainsi, ô Oum Essaïb ? Elle dit : « c'est cette maudite fièvre ô Messager d'Allah ! ». Il lui dit alors: iî nïnsuhe pas la fièvre, car elle efface les péchés des fils d'Adam, comme le soufflet de forge purifie le fer de ses sco-np^L rapporté par Mouslim. IbFAT-KaiemTdit : (la fièvre pour-rait avoir des effets bénéfiques sur le corps plus que certains médicaments. En une journée, elle aiderait donc à décomposer des substances nuisibles du corps, et à ouvrir les pores pour évacuer toutes les impuretés... quant aux bienfaits de la fièvre sur le cœur, ils sont connus pour les cardiologues qui trouvent vraie la parole du prophète (saw) car la fièvre est bénéfique pour le corps et le cœur, alors, le fait de l'insulter est tout à fait injuste). La fièvre était considérée jusqu'au début du XXème siècle comme un traitement pour la syphilis, l'ophtalmie, la paralysie faciale, la paralysie causée par la fièvre où l'on injecte dans le corps du patient des substances pyrogènes. Ce moyen de traitement est toujours adopté par certains spécialistes pour soigner certaines infections dermatologiques telles que les furoncles, l’anthrax 7, et d'autres inflammations épidermiques. Or, il est vraiment étonnant que le traitement par la fièvre soit adopté pour soigner le sida, cette nouvelle a été diffusée par les chaînes de télévision américaines en 1990. En fait, la fièvre augmente la vitesse du métabolisme cellulaire, les réactions de défense et les leucocytes s'en trouvent ainsi accélérées, et de la sorte le système immunitaire entre en combat avec les substances étrangères dans l'organisme. « Et il ne prononce rien sous l'effet de la passion, ce n'est rien d'autre que révélation inspirée, que lui a enseigné [l'Ange Gabriel] à la force prodigieuse », An-Najm (l'étoile) • Dr. Nlzar Mohamed, MD, ScD Smith and Nephey Chu an OrtKpaedc Surge/y -Assoctate Protesssof, ‘ (Department ol SlJ^ery Cvectx, ktuscukxkeietal Health andAithntss Program Unueisity Health Network Lb #tb et Introduction sort de ta néctactan. 1 0 N’188 du Mercredi 10 au Mardi 16 Juin 2009 ÇOMMUNICATI O N DuAraba 17 auTarata 23 Djoumada Sani 1430 Le voile dés illusions Le Hijab, à l'origine foulard de tissu censé masquer les attraits de la gente féminine pour plus de pudeur « sutra », et pour préserver la femme du regard obsessionnel des hommes n’aura jamais fait autant parier de lui en occident que depuis ces dernières années. En mars 2004, la France adoptait une loi interdisant les signes ostentatoires religieux, dont le foulard islamique au sein des établissements scolaires publics. Cette loi avait suscité alors une polémique en France et même en Europe, faisant émerger deux camps aux avis opposés sur le sujet. Sans reprendre le débat politico-médiatique sur le voile qui a précédé la loi de 2004, la question de fond qui nous intéresse ici est de comprendre si le hijab, découle d'une démarche religieuse sincère, d'une tradition communautaire avérée ou autre? . Musulmane d’ascendance ou convertie à l'islam, que pousse vraiment les filles d'aujourd'hui à se voiler la tête de façon islamique ? « j'ai 21 ans et je porte le hijab (le khimar aussi), j'ai décidé de me voiler il. y a de cela environ 3 ans. Je suis d'origine maghrébine mais, ma famille n'a jamais été pratiquante. J'ai appris toute seule mon dine, la société actuelle ne tolère les européens ne comprennent nas pourquoi une femme peut décider de se voiler j> pas vraiment le port du voile cela vient du fart que les européens ne comprennent pas pourquoi une femme peut décider de se voiler...» (Source : http://Tiere-detre-musulmane.over-blog.com) Si la plupart des musulmanes voilées sont unanimes sur le caractère obligatoire du hijab, il s'avère que le cheminement qui amène certaines filles à l'arborer n'est pas. aussi spirituel que l'on pourrait le penser. Il faut dire que si la majorité des musulmanes sont sincères dans leur démarche, il y en a d'autres qui instrumentalisent le voile pour un but bien précis (liberté de mouvement, stratégie matrimoniale...), d'où parfois les écarts d’images entre ce que l'islam est censé véhiculer comme valeurs positives et les comportements négatifs de certaines filles •d'apparence pieuses; mais seulement d'apparence. D'un point de vue théologique, le voile trouve sa justification formelle dans le Coran, et plus exactement dans le verset 59 de la sourate 33, incitant les femmes à se couvrir afin de cacher aux yeux des hommes les parties de leurs corps dont la révélation pourrait atteindre aux bonnes mœurs de la société et troubler la foi des croyants. Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. Coran (33:59) Les docteurs R. Abdul Jamal et N. Juferi le soulignent d'ailleurs dans leur argumentation concernant l'obligation du port du voile en islam: « Tandis que le verset ci-dessus ne mentionne pas spécifiquement ce qui est le bon code de robe appliqué (indépendamment du fait que les femmes devraient couvrir leur corps), il montre clairement des expositions que le concept fondamental de base est modestie (haya'a)....C'est le motif le plus important derrière les règles dans l'Islam, dans lequel il donne le respect total aux femmes quant à leur corps et préserve-leur dignité ». Le commandement coranique cité plus haut a pour but principal d'éviter aux femmes de subir les regards tendancieux des hommes, dont l'on ne connaît que'trop les penchants en faveur du sexe faible, surtout si ce dernier à tendance à trop s'exhiber. Il s'agit donc en premier lieu de procurer à la femme une dignité, de la protéger de l'obsession sexuel des hommes et de lui permettre de mettre en avant ses qualités intérieures plutôt que ses attributs « physiques » (1 ) : « Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, bu à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères ... » Coran (24:31) « Le port du voile est un acte d'adoration et une prescription divine, il n'est pas le fait d'un simple symbole religieux ou politique. La femme musulmane le considère comme étant une partie intégrante de ses pratiques qui lui incombent religieusement. Cette exigence n'est pas spécifique à un lieu particulier, mais elle est générale, que ce soit dans les lieux de culte, les .institutions officielles ou non. » (Communiqué du Conseil européen de la fatwa et de la recherche sur la question du foulard islamique en France). Si dans certains cas le port du voile est imposé aux petites filles dès l'âge de 6 ans, cela reste minoritaire et non approuvé par la grande majorité des musulmans, tel l'Imam Khatib en Algérie, pour qui l'Islam n'a jamais imposé le port du voile aux jeunes filles « parce qu'elles ne comprennent rien au voile » et qui rappelle que « le voile a été.édicté par Dieu pour couvrir la femme adulte à partir de 18. ans”. Cependant, les raisons du port du hijab, bien que pouvant découler d’un choix personnel une fois la femme adulte, sont aussi le résultat de pressions exercées par l'environnement familial. En France, dans certaines familles d'immigrée, le port du voile est une tradition Le port du voile est un acte d'adoration et une prescription divine, Il n'est pas le fait (Tun simple symbole religieux ou politique. transmise de mère en fille, et constitue en quelque sorte un « héritage culturel » auxquels les musulmans sont attachés. Le port du voile n'est donc pas ici le produit d'une réflexion théologique, mais plutôt d'une « coutume » : « Il y a un attachement à la tradi- le voile a été édicté par Dieu pour couvrir la femme adulte à tion, à la coutume avec peu d'appréciation subjective. La culture vestimentaire apparaît plus homogène car davantage insérée dans une logique de reproduction de la tradition. Plus de conformisme IIIYlTflTIOn D'iionneuR Association des ÉËves et Éludants Musuhians de Cote d’fvoire sous oQmrtéTwhvife CARAVANE MÉDICO-SOCIALE 1SLAMOUE DE L’AEEMO IREIChVllf CAMATRHCH 2ème EDITION 2009 passif et moins de réflexivité chez ces femmes : « une musulmane doit respecter les règles islamiques ». (Au-delà du voile - M-C. Lutrand, B. Yazdekhasti) Un autre facteur amenant au port du voile peut venir de la pression exercée par la communauté, qui voit d'un mauvais oeil tout comportement vestimentaire subversif ou non-conforme à l'esprit traditionnel de la collectivité. Cette pression communautaire se matérialise dans des pays comme l'Iran ou l’Arabie Saoudite, par « la chasse aux non-voilées ». Ces persécutions sont orchestrées par de véritables brigades de la répression des mœurs, composées de femmes traquant sans relâche les filles semi-voilées ou celles qui refusent de porter une tenue « isla-miquement correcte ». Face à tous ces paradoxes, et de façon plus globale, il reste primordial pour chaque musulman, garçon ou fille de prendre en considération le facteur le plus important la sincérité dans toute démarche (a-niyal en Islam au moment d'entreprendre un acte : la sincérité dans toute démarche (a-niya), ce qui revient à dire qu'en matière d'éthique islamique, l'attitude du croyant doit avant tout être honnête et en conformité avec les enseignements spirituelles de l'islam, au risque de paraître hypocrite (Munafik) aux yeux du monde extérieur. Certes la tradition musulmane implique que la Ummah englobe tout, le bon comme le mauvais, et qu'il est vrai que le hijab est une obligation religieuse, que la pudicité ou la chasteté ne sont pas la même chose que l'extravagance ou lé libertinage. Mais, il est vrai aussi que la qualité n'est pas pareille que la quantité, que l'Islam l'Islam en tant que dernière révélation cosmique et religion de salut par excellence, s'intéresse d'abord au cœur de l'individu plutôt qu'à l'apparence extérieure. en tant que dernière révélation cosmique et religion de salut par excellence, s'intéresse d'abord au cœur de l'individu plutôt qu'à l'apparence extérieure. En France ou ailleurs, le voile se décline donc de façon diverse et variée ; si la majeur partie des filles le portent suite à un cheminement ou une maturité spirituel, il en existe d'autres qui le tournent, le contournent et le détournent de son sens originel. C'est ce voile que nous condamnons ici, car il nuit d'abord à la personne qui le porte et ne peut que nuire à l'image de l'Islam dans la mesure où il ne s'inscrit pas dans l'ordre normal des choses. Comme disait P. Sol-lers, « l'histoire n'a pas fini de s'écrire sous le voile des apparences et de la rigueur ». Auteur : Sôuhayl A & Lionel J. Editeur et Propriétaire : Les Editions Alif SARL au capital de 5.000.000 Fcfa Autorisation de publication N* 255/MI/DGAOAGP/SDPR/SAG du 29 mars 2006 Dépôt légal: If 7924 du 28 février 2006 N°CC: 0812725 S RCCM: CI-ABJ-2008-B-3439 N° CNPS: 129152 Compte SGBC-siège: 114 9854472 Directeur Général et Directeur de Publication: CISSE Mamadou Rédacteur en Chef : Doumbia Ibrahim (0537-07-36) Service Education /Culture : BambaArouna Consultant : Imam Méïté : 05 3812 83 Service Commercial AssitaTraoré 46 29 88 53 Service Religion : Koné Baffo SIEGE SOCIAL Boulevard Latrille4l-Plateaux : Tel 22-42-35417 2242-67-79 E-mail : islaminfoci@yahoo.fr /Site Web : http : Z/wwwislaminfocLorg Impression : Sud Action média Tel.: 2135 03 72/213527-85 DISTRIBUTION : EDIPRESSE Tirage : 5.000 exemplaires Régie publicitaire: 1 Medicom TeiFax 21 -24-85-44 Islam Info N» 188 du Mercredi 10 au Mardi 16 Juin 2009 — DuAraba 17 auTarata 23 DjoumadaSani 1430 y ISLAM AU FEMININ Mence^lamMo@yah^ ERTISSEMENT proposer leurs réflexions par rapport à une aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...______________________ VOTRE ENFANT A DES DIEHCULTES A L'ECOLE « Dissipé », « distrait », « pas assez attentif en classe », les remarques des professeurs ou de l'instituteur restent les mêmes ? Réagissez en aidant votre enfant à se concentrer. Voici quelques techniques qui ont fait leurs preuves : Mettez tout ça par écrit en établissant un véritable contrat avec des exigences scolaires chaque semaine et leurs éventuelles récompenses. Récompensez votre enfant au moindre changement ou progrès en invitant un ami, en organisant une sortie, et surtout en lui faisant remarquer que ses efforts sont payants et que vous êtes fière de lui. Valorisez le plus petit succès ; c'est très important quand un enfant se situe dans une zone d'échec. N'hésitez pas non plus à souligner ses points forts : un 16/20 en math, français, etc, mérite des félicitations, ça l'aidera peut-être à faire des efforts en français. Soyez attentive aux mauvais comportements en classe ou à la maisori en expliquant à votre enfant pourquoi il ne faut pas les faire, et que s'il persiste à le faire en sachant que ce n'est pas bien, alors il mériterait d'être puni. Il ne faut jamais faire du chantage que l'enfant pourrait ne percevoir que Montrez à la femme ce qui raffermit sa foi Hakîm Ibn Mou'awiya rapporte de son père qui dit : « Je demanda: O Prophète d'Allah, quels droits possède une femme sur son mari? ». Il répondit : « La nourrir quand tu te nourris, la vêtir quand tu. t'habilles. Ne la frappe pas (...), ne l'insulte pas, ne la "fuis"pas si ce n'est que dans les limites de la maison. » (Rapporté par Ahmad) Soins naturels et astuces pour avoir de beaux cheveux Les idées reçues pour avoir de S'INSCRIRE Ecrire un article Teintures permanentes, shampoings trop récurrents ; nous maltraitons quotidiennement nos cheveux. Pour y remédier, nous utilisons des shampoings et soins capillaires industriels pensant que cela embellira notre chevelure. Mais très souvent, nous constatons que l'effet désiré ne se fait ressentir que peu de temps. Au lieu de rendre nos cheveux doux et soyeux ; ces produits agressifs, dessèchent et alourdissent la chevelure. Pour un résultat efficace et naturel, prenez le temps de vous concocter des shampoings et soins naturels, sans produits toxiques ni effets nocifs pour votre cuir chevelure et vos cheveux. Vous verrez la différence au premier coup d’oeil ! comme une punition sans en comprendre la raison. Par contre, il faut savoir revaloriser le temps accordé à l'étude et à la culture, en laissant moins de temps aux jeux vidéos par exemple, et savoir limiter le temps à regarder la télévision. Essayez de lui faire comprendre Expliquez-lui qu'il est un membre à part entière de la famille et que son comportement concerne la famille. Des mauvaises notes, des remarques ou avertissements des professeurs engendrent qne tension palpable et parfois des étincelles dans le foyer familial. A contrario, un travail serein, organisé dégage des ondes positives salutaires à tous. Restaurez sa confiance en lui en tentant de dresser la liste de ses atouts. Rappelez-lui que ses copains et copines ne l'aiment pas uniquement quand il fait le clown en classe. Il peut devenir sérieux en cours sans perdre ses amis. Ras-surez-le afin qu'il grandisse et comprenne qu'il y a un temps pour tout dans la vie : pour travailler en classe, pour jouer avec les copains, pour aider à la maison, etc. Et bien sûr, dites lui que vous l'aimez encore et toujours. Source : lffm.org Abou Hourayrat (Qu’Allah l'agrée) rapporte qu'un homme demanda : « O Prophète d'Allah! Qui mérite le plus ma bienfaisance et mon amitié? » Il répondit : « Ta mère ». Il demanda : « Et ensuite? » le Prophète (saw) répondit : « Ta mère.» Il demanda à nouveau : « Et ensuite? » Le prophète (saw) répliqua : « Ta mère, ensuite ton père. » (Rapporté par Mouslim et Boukhàri) beaux cheveux : Généralement, nous pensons qu'il faut que notre shampoing mousse pour qu'il soit efficace et nettoie parfaitement alors qu'au contraire, les produits non moussants naturels nettoient mieux et sans agresser. De plus, les produits moussant contiennent des agents dits tensioactifs qui sont agressifs. C'est pour cela que nous vous conseillons d utiliser des produits peu ou non moussant d'origine naturelle. Les produits naturels pour avoir de beaux cheveux. Nous pouvons citer les shampoings à base d'œufs battus ingrédients phares des soins capillaires -, le rhassoul ou l'argile, des décoctions de plantes. Rendez vous la semaine prochaine pour la suite inch'Allah! L’animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à « Témoignage ». Et, nous tenons à le Mon mari est complexe As salam Aleykoum chers notre mariage. J'ai essayé plu- lecteurs d'Islam Info je viens par ce témoignage rendre grâce à Allah. J'aimerais également dire à toutes les femmes qui vivent aujourd'hui ce que j'ai vécu que Allah est le seule Maître capable de résoudre leur problème. Je me nomme A.T, cela fait à peine 2 ans que je me suis marié à K.A. Mon mari est un homme très gentil pour qui la religion est très importante.' D'ailleurs nous nous sommes connu lors d'une manifestation islamique. Nous avons toujours baigné dans une ambiance de nouveau marié depuis notre mariage. Je tiens à souligner que j'ai un niveau intellectuel plus avancé que celui de mon époux et socialement plus aisée que lui. Au début de notre mariage ce fait n'a pas posé de problème. Cependant, depuis un moment, un mur d'incompréhension s'est installé entre nous. En effet, mon mari trouvait que je n'étais pas assez soumise et que je donnais mon point de vu sur tout. Chacun de mes propos était interprété comme une volonté de ma part de lui rappeler mon niveau et ma position sociale. Nous nous disputions tout le temps pour des futilités. Quand il rentrait le soir c'est à peine s'il mangeait. Habituellement, chaque dimanche, nous allions ensemble rendre visite à certains membres de nos familles respectives mais, il a décidé de ne plus le faire. Il ne mettait plus les chemises et les vêtements que je lui avais offert depuis Comment devenir une bonne maîtresse de maison? L'un des éléments par lequel très souvent est jugée une femme est: l'état de sa cuisine. Par conséquent, celle-ci doit, au quotidien, prendre certaines dispositions afin que l'heure du repas soit tous les jours des moments très agréables pour toute la famille. LA CUISINE La cuisine est l’espace de la maison ou on confectionne les aliments. Tout comme la chambre, la cuisine occupe une place de choix dans le loyer. En effet, elle garantie le mieux être vital car par sa prestation nous souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous sieurs fois de lui parler calmement pour qu'il revienne à la raison mais rien. J'étais désemparée et je passais mon temps à pleurer et à avoir des idées noires. Ma meilleure amie a fini par s'en rendre compte alors je me suis confiée à elle. Celle-ci m'a conseillée de toujours discuter avec lui afin de lui faire comprendre qu'il a un complexe pour rien car si j'ai choisi de l'épouser c'est que je l'aime et que je n'ai nullement l'intention de lui prouver autre chose. J'ai suivi les conseils de mon amie mais, je n'ai pas eu gain de cause. Je le sentais s'éloigner de moi de plus en plus. Je me suis d'abord alors réfugié dans la prière en demandant à Dieu de m'aider à surmonter cette épreuve. Ensuite, je me suis efforcée aussi de m'investir plus dans notre relation de couple. Je me rendais plus coquette à la maison. J'avoue qu'au début cela a été un peu difficile mais malgré son rejet, j'ai persisté toujours avec le sourire aux lèvres. Je jouais souvent la folle juste pour lui arracher un sourire. Je servais moi-même le plat de mon mari. Je lui demandais quel menu il voulait manger et son avis sur ce que je portais le matin pour aller au assouvissons notre désir nutritionnel. Ainsi, la cuisine doit être bien rangée, avec les ustensiles de première nécessité à porté de main. Cependant, elle a besoin d'une maîtresse digne de nom. Elle doit être capable de la gérer formellement et fondamentalement. COMMENT DOIT ÊTRE UNE MAÎTRESSE DE CUISINE ? Elle doit avoir de l'amour pour la noble responsabilité que Dieu lui a assigné, celui de faire à manger pour la famille. Pour bien mener son action, Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : té nrjolgnagelslaminfo@yahoo.fr. travail. Petit à petit j'ai commencé à reconquérir mon époux sans l'aide de charlatans que certaines de mes sœurs m'avait conseillée d’aller consulter. Mon mari est revenu à moi et il m'a avoué que son comportement était dû au fait que je le négligeais. Selon lui, une fois à la maison je passais tout mon temps devant mon ordinateur ou écoutant les informations à la télé. Se sentant délaissé, il imaginait que mon comportement était dû à la différence intellectuelle existant entre nous. Ou que j'avais trouvé quelqu'un du même niveau intellectuel que moi à son détriment. J'étais beaucoup peinée de l'entendre dire de tels propos. Moi qui pensait qu'il me faisait vivre des misères parce qu'il avait une autre femme. J'ai compris à quel point il tenait à moi. Je l'ai rassuré en lui faisant comprendre qu'il se trompait. Cette révélation m'a ouvert les yeux, je me suis rendue compte que j'étais sur le point de perdre mon mari car je ne m'occupais plus de lui. Je le faisais sans le savoir vraiment. Aujourd'hui, tout va bien entre nous par la grâce de Dieu. Je remercie Dieu. Je demande à Dieu de me donner la force de continuer à m'investir dans mon foyer car mon travail me demande une activité intellectuelle intense mais j'ai foi en Allah lui qui m'a permis de surmonter cette épreuve. Il me permettra d’être une vraie épouse. Notre plus grand souhait aujourd'hui est d'avoir un enfant et nous prions Allah afin que nous puissions en avoir. Je suis très heureuse en ce moment et je rends grâce à Dieu. MAASALAM ! une cuisinière doit : ETRE PROPRE : être exigeante sur les conditions dans lesquelles se fait la cuisine (Voir si elles répondent aux règles d'hygiènes souhaitées ou elle doit les établir) ETRE PATIENTE : prendre son temps pour une bonne cuisson des repas. Avoir des accessoires convenables. ETRE JOVIALE : pour encourager ceux qui doivent manger sans être gênés, (suite...) 12 Islam Info ^^ du Mercredi 10 au Mardi 16 Juin 2009 DuAraba 17 auTarata 23 DjoumadaSanl 1430 FRANCE MINISTÈRE DE LA CULTURE INTERNATIONAL L'Aga Khan Grand Mécène et Grand Donateur Christine Albanel a remis, le 28 mai, les distinctions de « Grand Mécène » et de « Grand Donateur » du ministère de ia Culture à Son Altesse l’Aga Khan IV. L'Aga Khan est le 49e imam héréditaire des musulmans chiites ismaéliens, chef spirituel d'une communauté de 15 millions de personnes réparties dans vingt-cinq pays sur les cinq continents. Un mécénat exceptionnel en faveur du domaine de Chantilly. L'Aga Khan est à l'origine de la « Fondation pour la sauvegarde et le développement du domaine de Chantilly », créée en 2005 et reconnue d'utilité publique. L'Institut de France, propriétaire de ce domaine légué par le duc d'Aumale (5e fils du roi Louis-Philippe), en a confié la gestion à Christine Albanel a remis les distinctions de “ Grand mécène “ et de “Grand donateur “ du ministère de la culture à son Altesse Aga Khan la Fondation pour une durée de vingt ans. Ce domaine comprend le château et ses collections, le parc et ses jardins historiques, ainsi que les grandes écuries. Cette fondation doit assurer la restauration et la mise en valeur des bâtiments et du site classés. L'Aga Khan souhaite restituer à l'Institut de France, en 2025, un domaine restauré et économiquement autonome. L'Aga Khan Trust for Culture (AKTC). L'Aga Khan a créé cette agence pour défendre les cultures en danger à travers trois grands programmes : - le Prix Aga Khan d'architecture. Décerné tous les trois ans, il récompense des créateurs pour l'exemplarité de leur oeuvre (l'architecte Jean Nouvel fa reçu en 1989 pour l'Institut du Monde Arabe), mais aussi des projets qui mettent l'accent sur la mise en valeur des ressources locales; - le Programme de soutien aux villes historiques. Il a été lancé en 1991 pour mettre en oeuvre des projets de conservation et de revitalisation urbaine sur des sites de grande irrpor-tance culturelle dans le monde islamique. - le Programme d'éducation et culture, qui oeuvre à la sauvegarde des cultures islamiques et de l'architecture, à leur renouvellement et à leur compréhension interculturelle. La reconnaissance de l'Etat. Créée en application de la loi du 1er août 2003 relative au mécénat, les distinctions de « Grand Donateur » (pour les personnes physiques) et de « Grand Mécène » (pour les personnes morales) manifestent la reconnaissance de l'Etat envers les entreprises, les fondations, les associations et les personnes privées qui, par leurs actes de mécénat, tant en France qu'à l'étranger, ont apporté une contribution éminente au développement culturel-de la France. La liste des distinctions déjà attribuées est accessible sur le site de la Mission du mécénat ywww.mecenatcutture.gouv.fr TEMOIGNAGE DU MINISTRE FRANÇAIS DE LA CULTURE SUR LES OEUVRES DU PRINCE AGA KHAN Quelques morceaux choisis du discours de Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, prononcé à l'occasion de la cérémonie de remise des insignes de « Grand mécène » et de « Grand donateur » du ministère de la Culture à Son Altesse l'Aga Khan le jeudi 28 mai 2009. «..Né sous le signe des cultures indienne, italienne et anglaise de vos parents, grandi à Nairobi, éduqué dans' les plus prestigieuses institutions suisse et américaine, vous étiez à la fois descendant de cette dynastie mythique, dépositaire d'une foi, d'une histoire, de traditions qui ^plongent leurs racines dans les siècles, et un homme résolument ancré dans votre temps. Vous étiez celui qui pouvait conjuguer les principes de votre religion au présent et au futur....» « ...Ce projet (la renaissance du domaine de Chantilly) vous tient particulièrement à cœur. Parce qu'il est une pierre essentielle du dialogue que vous entendez renforcer entre les cultures chrétienne et musulmane. Vous ne croyez p*as au « choc des civilisations ». Mais vous redou- tez le choc des ignorances. Pour l'éviter, vous réalisez une oeuvre de culture, de paix et d'avenir. Elle suscite toute notre admiration. (...).. » (..)Vous avez perpétué la tradition d'un Imam fortement impliqué dans les affaires du monde - votre grand-père fut notamment président de la Société des nations. Vous avez su être à l'écoute des changements, les anticiper et construire votre action dans la durée, en vous appuyant sur les principes qui vous sont chers. Parmi ces principes, il en est un que vous rappelez très souvent dans vos interventions : c'est le lien très fort, essentiel, entre la foi et la connaissance. Dans l'interprétation du .chiisme livrée par votre grand-père, et que vous faites vivre aujourd'hui, le fidèle est encouragé à apprendre en permanence, pour accroître son autonomie et se rendre maître de son propre destin. « Allah, dites-vous, a mis dans l'univers beaucoup plus que ce que les êtres humains ont cru voir. C’est pour cette raison que l'existence est une chose passionnante et qu'il faut agir à plein, en s'efforçant de participer à tout ce que la vie représente de dignité et d'étemel espoir. » Dignité, espoir et progrès pour les populations, sans distinction d'origine ou de croyance : voilà sans doute les maîtres-mots de vos réalisations dans chacun des pays où vous êtes engagé. Dignité, espoir et progrès par rautosuffi-sance économique et rémancipation intellectuelle : c'est ainsi que depuis cinquante ans, vous avez construit un extraordinaire réseau de développement, d'un des plus importants au monde, investissant dans des entreprises, des banques, des hôpitaux, construisant des universités, de Kaboul à Bamako, des vallées reculées du Pamir aux villages d'Afrique, des quartiers populaires du Caire à IHe d'Ibo, au Mozambique. Vos initiatives, innovantes, toujours parfaitement pensées en fonction des besoins locaux, sont étudiées ensuite comme de véritables' cas d'école.(....) (...) Si vos responsabilités vous conduisent à sillonner le monde, vos liens avec la France sont anciens et profonds. En particulier avec Chan- te ministre français de la Culture,Christine Albanel tilly, où votre grand-père possédait une maison et un centre d'entraînement pour ses chevaux de courses. Vous avez repris le flambeau de cette longue tradition familiale. C'est ainsi que vous vous êtes attaché au Chantilly des courses de plat, aux magnifiques Grandes Ecuries d'Aubert, au château des Montmorency, des Condé et du duc d’Aumale et au merveilleux domaine qui l'entoure. Vous avez d'ailleurs installé votre résidence principale à proximité, au domaine d'Aigle mont, à Gouvieux.(....) Altesse, vos engagements divers, multiples, à travers le monde, votre soutien aux économies locales, votre attention à la préservation des cultures, votre combat contre toutes les formes de dépendance et d'obscurantisme, votre souci de dialogue, de tolérance, d'ouverture à l’autre, à travers les arts, notamment, tout cela porte la marque d'un prince éclairé, généreux, pétri de culture, réconciliant l'idéalisme et le pragmatisme, bâtissant des ponts entre les confessions et les civilisations. Ces engagements vous ont valu d'être élu en 2007 membre associé étranger de l'Académie des Beaux-Arts, au fauteuil de l’architecte Kenzo Tange - qui fut d'ailleurs membre du premier jury du Prix Aga Khan (/architecture. Permettez-moi de vous remettre aujourd'hui la distinction de « Grand Mécène et Grand Donateur du Ministère de la Culture ». Sauver des vies après sa mort bientôt possible en Egypte L'Académie de Recherche islamique d'AI-Azhar, en Égypte, a mis fin à dix ans de controverses au sujet de la mort du tronc cérébral, autrement dit la mort clinique, a rapporté vendredi le quotidien Al-Masri al-Yon\ Les savants présents lors d'une conférence internationale de l'Académie sur le don d'organes ont finalement reconnu que la mort cérébrale est une véritable mort, autorisant par conséquent la transplantation d'organes du malade vers un autre patient. « Une personne est considérée ’ comme morte si son cœur et sa respiration ont complètement cessé et que les médecins ont jugé cet état irréversible ; ou si les fonctions cérébrales ont complèmentement cessé, (que le cerveau, ndlr) commence à se décomposer et que les médecins ont jugé irréversible ». ont conclu jeudi d'une voix des dignitaires religieux, dont le Grand Cheick d'AI-Azhar Dr. Mohamed Sayed Tantawi ou encore Youssef Al-Qaradawi, président de l'Union Internationale des Savants ••Musulmans. Cette décisioh. prise lors de la Conférence internationale de l'Académie de interdiction réduit l'offre pour les , condition que ce dernier avant sa mort Pourtant, la majorité des dignitaires UNE LÉGISLATION FLOUE QUI FAVORISE LE TRARC D'ORGANES Recherche islamique de la célèbre université d'AI-Azhar au Caire, a été accueillie à bras ouvert par l'Ordre des médecins. Ses membres ont qualifié la prise de position d'« historique » éliminant ainsi « le plus grand obstacle » au projet de loi relatif à la transplanta- ... tion d'organes actuellement en discussion au Parlement Le projet de loi est tout de même vieux d'une dizaine d'années. La question de la transplantation post-mortem est sujette à controverse depuis des années en Egypte, provoquant des débats houleux au sein du corps médical et de la classe politique. La décision d'AI-Azhar ne fait d'ailleurs pas l'unanimité parmi les médecins égyptiens à l'instar du Dr. Safwaf Hassan Lotfy, anesthésiste et président de l'Association égyptienne de l'Ethique médicale qui considère que le débranchement de l'appareil respiratoire d'une personne est un « meurtre prémédité ». * Dr. Youssef Al-Qaradawi religieux du monde musulman, comme le Dr Al-Qaradawi, sont favorables aux dons d'organes émanant d'un donneur vivant au même titre que .celui du sang. « On peut considérer le corps - bien qu'il soit un dépôt confié par Dieu (...)- au même titre que la fortune. (...) Tout comme l'individu peut faire don d'une part de sa fortune au profit de ceux qui en ont besoin, il peut aussi faire don d'une partie de son corps à ceux qui en ont besoin ». se positionne le prédicateur égyptien (tiré dlslamophile). Cependant, il y a « une limite à cette analogie », à savoir qu'on a le droit de faire don de l'intégralité de sa fortune mais « pas de son corps en entier ». Quant aux conditions, Al-Qaradawi explique « il n’est pas permis de faire un don occasionnant un préjudice pour soi » ni de faire don d'organe unique tel que le cœur ou le foie « car le donateur ne peut vivre sans eux » tout comme les yeux, la main ou le pied « car dans ce cas le préjudice subi par autrui est levé au prix d'un préjudice assuré pour le donateur ». Mais jusque là, il n'était pas question de transplantation d’organes émanant d'un mort clinique. Alors que la question ne se pose plus dans les pays occidentaux et dans nombre de pays musulmans qui considèrent la mort cérébrale comme une mort définitive, l'impossibilité de prélever des organes par ce biais est totale en Égypte. Cette patients en attente d’une greffe. Ceux qui ont de quoi payer se tournent souvent vers des médecins peu scrupuleux opérant dans la clandestinité. La demande étant supérieure à l'offre, les trafiquants d’organes y trouvent leurs comptes. La loi en vigueur interdit toute transplantation contre une quelconque somme d’argent Pour Dr. M. Sayed Tantawi, elle est « religieusement permise mais le donneur ne doit percevoir aucun argent ». C’est le cas en France dont la loi considère le don comme « un acte bénévole ». Mais dans un contexte de misère sociale, les plus pauvres n'hésitent pas à vendre un rein ou une partie de leur foie quitte à y laisser leur santé. UN PROJET DE LOI POUR LUTTER CONTRE LE TRAFIC DE LA VIE L'Égypte occupe le troisième rang mondial du trafic d'organes. Le projet de loi, s'il est adopté, constituera une avancée. Il prévoit, entre autres, des 5 transplantations uniquement entre patients et leurs parents proches ou éloignés et des sanctions plus lourdes contre toute personne impliquée dans des affaires de trafics. Enfin, la mort clinique du donateur • à ou ses proches aient donné leur consentement - devra être confirmé par un comité formé de cinq médecins spécialistes. Mais, les détracteurs au projet n'ont pas encore dit leur dernier mot. L'avis des religieux constitue un grand pas vers une normalisation de la législation en ce domaine bibo:issue 188 bibo:numPages 12 --